chapitre 2 : Qui es tu Alaska ?

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Attention spoil du livre "Qui es tu Alaska" de John Green : 

Me suis-je déjà demander ce que ce là pouvait il bien me faire de perdre un être cher ?

Je n'avais jamais réellement pleuré ni souffert de la perte de quelqu'un.
Sans doute étais-je trop jeune.

La chose la plus étrange, c'est qu'il a suffi que je m'attache à elle, et qu'elle perde la vie pour que des larmes humides commencent a perlé sur mes joues déjà chaudes.

Le sentiment de vide qui m'enveloppe alors est si grand que mon estomac se tord, c'est si futile de pleurer pour quelques chose d'inexistant.

Je m'attache aux personnages, j'apprends à les comprendre et à partager leurs histoires, c'est si fascinant toutes les sensations que peuvent me procurer un roman.

Quel que soit le genre, les adolescents sont la principale source de tristesse, leurs émotions sont si fortes et si différentes.

Je ne sais pas si la tristesse est le mot exact pour décrire cette émotion, peut-être es ce la compassion, comment pourrais-je avoir de la tristesse pour une fille qui n'est que décris à travers des lettres.

C'est là toute la magie d'un roman, le fait que même à travers un papier mon cerveau s'attache à cette fille.

En y pensant, elle est si réaliste qu'elle pourrait exister, certainement y a-t-il une Alaska Young en ce monde, et c'est sans doute ça qui me touche le plus.

Le fait que cette histoire pourrait être vrai. Le fait qu'il y aurait pu avoir ce garçon qui s'appelle Miles, mais que tout le monde appelle le gros.

Je m'identifie à lui et je le déteste parce que je lui ressemble, j'apprécie ces amis comme les miens.

J'ai appris à détesté ces amis puis à les aimer, à rire à leurs blagues et à passer de bons moments en leurs compagnies. Et pourtant...

Ils n'ont jamais réellement existé, ils ne m'ont jamais parlé non plus, mais à travers Miles, j'avais l'impression qu'ils me parlaient, je pouvais entendre leur rires et leurs soupire contre mon oreille.

Tout est si concret que je me surprends des fois à ne pas vouloir quitter leur monde, qui est néanmoins le mien à quelques années d'écart. Mais je ne peux expliquer ce qui engendre ces picotements dans mon estomac, ces frissons, ces rires, ces larmes qui ont animé mon corps pendant des heures.

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Le vent souffle si fort que je l'entend grogner contre les fenêtre de ma chambre. Ce n'est pas désagréable, juste surprenant.

Mon ventre est en proie à une sensation étrange, un grondement, comme remplie d'une faim inexistante, je ne mange pas par plaisir ou par faim, je mange pour engloutir le vide immenses que la vie ne peu pas m'apporter. Alaska a dit : 'tu fume pour le plaisir, je fume pour mourir.'. Et moi je dirai : 'tu mange pour vivre, je mange pour oublier.'. Qu'elle qu'en soit la raison, manger est ramener au péché de la gourmandise et non de l'oubli.

Le silence est si grand que mon cerveau souffre, je réfléchis. Qu'elle est la meilleur façon de réussir sa vie, certain diront que l'argent et le plus important, d'autre dirons que c'est le plaisir et l'épanouissement. Mais comment peut-on être épanouies sans argent ? Aucun des deux ne me convient, j'angoisse sur le fait que pour être épanouies je veut écrire, mais écrire ne me rendra pas riche. Peut-on être riche et heureux, j'ai bien fini par comprendre que les héros ne sont jamais heureux. Mais alors, les riches sont t-il heureux ?

Forever YoungOù les histoires vivent. Découvrez maintenant