Mariée à un psychopathe [Terminée]

"Rien n'est juste."

1er janvier

Une nouvelle année commence, c'est le jour où on doit fêter le nouvel an chez Karl Heinz, le roi des vampires et père des Sakamaki et donc de Kanato, ses frères et demi frères...
C'était d'ailleurs le roi qui a choisi les tenues. Des robes vraiment ouvertes et assez eh bien... pas à mon goût. Encore heureux que Kanato est entré dans notre chambre, puisque nous sommes mariés et donc nous partageons la même chambre chez son père, comme ça il a pu rendre certaines choses plus à mon goût et moins gênantes... J'ai adoré le regarder faire. Ça avait l'air si facile pour lui... Mais j'ai déjà essayé un jour, même après tout ce que je m'amusais à faire main avec de la pâte Fimo, des dessins, de la pâte à modeler, les perles à repasser, enfin bref tout ce qui est créatif, je n'ai jamais réussi avec la couture. Même sur des petits mannequins avec une notice et comment faire. Ou plutôt je voulais le faire au feeling. Je n'aime pas quand on me dit comment faire quoi quand c'est créatif.
Enfin bref, je me suis amusée à le regarder faire. Et j'ai adoré ça.~
En quelques instants ma nouvelle robe était prête et je l'ai mise, déjà plus rassurée que les ouvertures soient plus petites et enfin avec un minimum mon style. Puis nous sommes descendus pour rejoindre le monde de la fête.
Vraiment, quoiqu'il puisse porter, je trouverai toujours Kanato d'une beauté magnifique qui me fait fondre... Il avait beau avoir un habit simple, il était tout à fait magnifique !
Quand nous sommes arrivés en bas, Karl nous regardait bizarrement. Et quand je dis nous, je ne parle pas de Kanato et moi mais plutôt de ma soeur et moi. Ma soeur est également impliquée dans cette histoire. Nous sommes deux à être des mariées sacrificielles. Mais je crois que nous ne pouvons plus nous appeler vierges sacrificielles maintenant... Nous avons des enfants. Elle trois, deux filles et un garçon et moi j'ai un petit garçon. Tous ses enfants elle les a eu avec Ayato et seule une de ses filles est née de Kino.
Notre situation est pour le moins assez complexe maintenant... Nous sommes mariés à une seule personne et avec les autres nous sommes seulement en couple. En résumé et simplement c'est ça. Donc elle est mariée à Ayato et moi à Kanato désormais. Nous n'avons plus quatre maris comme avant. Mon enfant et donc ma première fois cependant je l'ai eu avec Azusa. Maintenant je suis simplement enceinte de Kanato comme je l'ai écrit dans mon journal hier...
Enfin bref. Nous sommes allés ensembles près de Laito et au bout d'un moment je les ai laissé car Ayato les a rejoint, accompagné de ma soeur qui est partie à son tour dans la foule, et Laito a emmené ses deux frères boire de l'alcool. Je suis donc allée vers Azusa et je suis restée près de lui. Il était celui qui m'avait consolée avant que je n'aille me préparer pour la fête. Le rouquin, Laito, m'avait fait peur car je m'étais rebellée avec lui. Et je ne voulais plus que l'on me morde ou me touche après... L'étreinte d'Azusa, son sourire, sa voix, sa douceur et sa gentillesse ont réussi à me calmer finalement. Donc maintenant je ne veux plus que le rouquin à chapeau me touche.
Je parlais avec Azusa tranquillement. Si il y en avait bien un avec lequel je n'avais pas peur, c'était Azusa. Même si il y a quelques mois il m'a séquestrée dans une maison abandonnée car il me voulait pour lui tout seul... Mais je ne lui en veut pas. Je compatie même au fond. Et c'est pareil avec Kanato quand je lui ai parlé de mon ex petit ami. Je compatie aussi. Je n'arrive pas à leur en vouloir car je sais très bien que si j'en avais les moyens et la force j'aurai fait la même avec eux.
Kanato a reçu une peluche de la part d'une autre fille... Ça y est je suis jalouse. Je me suis avancée vers eux et leur ai dit si je pouvais manger avec eux puisque c'est ce qu'ils faisaient quand je suis arrivée. J'avais fermé les yeux sur le fait qu'elle lui avait fait un cadeau mais là c'en est trop. Kanato m'a répondu en me disant que je pouvais puis il s'est remit à parler avec cette fille tranquillement... Et devant moi. Désolée mais j'ai craqué là. Je les ai regardé d'une façon assez pesante pour faire passer le message mais aucun signe qui me montrait qu'il allait s'occuper de moi. Alors je l'ai regardé de haut car j'étais agacée en lâchant un "Kanato." sec. Ma jalousie a vraiment prit le dessus... Je suis pas une yandere mais quand-même... Sérieux je l'ai regardée de haut alors que je suis encore plus grande que lui, c'est incroyable et trop facile~ Non c'était pas drôle, je sais...
Et la suite est encore moins drôle. Je savais très bien que j'aurai pas dû le regarder de haut. Il s'est levé de table et a frappé sur celle-ci, me regardant de haut ensuite à son tour. Puis alors il m'a fait carrément presque un monologue à propos du fait que je dois leur obéir, que je n'ai aucun ordre à leur donner, que je suis de la nourriture et que je suis plus faible qu'eux et que je n'ai aucun droit de leur parler sur ce ton et de les regarder ainsi.
Face à tout ce que je me suis pris en pleine tronche l'un après l'autre, je ne pouvais plus parler. Alors j'ai déglutit et hoché la tête, presque paralysée de peur. Alors quand il s'est rassit, je me suis assise à côté de lui en lui tournant le dos. La fille est partie après s'être inclinée poliment vers le violet et j'ai pensé que ce n'était pas juste.
Lui, m'a répondu après avoir entendu mes pensées "Rien n'est juste." et je le conçois. Moi je n'ai rien répondu à cela. J'étais encore chamboulée de ce qu'il a dit un peu plus tôt. Il a dit de ne plus jamais faire ça car la famille allait donner encore une mauvaise image par ma faute. Pour le moment je suis pardonnée mais je ne sais pas jusqu'à quand... J'étais prête à pleurer et lui il s'amuse à me faire peur en me parlant froidement, ce qui ne manquait pas de me faire sursauter. Je me sentais vraiment pas bien. J'étais assez tendue. Puis au bout d'un moment, il s'est excusé de sa réaction dans notre chambre quand j'ai parlé de mon ex copain. Lui, s'excuser ça m'a quand-même un peu rassuré et a réchauffé l'atmosphère. Alors je l'ai pardonné, je ne lui en voulais pas et je ne pourrais jamais lui en vouloir. Je compatissais même. Mais j'ai quand-même vraiment eu peur quand il s'est mit à hurler d'un seul coup...