Mariée à un psychopathe [Terminée]

"Tu fuis, je te rattrape et t'oblige à me faire un câlin~"

9 novembre

Je suis arrivée sous le préau avec une amie après les deux premiers cours, une fois avoir mangé. Il m'en restait encore deux autres à suivre avant de pouvoir rentrer au manoir où je vivais désormais. Je cherchais mon mari des yeu mais ne le trouvais pas. Claire, mon amie, a remarqué que l'ours en peluche, Teddy, de mon copain était par terre. dans une flaque de boue. Je me suis inquiétée de suite car ce n'était pas normal. Kanato n'aurait jamais laissé Teddy seul, et encore moins traité comme cela.
Je suis vite partie le ramasser et le nettoyer après avoir courtement expliqué à mon amie que j'allais rapporter l'ours à son propriétaire qui n'était autre que l'homme que j'aime.
Je commençais d'abord à le laver soigneusement dans les toilettes. Il était vraiment sale et je me demandais ce qui avait bien pu se produire en me faisant les pires scénarios. U
Une fois la peluche propre et à peu près sèche, je me suis mise à arpenter les couloirs et les salles à la recherche de mon chéri aux cheveux et aux yeux violets, jusqu'à trouver finalement le vampire dans un coin de la cour. Je me suis donc approchée prudemment de lui.
Il semblait crispé : ses bras faisaient comme mine de serrer quelque chose. Probablement serrer Teddy car c'était comme ça qu'il le tenait le plus souvent. Les traits de son visage semblaient exprimer de la colère et de la haine. Pourtant dès qu'il a vu que je tenais son ours dans les bras, un sourire est apparu sur son visage alors qu'il me l'arrachait presque des mains. Il le serrait assez fort contre lui. Je pris alors une grande inspiration pour lui demander ce qu'il s'était passé. Il m'a répondu qu'on avait essayé de lui voler Teddy et donc qu'il avait coupé les bras à ses agresseurs. Mon corps m'a donné l'impression d'avoir été frappé par un éclair. Je le dévisageais bizarrement. Alors cela rendait plus logique le fait que sa veste était légèrement tachée de sang...
J'avais beau avoir peur, je n'arrivais ni à le détester ni m'enfuir... je n'y arrive jamais.
Mes jambes semblaient cependant trembler sous moi. Il me prit dans ses bras en me disant que ce n'était qu'à des gens sans importance qu'il avait fait cela. Je venais seulement de me rendre compte qu'il était dangereux apparemment... et sur le coup, j'ai vraiment cru qu'il allait me traiter d'idiote. Mais non.
Il m'a fait peur avec son histoire, là !
Alors il s'est excusé même si je savais parfaitement que ses excuses étaient fausses.
Il ne se serait jamais souvent vraiment excusé de m'avoir fait peur, le connaissant.
Puis il a fait la remarque que malgré ce qu'il avait fait plus tôt, j'arrivais encore à lui faire des câlins. Je lui ai dit de se taire sinon je partirais en courant et il m'a menacée de me rattraper et de m'obliger à lui faire un câlin si je m'enfuyais !
Alors avec un sourire malicieux je suis partie à toutes jambes au travers de la cour. Il m'a vite rattrapée et m'a prise dans ses bras avec force. Je ne voulais plus bouger, j'étais trop bien là. Il m'avais tellement manqué en cours que j'avais écrit son nom sur ma main.
Au bout d'un moment, je me suis amusée à lui tirer la langue. Pour mon plus grand malheur il a sorti une fourchette de je n'ai jamais su où et un cri suraiguë s'est échappé de mes lèvres. Un cri plein d'effroi. Lui riait de moi tandis que je me cachais le visage, rouge de gêne avec mes mains... Il a fait ça juste pour voir ma réaction... c'était pas sympa.