Love doesn't exist

-IV-

Je me réveil dans ma chambre, sentant des bras m'entourer, me surprenant moi-même. Je ne dors jamais avec un inconnu, d'habitude je les oblige à repartir avant que j'aille me coucher mais je n'ai rien dit hier soir, j'étais même heureuse lorsqu'il est revenu s'allonger à mes côtés.
Je me lève doucement pour ne pas le réveiller et me dépêche de partir prendre une bonne douche chaude. Lorsque je suis enfin prête, j'écris un petit mot que je colle sur la tête de lit. J'avoue avoir était tenté de lui coller sur son bras de métal mais j'ai finalement renoncé à cette idée.
Je sors enfin de chez moi pour partir au travail avec bien dix minutes de retard. Stark ne va pas me loupé, j'avais une réunion ce matin avec tout le monde pour que je puisse rencontrer le nouveau.
J'arrive enfin au QG après une bonne demi-heure ce qui a fait augmenter mon retard.

Tony : Enfin tu nous fait l'honneur de ta présence ! râle-t-il alors que tout les regards se tournent vers moi.

Joy : Venant du mec qui arrive en retard à ses propres fêtes, la réflexion est ironique, rigolais-je en m'installant à côté de Wanda, bon on commence ?

Tony : On attend Terminator, souffle-t-il en se mettant dans le fond de son siège, Rogers est parti le chercher...

Joy : Tu me repproche mon retard alors que le principal sujet de la conversation est encore en train de dormir tranquillement, me plaignais-je.

Sam : En même temps, vu sa soirée d'hier, il a pas du beaucoup dormir, rigole-t-il attirant l'attention de tout le monde.

Natasha : De quoi tu nous parle toi encore ?

Sam : Il nous a demandé à Steve et moi où est-ce qu'il pouvait aller pour se prendre une bière hier soir, alors je lui ai indiqué le cabaret dans lequel Joy travaille, explique-t-il tout content alors que Tony semble bouillir dans son siège.

Clint : Tu l'as peut-être croisé hier, rigole-t-il avec Sam en me parlant.

Joy : J'étais légérement occupé pour remarquer quelqu'un d'autre qu'un brun aux yeux bleus, rigolais-je alors que certain autour de la table me regarde, désespérés.

Wanda : Et alors, c'était comment ? me demande-t-elle curieuse.

Joy : Franchement, ça doit facilement être mon meilleur coup depuis longtemps, il fait des miracles avec son...

Sam : STOP ! hurle-t-il me faisant éclater de rire. On veux franchement pas de détails sur ta vie sexuelle !

Joy : Jaloux, tu dis juste parce que ça te fous les boules !

J'entend les autres éclatés de rire alors que Sam fais semblant de bouder comme un enfant avant de reprendre la parole.

Sam : Bref, même si elle l'avait croisé, elle ne l'a jamais vue donc ne peux pas le reconnaître !

Joy : Je l'ai peut-être jamais vu mais je connais déjà un certains nombres de choses sur lui !

Sam : Comme quoi ? me demande-t-il en me défiant du regard.

Joy : James Buchanan Barnes, surnommé Bucky, né le 10 mars 1917 est un ancien soldat de la seconde guerre mondiale. Recruté dans le 107e régiment d'infanterie en 1943, il a été le cobaye d'une expérience menée par Armin Zola lors de la capture de son régiment. Libéré par Captain, il rejoint les Commandos hurlants pour combattre Hydra. Lors d'une mission de capture dans les Alpes autrichiennes, il chute du train dans lequel il était puis fini par être présumé mort suite à l'absence de corps. Récupéré par Hydra, il devient le soldat de l'hiver, connu pour sa discrétion et son bras en métal...

Je me stop dans mon récit en me rendant compte de ce que je viens de dire. Dites moi qu'il n'y a pas qu'un seul James avec un bras en métal dans le pays.

Steve : Tu as oublié de préciser qu'il est mon meilleur ami ! rigole-t-il en entrant dans la salle alors que je n'ose même pas relever la tête.

Les pas lourds arrivant vers la table alors que je reste la tête baissée.

Tony : Enfin vous voilà ! râle-t-il alors que les deux soldat prennent place autour de la table. Maintenant que tout le monde est là, on va pouvoir commencé !

Je prend une grande inspiration pour relever la tête. Je suis, certes, prise au dépourvu face à la situation mais ce n'est pas dans mes habitudes de rester tête baissé.
Lorsque je relève la tête, je croise le regard surpris du brun alors que Tony commence la réunion que j'écoute d'une oreille discrète. C'est la première fois que je recroise une personne avec qui j'ai passé la nuit et l'idée de savoir que j'allais devoir bosser avec lui me procure un sentiment étrange.
Je suis sorti de mes pensés par Wanda qui me donne un coup dans les côtes.

Tony : Joy, tu m'écoutes ?

Joy : Non désolé, j'avais la tête ailleurs...

Sam : Elle doit surement réveiller de son lit vu ce qu'elle a du dormir, rigole-t-il alors que James baisse la tête semblant géné.

Joy : Excuse moi de profiter de la vie le pigeon, rigolais-le légérement, j'ai pas envie de finir comme toi...

Sam : Et ça veut dire quoi ça ? s'offusque-t-il faussement, une main sur le coeur.

Joy : Ça veut dire que t'as pas tiré un coup depuis que t'es arrivé ici !

Plusieurs personnes éclatent de rire autour de la table alors que Sam me regarde faussement choqué par mes paroles avant de rire à son tour.

Tony : Joy, t'en es où avec les dossiers ?

Joy : Je fini celui des accords aujourd'hui et je l'envoi directement au gouvernement sauf si tu veux jeter un coup d'oeil dessus avant !

Tony : Je te fais confiance pour faire les choses bien. Steve a déposé des papiers dans ton bureau ce matin, se sont des closes à rajouter sur les accords.

J'hoche la tête et prend des notes alors qu'il continue de me donner des instructions avant de passer à autre chose. Wanda se penche vers moi alors que je fini de noter mes tâches obligatoire de la journée.

Wanda : Tu m'explique pourquoi Barnes ne te quitte pas des yeux ? me chuchote-t-elle en jetant un coup d'oeil vers le principal concerné.

Je tourne la feuille de mon bloc-note est lui griffouille quelques simples mots pour lui expliquer la situation : "c'est avec lui que j'ai passé la nuit". Puis, je lui fais glisser le carnet sous le nez pour qu'elle puisse lire.

Wanda : QUOI ?! s'exclame-t-elle devant tout le monde.

Tony : Je peux savoir ce qu'il se passe encore ?

Wanda : Désolé Tony, Joy vient juste de me dire qu'elle travaillait ce soir alors qu'on devait aller au cinéma, se rattrape-t-elle maladroitement.

Je croise le regard azur du soldat qui me fixe, les sourcils froncés et le regard interrogateur.