Chapitre 1

223 20 94
                                    

retour 6 plus tard* (Téa : 18ans)
Je vivais dans le camps des réfugier dirigé par le frère de mon père : Philipe.

Il avait le crâne rasé.
La calvitie ! Elle l'avait attrapé quand il avait la vingtaine. Il avait maintenant 41 ans et était célibataire, ne voulait ni enfant, ni femme, ni attache - a part moi ; pas même un chien !

Ce camps de réfugié était pauvre, je devais les nourrir. Pour cela j'allais dans un petit lac certes, mais très profond : 5 mètres environ. D'autres personnes du village allaient chercher des racines mais ce n'était pas très concluant.
Nul ne savait comment j'arrivais à ces 5 mètres de profondeurs, prenait des coquillages ou des poissons avec le harpon, puis retournais à la surface où j'étais essoufflé comme n'importe qui après 1 minute 30 d'apnée, alors que moi j'y restais une quinzaine de minutes. Il fallait 5 min pour montrer et 5 pour descendre, puis j'en passais 5 en bas.

J'avais pour mission de pêcher pour 700 personnes. Passer autant de tant dans l'eau ne me dérangeais pas : j'adorais l'eau. Je partais vers 5 heures du matin accompagné de mon acolyte, et revenais vers midi au village.
Mon acolyte ! Un garçon bien bâti et très fort qui ramenais mes récoltes au village.

Au village, j'étais aimé par tout le monde. Tout le monde était attristé par ma situation et me proposais souvent d'aller manger ou de dormir chez eux, mais je déclinais respectueusement l'invitation, car je préférais rester chez mon oncle. Il était silencieux et ne posait jamais de question. Il me lançait de petit sourir de temps à autre : il était morbide. Il n'avait toujours pas digéré la mort de mon père. Ce dont il était convaincu.

Je n'était pas d'accord.
Je savais que mon frère était vivant, l'un des réfugier avait accepté d'aller voir si ma famille était encore en vie dans les "Prisons du Gouvernement" : il avait vu mon frère dans une prison d'éducation pour en faire un homme avec les mêmes pensées qu'eux, mais... Il n'avait vu ni mon père, ni ma mère.
Je ne baissais pas les bras mes parents étaient des battants : il était encore en vie. Point.

On m'avait refuser le droit d'aller sauver mon frère avec des hommes. On m'avait dit d'attendre mes 19 ans, le moment où j'acquerrai ma place au conseil. J'avais cette place grâce à mes parents, à mon rang, à mon sang.
J'allais avoir mes 19ans dans deux mois. Dans un mois, je pourrais composer mon escouade pour le sauvetage de mon frère mais l'escouade servira aussi pour la rébellion à laquelle nous nous préparions depuis longtemps.

Mon quotidien était de pêcher : ce qui m'endurcissais. Je ne m'essoufflais jamais même après une course de 3 heures 30 après ma pêche, je restais en assez bonne forme pour m'entraîner au combat, pendant encore 3 heures, la course était mon échauffement, ainsi que ma pêche.

Je savais utiliser toute sorte d'arme, malgré que j'étais contre. Mais je n'avais pas le choix, si je voulais sauver mon frère et mes parents je devais m'entraîner. J'utilise pendant mon entraînement des pistolets, des épées et des arbalètes. Mais mon arme fétiche restait un manche en une matière venu d'ailleurs dont je ne connaissais pas le nom, il était très léger et mesurait 2 mètres de haut, avec à une extrémité une petite épée et à l'autre un pistolet. Cette arme était très peu utilisé. C'est l'arme que mon oncle et mon père allais offrir a mon frère. Mais il n'avait pas pu la lui offrir car son enlèvement avait eu lieu deux jours avant.

Un matin où mon acolyte n'était pas là pour cause d'une maladie
J'étais parti faire ma pêche seul, il avait di qu'il viendrai en début d'après midi pour venir chercher ma récolte.

