8. ~ Un bisous ~

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Nous nous étions rendus au bord du lac, sur une avenue bordée de cerisiers japonais en fleurs.

Aucun de nous deux n’avait osé briser le silence, chacun songeant à sa chance d’être aux côté de l’autre en cet instant.

En sortant de chez lui, je lui avis offert la PomPotes, qu’il avait contemplé en riant, avant de la glisser dans la poche de son pantalon en me glissant un :

-En cas d’urgence.

Je sortis de mes pensées et retombai lourdement sur terre.

-C’est fini, dis-je laconiquement.

Shota avait l’air étonné, ne sachant pas de quoi je parlais.

-Avec Denki, expliquai-je.

-Je suis désolé, répondit-il après un temps.

-Je sais que tu mens.

-Oui…

Une douce lumière orangée de fin d’après-midi éclairait son visage tendre et son regard brillant.

-En réalité, je ne suis pas heureux que tu te sois séparé de quelqu’un qui t’apportais de la joie, mais tout simplement d’être avec toi.

Une légère brise se leva, jouant avec ses cheveux, faisant danser son pull et faisant tomber des pétales roses pâles tout autour de nous.

Aizawa eut un rire cristallin, aussi clair que de l’eau de source. Il passa sa main dans mes cheveux, qui me parurent se dresser sur ma tête tant le contact de sa main m’était agréable.

-Je suis bien quand je suis avec toi, dis-je en le regardant le plus attentivement possible, gravant son visage dans ma mémoire afin de ne jamais oublier à quel point je l’aimais.

-Je t’aime, dit-il. Je t’aime comme un fou, comme un perdu, mais je t’aime, et personne ne pourra jamais m’enlever cela.

Une de ses mèches tomba sur sa joue, que je m'empressai d'embrasser.

-J’aime tant  l’odeur de tes cheveux, dis-je.

-Tu pourrais utiliser le même shampoing que moi.

-Ou simplement rester à tes côtés toute ma vie afin de toujours sentir cette odeur.

-Vendu ! répliqua-t-il malicieusement.

Il m’embrassa à la commissure des lèvres, me foudroyant sur place de plaisir.

Pui il sorti de sa poche le PomPotes que je lui avais offert plus tôt, et retira le plastique vert fluo sous le bouchon, et prit ma main dans la sienne, avant de se mettre à genou.

Des larmes de joie me brouillaient la vue. Non, il n’allait tout de même pas faire ça ?!

-[T/P], veux-tu sortir avec moi ?

Je ris gaiement, tant j’étais heureuse, puis criai :

-Oui !

Shota me passa le plastique autour de l’annulaire gauche et m’embrassa à pleine bouche.
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OOOOH !!! *fait une crise de famhirlisme.

Aizawa : Je suis amoureux d'une idiote.

Moi : TU AS DIT QUE TU ÉTAIS AMOUREUX DE MOI ?!

Aizawa : *m'embrasse.
Mais oui je t'aime ♥️.

Moi : OOOOOOOOOOOOOOOH !!!!!!
*fait une hémorragie nasale.

Shota Aizawa x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant