Chapitre 12 : Dépendance

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Les vacances sont un moyen intrépide pour moi de mettre en avant un mal-être profond. La première semaine est reposante quant à la deuxième, elle me donne ce sentiment de lassitude profond pour ma vie qui laisse sur ma peau un sentiment d'amertume. 

Je sens le doux parfum de la solitude embrouillé mon esprit, laissant une odeur âcre sur ma peau sale que je soulève de mon lit uniquement pour me nourrir. 

La tension que mon corps ressent exclusivement lors de mes activités ludiques me paralyse à l'idée de vivre, causant des picotements dans ma chaire transpirante dans le clos de ma chambre putride et désordonné. 

Vivre dans des conditions si déprimantes et solitaires fait que mes interactions sociales me semblent insurmontables, la vie n'est plus qu'un long fleuve dont je laisse écoulé les jours froids de la lassitude de la veille. 

Mes lèvres sont collantes et asséchées par le passage de ma langue brulé, mon ventre se creuse d'un vide enivrant. 

Demain, je me lèverai à l'heure où l'aube est déjà bien entamée, et mon corps engourdi par le péché se trainera sur le sol poussiéreux. 

Rien d'autre ne rime les jours de pluies qui si souvent cause la marrée asséchée sur mes joues.

 Hier, je souffrais d'une envie d'éteindre le feu ardant de mes pensées, aujourd'hui, je ne souhaite plus que de revoir brillé cette étincelle et demain, je penserai à combien le jour d'avant n'a fait que retardé ce qui est évident. 

Analyser les propos des auteurs si ce là vous permet de mieux les comprendre, les miens sont clairs et laisse présagée une fin atroce n'est ce pas ? Je ne suis pas si austère que je vous laisse le croire. 

J'ai juste gouté au gout périmé du futur, qui m'a laissé le temps de bruler mon existence. 

Ne placé pas en moi l'espoir d'un grand homme, vous serrez vite déçu de constaté que ma vie ne sera jamais un grand succès. 

Mes mots ne toucheront que l'existence amère des personnes déchue de leur propre vie sur terre. 

Des mois que ma plume morte n'écrit plus que des épaves sans grandes profondeurs, à croire que la dépendance au vide laisse sur mes pensées de plus jolis écrits. 

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