Chapitre 3

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PDV : Will

Chez Ben c'est très morbide. Je sais qu'il fait une dépression après ça maladie, il n'a plus eu aucune envie de vivre, probablement à cause de la situation très misérable du village qui ne vit que Grace a Téa et sa pêche, il n'a pas bouger du canapé depuis "pfff" je sais même plus.... Si il ne se bouge pas aujourd'hui je le bousculerai un peu pour le faire réagir.

Ce matin, après avoir ramené la pêche de Téa avec qui j'ai une certaine affinité maintenant. Je suis allé faire un tour dans les environs, au bord de la mer.
J'ai lu une fois : "au bord de larme, au bord de mer", pas faux, j'aime bien cette phrase.

J'adore cette environnement marin qui me chatouille les narines a cause de l'air salé. Le vent traverse mes cheveux, et je sens que le bas de mon visage n'a pas froid. Je me touche le tour de la bouche et le menton pour me rendre comte que de la barbe est venu s'installer.
Ma mère m'a dit une fois : "plait au femme et tout est toujours plus facile" je ne sais pas si c'est vrai mais elle disait tout le temps à mon père de se raser ça doit être parce qu'elle n'aime pas ça alors je vais la raser pour lui obéir malgré son absence..... Bref il faut que je rentre, j'ai Ben à aller secouer.

Le soir venu je lui demande si il accepte de faire des exercices comme : marcher, manger et un peu d'exercice physique pour son corps mort de l'intérieur, tout comme son âme.
Mais il refuse comme tous les jours alors je lui demande :
- Veux tu mourir ?

- Oui, cette vie est misérable.

- Faux ! Tu l'as fait être misérable ! C'est toi qui décide, t'es maître de toi même ! Tu ne bouges et ne parles plus !

- Parce que cette vie ne vaut pas la peine d'être vécu ! s'étouffa-t-il tellement le fait de lever le ton l'épuisait.

- Et l'amour et les femmes ? Toi qui ne parlait que de ça, ne jurait que par ça ! T'as pas l'air bête comme ça !!

- Comment tu sais tout ça ?

- J'ai parler à Téa, j'avais besoin de plus d'info que tu ne m'aurai pas fourni.

Il expirait et inspirait difficilement je lui donnait alors le masque d'oxygène. Il prit 2 inspiration puis me dit :
- J'aimerai pour voir aimer mais avant il faudrait que j'arrive a m'aimer et à aimer la vie, me dit il tristement.
Tu peux m'aider pour ça ? Me demanda-t-il, d'un ton implorant malgré qu'il n'y croyait pas.

- Oui mais ça fait mal psychologiquement et physiquement puisque tu devras réussir à manger un peu plus à chaque fois ce qui te fera vomir ensuite tu pourra réapprendre à marcher puis à faire du sport et enfin tu pourras avoir une vie sentimentale surtout si tu te met cet objectif ça peut vraiment marcher surtout si tu aimes quelqu'un. Dis je.

- Oui j'aime quelqu'un me dit il.

- Je peux savoir qui ?

- Elle s'appelle T....il fit une pause un peu gêné : Tania l'enseignante du village.

Mon corps se détendis. J'ai eu peur qu'il dise "TÉA" je ne sais pas pourquoi.... Peut être étais ce de "l'amour" mais c'est quoi d'abord l'amour ?

"Un amour, une carrière, une révolution : autant d'entreprises que l'on commence en ignorant leur issue."

Non, sinon,

"L'amour est une fumée formée des vapeurs de soupirs. "

Peut être bien, ou encore,

"L'amour, c'est la fusion, l'identification de deux êtres qui s'admirent et s'adorent l'un l'autre."

Voilà ce que pense les sages... Bas moi je n'en sais trop rien. Je ne sais pas ce qu'est aimer je n'ai pas vraiment pu être aimé pas mes parents à cette pensée je me redis, et retient un sentiment entre la peine, la culpabilité et le manque.

- Ça va pas ? me rappela Ben de mes pensées.

Je repris mes esprits puis repondis :

- Oui c'est bon je suis là, et bien tu lui diras d'ici 1 mois lorsque tu seras remis de tout ça.

Puis je repris :
- Pour commencer, tu dois aller voire l'étendue des dégâts que tu as causé à ton corps.

Il se leva péniblement et se tenant aux murs et aux meubles, il y arriva enfin essoufflé et lessivé devant le miroir.

Il essaya de lever les bras puis de les plier pour retirer son teeshirt mais il n'y arrivait pas. Il fallait qu'il trouve une solution un moyen et surtout qu'il n'abandonne pas sauf que des moyens il n'y en avait pas 36.
Il me regarda, beaucoup aurai pleuré devant leur incapacité à se déshabiller mais pas lui, il était résolut et déterminé.
- Tu peux, m'ai,... m'aider a l'enlever, s'il te plait. Me dit il gêner, de demander à un homme de le déshabiller, moi je n'aurai pas pu je suis très pudique.

- Oui.

Je me mis dans son dos puis prit le bas de son teeshirt, et le tira vers le haut tendit que lui levait les bras en l'air. Lorsque lui et moi découvrons sont torse, j'eu peur et mal pour lui mais je pense que lui aussi. Il était creusé entre chaque côte que l'on pouvais voir très distinctement. Il était très maigre et pâle, on pourrais croire qu'il était un cadavre. Je lui dit alors :
- Tu t'aimes là ? Lui dis je pour qu'il se rende compte de la gravité de se laisser mourir ainsi.

- Non.

- On va arranger ça, t'inquiète pas, lui dis je en lui massant l'épaule.
Il se laissa pleurer pendant une quinzaine de minutes. C'est bien c'est un bon début me dis je. Il se rend compte que c'est mal de se laisser aller comme ça. Il va se remettre en selle.
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Salut à tous !
Je vous prie à tous de me pardonnez pour mon retard. C'est juste un peu compliqué d'écrire en ce moment mais je me débrouille comme je peux surtout que l'inspiration c'est barrée faire un tour ailleurs --'.
Du coup je puise à fond mais voilà je vous donne ce 3ème chapitre déjà ! (Ou 4ème si on compte le prologue) dsl qu'il soit aussi court.
Je remercie tous ceux qui l'ont lus et ainsi que ceux qui l'ont commentés et qui on votés ^^.(pour les premiers aussi)
Bey
MOI

Téa L'Emblème [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant