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C'était le lendemain du bal et Harry avait hâte de retrouver Louis. En effet, n'étant pas présent au bal de la veille, Harry lui avait encore écrit un poeme juste après le bal. Alors lorsque quelqu'un toqua à la porte, il accourut pour ouvrir et vit Louis. Il ne put donc s'empecher de le prendre dans les bras, ce qui surprit Louis, mais qui accepta ce câlin.

- En quel honneur me vaut ce câlin ? Demanda Louis.

- Vous m'avez tellement manqué. Hier soir, vous n'étiez plus avec moi. J'étais perdu. J'aurais voulu être avec vous plutôt qu'avec toutes ces femmes, avoua Harry qui se détacha ensuite de Louis.

- Pourtant, vous sembliez être heureux avec l'une d'elles, souffla Louis.

- Louis, vous étiez là ?

- Je voulais juste regarder si vous alliez bien. Si tout se passait bien pour vous. Je surveillais juste au cas où si vous aviez besoin de moi.

- J'avais besoin de vous. J'ai toujours besoin de vous. Regardez, j'ai encore écrit un poème.

Harry se dirigea vers son bureau et attrapa le poème qu'il donna à Louis.

J'ai une soeur dans notre maison - Et une autre à une haie de là. Il n'y a qu'une seule enregistrée, Mais les deux m'appartiennent. L'une est venue comme je suis venue - Et portait ma robe de l'année dernière - L'autre comme un oiseau son nid, et a construit nos coeurs ensemble. Elle ne chantait pas comme nous C'était un air différent Elle était pour elle une musique Comme le bourdon de juin. Aujourd'hui on est loin de l'enfance -Mais par monts et par vaux J'ai serré sa main plus fort Ce qui raccourcit tous les kilomètres Et toujours son fredonnement Les années parmi, Trompe le papillon ; Toujours dans son œil Les violettes reposent Moulées en ce mois de mai. J'ai renversé la roséeMais j'ai pris l'aube, - J'ai choisi cette seule étoile Parmi les nombres de la vaste nuit - Louis - pour toujours !

- Harry, souffla Louis.

- Oui ?

- Je ne sais pas ce que vous êtes en train de faire de moi avec ces poèmes, mais j'en tombe amoureux, avoua Louis.

- Je suis heureux de l'apprendre. C'était le but recherché de faire fondre quelqu'un de bonheur grâce à mes poèmes, répondit Harry plongeant son regard dans celui de Louis.

- Avez-vous trouvé la femme de votre vie ? Rétorqua Louis changeant alors de sujet.

- Heureusement, je ne l'ai pas trouvé.

- Pourtant, je me répète encore, mais vous sembliez être heureux avec l'une d'elles.

- Louis. Mon Cher Louis. Je ne suis pas attirée par l'une d'elles. Je ne le serais jamais.

- Je crois que votre mère a besoin de moi. Je vais y aller, dit Louis baissant son regard et fuyant alors du bureau de Harry.

Once in a LifetimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant