Epilogue 3 : La serveuse

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PDV Yoongi :


J'avais réussi à me faufiler et j'étais finalement rentré dans un couloir du sous-sol de la boîte de nuit faisant alors claquer la lourde porte en acier renforcée noir derrière moi. Je fus accueilli par un long couloir éclairé aux sombre néons rouge avec diverses portes reparties de part et d'autre de celui-ci.

« J'ai laissé un accès au deuxième ».

Repensais - je alors à la phrase de Taehyung en me demandant tout en avançant, s'il ne valait pas mieux que je m'extirpe rapidement de ce couloir aux lumières inquiétantes. Cependant, en commençant à regarder à travers les petites fenêtres disposées sur les portes je vis que derrière la première porte ne se cachait en fait qu'un stockage à alcool comme des scotchs, du rhum, de la vodka, et plusieurs champagnes.

Pas de bières.

Il n'en servait pas ici.

Après tout, on était dans une boîte fréquentée par les élitistes et non pas par les banlieusards de la Corée comme ils les appelaient.

Mes yeux se posèrent sur une grosse étagère, ce qui me surpris légèrement mais je finis par chasser mes pensées en voyant que sur celle-ci n'était disposé que des snacks et d'autres futilités pour les cocktails. Je poursuivis ma recherche en essayant de me dépêcher mais je commençais à avoir peur d'être repéré pour une raison inconnue. Je continuai ma route à la recherche d'une autre issue.

Mais rien.

Ça faisait cinq minutes. Cinq minutes que j'essayais de trouver cette fichue sortie. Cinq minutes de perdue et cinq minutes de plus pour que cette Erika puisse rejoindre son patron. Je fis tout à coup irruption dans une salle.

J'étais entrée par la porte et n'avais même pas vu que sur celle-ci était écrit le mot « Vestiaire Femme » accompagné du symbole biologique du sexe féminin habituel, et ça, les femmes qui étaient dans le petit vestiaire me l'avaient bien fait comprendre à coup de regard interrogateur et de sursauts. Je claquai alors rapidement la porte derrière moi avant de comprendre que la porte derrière moi était donc celui des hommes. Agacé, je continuai ma course dans le couloir et finit par tomber sur une cage d'escalier qui remontait certainement au croisement marqué sur le plan que nous avions étudié plus tôt. Je souris soulagé avant de remonter ceux-ci à une vitesse fulgurante, mais très vite, ma joie fut de courte durée.

« Putain !! » Râlais - je

Il me fallait un Pass'.

Le lecteur de carte se mit alors à biper trois fois affichant alors en cinq mots.

« Veuillez. Présenter. Votre. Pass'. D'accès. ».

« Sans blague ».

J'avais fait tout ça pour rien.

Déjà que ce costume m'agaçait au plus haut point parce que celui-ci ne me laissait pas libre de mes mouvements, mais maintenant, il fallait qu'après une bonne dizaine de minutes dans ce sous-sol de merde, je refasse demi-tour.

Je n'avais pas d'autre choix de toute façon, alors je me mis à rebrousser chemin quand, au moment où je passais devant le vestiaire des femmes j'eu une idée. Elles étaient serveuses ici. Elles avaient certainement toutes un Pass'. Il ne restait plus qu'à discrètement aller en voir une.

J'abaissais la poignée du vestiaire en essayant d'être discret. Il n'y avait plus personne. Leurs voix ne résonnaient plus. Trop tard. Elles devaient toutes être partie. Mais alors que j'allais refermer la porte derrière moi, un bruit m'interpella ; celui d'une chasse d'eau.

Discrètement, je finis par fermer la porte derrière moi et rentrai dans la pièce.

C'était le bordel. Il y'avait des sous-vêtements accrochés sur les portes - manteaux aux murs, des sacs de vêtements ci et là, et des tabliers de serveuses de secours rangés sur des petites étagères.

Un nouveau bruit me sorti de mes pensées. Elle venait d'ouvrir le robinet d'eau et devait certainement ne pas m'avoir remarqué. Je me mis à raser les murs essayant alors de ne pas me faire remarquer et de la faire crier ce qui risquerait de me retarder si elle se faisait entendre.

Elle se mit à recoiffer ses longs cheveux noirs, lâchant au passage un petit soupirs de fatigue. Mon reflet se dessina alors peu à peu sur le reflet du miroir mais celle-ci ne me remarqua pas tout de suite, certainement bien trop exténuer pour ça.

Elle ne fit attention à ma présence que quand je posai ma main sur la peau de son cou.

Je mis alors rapidement mon autre main sur sa bouche l'empêchant de pousser un cri avant de poser deux doigts sous son oreille. Elle s'évanouit alors plus vite que je ne l'imaginais. Je la lâchai et la jeune femme s'effondrât juste sous mes pieds.

Sans même avoir le temps de réfléchir, je me mis à tapoter les poches internes de son tablier, à l'endroit que je pensais propice afin de cacher un Pass'.

Une fois ce pour quoi j'étais là trouvé, je sorti alors le plus vite possible des toilettes abandonnant ma victime derrière moi. Retournai à la porte et présentai la carte de la fille.

La porte clignota 2 deux fois d'un voyant vert avant d'émettre le son de l'ouverture d'une serrure.

Serial Lover [ DARK ROMANCE FF ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant