« Je rentrais de mon séminaire un jour en avance, j'étais heureuse d'enfin avoir quelques jours pour moi, pour nous. Mais qu'elle ne fut pas ma surprise quand, en pose mes escarpins sur mon parquet, une paire inconnu se trouva la. Quand mes pieds suivirent le bruit des gémissements dans mon appartement. Je me suis arrêté devant la porte, quelques minutes, qui m'ont parut des heures entières. Mais je n'ai pas ouvert. J'ai simplement suivit le chemin du couloir, allumant la machine à café, faisant coulé le liquide chaud dans une tasse en porcelaine, que tu m'avais offerte. J'ai glissé un sucre dedans avant de m'assoir sur le comptoir. Mes émotions étaient éteintes, la joie avait quitté mon corps, mais la tristesse ne parvenait pas à venir malgré tout.
La porte s'ouvrît et un rire cristalline parvint à mes oreilles. Je te vis, avec elle. Elle portait ma robe de chambre. Mes chaussons, et avait son bras autour de mon mari. Vos yeux se sont écarquillés tandis que les miens étaient vide.
- Bonjour. Dis-je en buvant une gorgé.
- Minha.. ta voix était suppliante ? Je peux t'expliquer-
- Expliquer quoi ? Que tu te tapes mon amie sous mon toit. Ce fut à mon tour de lâcher un petit rire, pas cristalline mais amère.
Vous ne saviez pas quoi répondre, elle avait repris ses affaires aussi rapidement que possible et c'était enfuit. Tu t'étais assis en face de moi serrant les mains, jouant avec nerveusement.
- Je ne comprend pas ou je n'ai pas réussi, mais soit. J'irais à la mairie demain chercher les papiers. Tu garderas l'appartement je n'en veux pas.
Je me suis levé, mais toi tu es resté là. Les bras ballants. Ma valise n'était pas défaite fort heureusement. Je suis moi aussi partie. Mais une fois dans la voiture, les larmes ont coulés sans fins. J'ai crié, hurlé, pleuré, désespéré inutilement, que tu viennes me chercher, que tu viennes me dire à quels points tu regrettais déjà, que tu me dises que tu m'aimes. Mais non, tu as simplement et purement foutu en l'air les années d'efforts que j'avais fait pour toi. Pour nous.
Allons explique moi pourquoi as-tu été obligés d'aller dans les bras d'une autre ? Faire ce que nous faisions à deux, depuis combien de temps cela dur ? Depuis combien de temps te fiches tu de moi.
Je me souviens de ce jour, le jour où on s'est rencontré. Cette salle de classe où tu t'es assis à mes côtés, tu étais timide, pas bavard, réservé. Mais pourtant dès qu'on était tout les deux, tes nombreuses barrières s'envolaient. Je me souviens du premier baiser que tu m'as donné. Du premier câlin qu'on a échangé, de la première fois que tu m'as présenté comme ta petite amie. Et de nombreuses années plus tard, de la joie que j'ai ressenti quand je pouvais enfin dire que je m'appelais Madame Min.
On avait pourtant des projets ? Une futur maison, animaux, et même enfants étaient de la partie. Je m'efforçais de toujours mieux m'appliquer à mon travail, pour nous offrir un avenir meilleur. Ma vie ne tournait qu'à rendre la tienne meilleure. Peut être nous n'étions pas fait pour finir notre vie à deux, même si je pensais que oui.
J'espère sincèrement, que malgré tout ce que tu as pu détruire en moi, malgré tout le mal que tu m'as fais, tu seras heureux. Je t'aime, et je t'aimerais sans aucun doute jusqu'à la fin de ma vie, Yoongi.
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