CHAPITRE 19 - UNE JOURNEE PRESQUE PARFAITE

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Je sais qui c'est passée
Nous sommes rentrés à la villa
Vers 5 heures, je me réveille .
S et X se disent en revoir.
Je ne peux plus me rendormir .
Une idée me monte au cerveau
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Je n'arrive pas à me rendormir. Je pense que ça se remarque . Je soulève mon drap , j'aperçois que je suis en pijama . Il s'est occupé de moi, comme d'habitude.

Je me redresse , et je tourne ma tête vers la lampe de chevet qui se trouve à coter de mon lit . J'allume , et j'aperçois un carnet bleu . Melissa ...

Ce fameux objet donnée par ma sœur quelques heures auparavant sans mon consentement. Étant réveillée , je parviens à le prendre en m'installant confortablement sur mon matelas en remettant ma grosse couverture sur mon corps froid . J'ouvre la première page , il est inscrit en gras : Pour Eva López, de la part de ton frère Zhino , ça reste entre toi et moi . Je t'aime malgré tout . Ces mots me touchent sans le vouloir ,des larmes s'échappent . On ne choisit pas sa famille , pas vrai Zhino ? Je me lance dans la lecture écrit par lui-même .

Des heures coulent , j'apprends pleins de choses sur X , S , mon père ... dont je ne suis pas en mesure de révéler pour l'instant . D'un coup, mon alarme se met à hurler dans la pièce , je ferme le livre , éteins cette machine à bruit et je descend en pyjama dans la cuisine .

L'horloge affiche 10 heures , le temps passe vite , pense-je . Je suis assise sur la chaise , mon téléphone à la main et l'autre tient des baguettes contenant du wakamé. Je surf sur les réseaux sociaux et m'informe sur les articles de presses quand des pas s'approchent près de moi . Mon garde me salut avant de m'interroger .

- Cheffe , je cherche une serviette de bain , vous l'aurez vu ?

La bouche pleine , je décide de tourner ma tête vers sa direction afin de lui communiquer que je n'en sais rien et je regrette d'avoir la tourner, putain . Je crache ma nourriture sur la table, il manque plus que je m'étouffe, je sens la chaleur montée en moi , je détourne rapidement mon visage vers mon téléphone .

Elle est grosse , Seigneur Marie Joseph

- Votre plat est bouillant ? Me demande-t-il

Je fais signe que oui  en restant dos à lui, même si c'est un plat qui se mange froid . Il ne se rend pas compte de son comportement, il est nu devant moi . Comment c'est possible .

- J'y vais haha je me demande où est cette serviette ... , il s'éloigne de la pièce .

Ma parole, il le fait exprés 

Je souffle un bon coup en reprenant mes esprits quand le garde entre de nouveau dans la pièce avec une serviette cette fois-ci, en m'annonçant que cette après-midi, nous sortons dans un restaurant italien .

Ce restaurant italien se nomme la «Milano » , et il est tenu par des amis de longues dates à X . Il est italiano-coréen, et le fils du patron a étudié au lycée avec lui . Depuis cela, ils sont toujours en contact malgré les chemins différents pris mais X m'accompagne souvent là-bas, car cela lui permet de prendre des nouvelles de son précieux ami , ainsi que parler sa langue paternelle .

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13h30

Nous sommes devant le restaurant . Belle devanture. Certains se font recaler car ils n'ont pas de réservations . Dommage ou certains n'ont pas le pass sanitaire . Des cons qui n'ont rien compris . Heureusement que les masques ne sont plus obligatoires dans les lieux publics et privés . Je respire à tout va . C'est maintenant notre tour, une serveuse nous demande le nom de notre réservation quand une voix masculine surgit .

LA CHEFFE MUETTE (CORRECTION EN COURS)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant