3 - LOPEZ

2 0 0
                                    

**

Mériter d'appartenir avec le gang est signé avec le Diable.

Même Satan est choqué des atrocités qu'il voit.

**

Pendant ce temps, dans la villa de López

RENOS LOPEZ

Ma fille ne doit pas tarder. Il est 15h30 sur l'horloge, et elle est en retard de trente minutes. Une irritation sourde m'envahit. J'espère qu'elle a une bonne excuse. Nous avons été clairs sur l'heure : 15h ! Pas plus, pas moins. Il y a bien une chose que je hais : les retards

Assis derrière mon bureau, je me sers un verre de whisky, le liquide doré glissant lentement dans le verre, apportant un peu de réconfort à mon impatience. Je prends une gorgée, appréciant la chaleur qui m'envahit, mais la tension reste palpable. Je m'assois dans mon vieux fauteuil en cuir en fixant ce tableau posé sur le bureau.

-Elle manque, chuchote-je

Soudain, la porte s'ouvre et un servant entre dans mon bureau. Je tourne mon regard vers lui, mes yeux se plissant légèrement. Il se tient là, hésitant, attendant mon accord. Après un moment de réflexion, je lui fais un signe de tête, l'autorisation de parler. Je suis curieux de savoir ce qui pourrait justifier son intrusion dans ce moment de tension.

- Maître López, votre fille vient d'arriver.

Je me redresse immédiatement, une lueur d'espoir traversant mon esprit.

- Seule ou avec les gardes ? J'espère qu'elle est accompagnée de S.

Un silence s'installe, et je vois le servant baisser la tête. L'impatience monte en moi, bouillonnante.

- Répondez, ordonne-je, ma voix s'élevant légèrement.

- Il manque votre garde, ajoute-t-il, hésitant, comme s'il craignait ma réaction.

Klaus ne les accompagne pas ? Une inquiétude sourde m'envahit. Que s'est-il passé ?

— Partez les chercher, dis-je d'un ton acéré. Je suis pressé.

L'angoisse me serre la poitrine. Je n'aime pas l'incertitude, et l'absence de mon garde me laisse présager des complications.

Le servant se tient là, légèrement voûté, son regard fixé au sol, comme s'il cherchait à mon regard. Ses traits sont marqués par une certaine anxiété, les ombres sous ses yeux trahissant des nuits sans sommeil. Il porte un uniforme sobre, bien repassé, mais il est déjà légèrement froissé.

Sa voix est basse, presque tremblante, quand il m'adresse. Chaque mouvement qu'il fait est empreint de précaution, comme s'il craignait de déclencher ma colère.

Il sait qu'il doit m'obéir, car il peut avoir des conséquences désastreuses. Malgré son dévouement, une lueur d'inquiétude brille dans ses yeux lorsqu'il réalise que Klaus, mon garde, est absent.

Bon chien devient bon serveur.

**
Chaque membre est attitré à un garde du corps

Il a ordre d'obéir, et de se donner vie pour protéger
**

LA CHEFFE MUETTE (CORRECTION EN COURS)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant