Ohayo !
Comme vous l'avez vu au titre, voici de préférences et des imagines SNK.
Pour les imagines :
Il faudrait passer commande, vous n'avez qu'à faire un commentaire ou à m'envoyer un message privé avec:
- Ta fonction (caporal, major, bataillon, b...
Voici un One shot sur Siëg ! En espérant que cela vous plaise !
(je vous conseille de lire ce One-Shot avec la musique, ça apporte vraiment un petit plus niveau ambiance de lecture ! <3 )
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Il me serrais contre lui. Fort. Très, très fort. J'étais contre lui et lui contre moi. Je sentais son corps chaud et humide contre ma peau fraîche.
"N'ai pas peur... C'est juste... Moi. Juste le moi d'avant."
J'ouvre les yeux lentement. Allongée contre du sable tiède, dans un endroit qui m'est inconnu, je reste couchée sur le sol. Autour de moi, il y a comme un... un arbre lumineux, remplis de ramifications scintillantes. Le sable s'étant à perte de vue.
C'est le vide, le vide partout.
Mais le pire... C'est qu'il fait froid. Et ç'a n'est pas un froid naturel, c'est un froid qui te pénètre, te gèle les os, et te fait te sentir mal. Ce froid est mystérieux et j'ai l'impression de nager à travers une eau très, très froide. Ma peau me pique comme si des milliers de petites aiguilles glacées me transperçaient.
Le sable se réchauffe de plus en plus, ce qui contraste avec le vent glacial de cet endroit.
Je vois deux silhouettes s'avancer vers moi. La première est torse nue, portant un simple pantalon de toile brute et une ceinture faite de corde.
La seconde est plus menue, vêtue d'une robe grossièrement cousue et de sandales si abimées que j'ai peur qu'elle se fasse mal.
"(tp) !"
Siëg accourt vers moi.
Mais quelque chose me dérange.
Il m'attire vers lui, et me sert fort, très fort et son corps, et son odeur, et son regard me sont étrangers. Il est plus jeune. Il n'a pas de barbe et ne doit pas avoir plus de dix-sept ans.
Je me crispe. Je ne comprends rien à rien. J'en arriverais à me demander si ce n'est pas un rêve, je ne comprends rien, j'ai peur, je me crispe encore plus, j'ai encore plus peur, je me mord la joue pour ne pas pleurer, et je me dégage de son étreinte en retenant mes larmes.
Il me regarde. Je le regarde. La petite fille nous regarde. Cette enfant me fait de la peine. Elle doit souffrir, et ses yeux sont transpercés, elle est aveugle. Pourquoi ne montre t-elle aucun signe d'intimidation ? Pourquoi porte t-elle ce seau ? Aucun enfant ne devrait souffrir comme elle doit souffrir en ce moment.
Siëg se rapproche de moi et me serre plus fort. Très, très fort. Je suis contre lui et lui contre moi. Je sens la chaleur de son corps se mélanger à la fraîcheur de ma peau.
"N'ai pas peur. C'est toujours moi. Juste... Juste le moi d'avant. Nous sommes dans l'Axe, le temps s'écoule différemment ici que dans notre monde, et cette enfant est Ymir, la Grande Ancêtre."
Je suis abasourdie. Je n'imaginais pas Ymir ainsi. Je la pensais grande, forte et fière. Au lieu de ça, je découvre une enfant, chétive et surtout esclave d'elle-même.
"- Fait moi sortir d'ici ! Je t'ai déjà dit que je ne voulais plus te parler Siëg !
- Je n'ai pas agis contre toi, ce n'est pas parce que nos intérêts divergent que nous ne devons plus nous aimer", dit-il en serrant les dents.
Il me tends une main, que j'ignore en essayant de lui faire passer tout le dégoût que j'éprouve à son sujet.
Il soupire, me jette un bref regard, et demande à Ymir de lui conférer une partie de ses pouvoirs. Et c'est ainsi que je me retrouva à Revelio. Je n'ai aucune idée de la date, ni de pourquoi Siëg veut me montrer cet endroit.
" (tp), écoute moi, m'implore" t-il, nous sommes le jour de l'arrestation de mes parents."
Je fut surprise. Pourquoi voulait il me montrer ça ? Je sais que cela le torture. Il se réveille souvent la nuit et chuchote "pardon, pardon, je suis désolé, je suis vraiment, vraiment désolé... je vous aimes".
Il me mène jusqu'à une maison datant des années 825. Nous y rentrons. Il y a une cheminée, consumant petit à petit une bûche...
C'est bizarre mais je la considère nouvellement. La bûche. Elle est comme moi, en fait.
Petit à petit, le feu la fait disparaître, et, moi, je me consume de l'intérieur. Je m'éteins petit à petit, je meure intérieurement. Sauf que contrairement à la bûche, qui peut survivre grâce à l'eau, moi, je n'ai rien pour enlever mon mal. Enfin... J'aurais eu Siëg, s'il ne m'avait pas trahi.
Mais il l'a fait, je pensais qu'il voulait juste que Paradis survive, mais en fait, il voulait surtout détruire les Eldiens...
Lui aussi il a une flamme intérieure qui le tue à petit feu.
J'essaye de contenir mes mots mais... c'est trop dur, je dois les dire, je dois lui avouer. Ils sortent de ma bouche lentement
"J'ai besoin de toi, c'est bon. J'ai besoin de toi parce que je t'aime."
Je m'écroule à genoux devant lui. Je baisse la tête, mon regard devient flou, et je pleure.
Mes larmes. Elles coulent le long de mes joues, passent sous mon menton et sur ma poitrine. Ils mouillent mes vêtements, mais elles me libèrent.
Siëg s'agenouille devant moi et met sa main sur ma joue. Et c'est lui. Je le retrouve, il redevient le vieux à la barbe avec ses lunettes d'inventeur.
Sa barbe s'humidifie, parce qu'il pleure lui aussi. Je colle mon front contre le sien, et son visage s'illumine. Il est si magnifique quand il sourit...
Je souris en retour et lâche un sanglot de désespoir. Parce que même si je l'ai retrouvé j'ai tout perdu. J'ai perdu mes parents et j'ai perdu mon meilleur ami. Je n'ai plus que lui. Et ma soeur.
Je pleure encore plus, et jette un regard vers la bûche. Elle est presque détruite... Il n'y a plus que les braises rougeoyantes et un bout de bois calciné...
Je pleure, et ça me libère.
ça me libère de mon feu intérieur qui me consumait lentement mais sûrement.
La bûche a disparu, la pièce tombe dans l'obscurité.
La bûche est morte, mais moi je suis en vie.
La bûche est morte, mais nous sommes en vie.
J'espère que ce One-Shot vous aura plu ! RDV la semaine prochaine pour la Partie 2 des "chansons tristes", et surtout n'hésitez pas à me demander un one-shot !
