Imagine Livaï

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Tout d'abord, merci beaucoup pour les 1k ! Pour l'occasion, j'ai décidé d'écrire un imagine.

L'imagine sera à la première personne, afin que vous rentriez mieux dans l'histoire. Je vais l'écrire au féminin.

Désolée pour le retard 😶

J'étais assise, là. Devant un feu. Un couteau à la main.

Je repensais à ma vie. à quoi cela servait. Quand j'étais petite, je rêvais de découvrir le monde, de déployer mes ailes. De voler, planer par delà les murs et les titans. Je ne voyais pas le danger. Je n'étais qu'une enfant. J'ai quitté mon foyer, j'ai quitté ma vie pour aller explorer le monde extérieur.

J'étais assise près du feu, le couteau dirigé vers moi.

En intégrant le bataillon, j'ai ouvert les yeux sur ce monde si sanguinaire, si cruel. J'ai découvert que le bien existait. Mais qu'il était si difficile de le trouver que bien des gens abandonnaient. Pour le voir, il faut savoir chercher. 

Le bien n'est qu'une étincelle dans l'obscurité du mal. Il était caché, et le trouver m'était presque impossible.

J'étais assise, là près du feu. Le couteau entrant lentement dans ma poitrine.

Je pensais que j'aurais pu lui dire que je l'aimais.
Je pensais qu'il serait mon chevalier, qu'il viendrait sur son cheval me dire qu'il m'aimait.

Mais je ne pense pas qu'il ressentait quelque chose pour moi. C'était trop tard, de toutes façons. Trop tard pour le lui avouer.

Il était mort.

Autour de moi, tout le bataillon était parti. Voir brûler ses anciens camarades, ses anciens frères d'arme... personne n'aimait cela, et pourtant, tout le monde venait. Mais personne ne restait.

L'homme que j'aimais était mort.

Livaï Ackerman était mort.

Ils étaient tous morts.

Un grand brun vint près de moi. Il respirait la gentillesse et la douceur.

Il prit le couteau.

Le couteau ressorti de ma poitrine.

Il partit.

...

Je suis assise seule, près du feu.

Et le monde est cruel.








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