Alors que j'étais sur le chemin vers le lac, un homme me coupa la route à tout allure. Je cherchais l'agresseur qu'il fuyait, car on ne fuyait pas sans raison. Mais mon agresseur était trop lent. Je le vis renoncer quelque mètre plutôt. Alors je repris ma route.

Arrivé au lac il y avait quelque chose d'étrange : de grosses bulles remontait à la surface du lac. Je passais outre puis me déshabillais en ne gardant que mes sous-vêtements pour aller pêcher : les grosses bulles remontraient toujours à la surface.

Arrivé sous l'eau, je vis un homme qui se noyait !!

Alors, j'essayais de le remontrer à la surface mais je n'allais pas assez vite ! Il n'allait pas avoir assez d'air. Je me mis donc à lui insuffler de l'air par la bouche.
Lorsque mes lèvres rencontrèrent les siennes, elle étaient lisses et délicates, tout mon corps en frissonna. Après lui en avoir insuffler je le montais un peu plus, puis renouvelais l'opération jusqu'à le ramener à la surface où je le déposais et me mettais à lui enlever l'air de ses poumons. Il crachota un peu, ce qui signifiait qu'il allais allé mieux - c'est à ce moment là que je me rendissent compte que c'était le jeune homme qui m'avait coupé la route !
Alors je m'allongeais a côté essoufflé. De l'air suffisait pour moi seule mais pour deux je n'en avais eu que juste assez.

Après avoir reprit tous ses esprits, il s'essaya et dit en rigolant :

- Bas merde alors ! Moi qui suis un chevalier sur son cheval blanc ! S'écria-t-il, je sauve les femmes, pas l'inverse !
Et surtout aussi belle et dénudé que toi ! Renchérit il moqueur après un temps.
A ce moment je partais en courant me rendant compte que j'étais presque nu !! Puis je lui dit d'un ton sarcastique :

- C'est ta façon de me remercier, pas vrai ?

Il continuait à se rincer l'œil, alors je lui lançais :

- Espèce de pervers !!

- Mouais, me répondit il, sa réponse allait aussi bien pour m'accorder le fait que c'était pour me remercier, que pour avouer qu'il était peut être bien un peut pervers.

- Moi c'est Will Colton, du pays de la forêt, me dit-il après un silence.

- Salut, Will du pays de la forêt. Moi c'est Téa Covey, d'ici, renchéris-je sur un ton un peu autain.

- Et on est où "ici" ? Si je ne suis pas indiscret ?

- Au pays de la mer, très loin d'où tu viens.

- Très bien ! D'en ce cas c'est cool, je cherche à m'éloigner le plus possible d'où je vivais, m'expliqua-t-il.

Il fit une pause et soutint mon regard.

- Il y a un dictateur qui tyrannise tout le monde, où je vivais. J'ai proposé de partir à plusieurs personnes du village mais personne n'a voulu. Probablement parce qu'il avait trop peur de lui.... Du coup je suis parti seul.

- Et ta famille ?
Il y eut un long silence...., Long, long, long,.....
Tant dis qu'il répondit :

- C'est mes histoire pas les tiennes ! De toute façon je t'ai rien demandé. Alors lâche moi !!

Il s'était construit un mur où il y avait caché ses souffrances, son malheur et tout ce dont il n'arrivait pas à faire face. J'aurai pu lui dire que certes je ne il ne m'a avais rien demandé mais il s'était noyé et j'étais humaine alors je l'avais sauvé. Mais je n'en fis rien. Je lui proposais de venir au village, et qu'il verrai demain ce que l'avenir lui réserverai.
.............................................................................
Salut à vous ! J'espère que ce nouveau chapitre vous a plu.
Je voudrai remercier tous les gens qui ont commenté et voter pour mon Prolonge !! Exprimer vous sur ce nouveau chapitre !!
Bey !

Téa L'Emblème [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant