CHAPITRE 24 - L'ARRESTATION

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Je ne regrette pas .
Il ne faut pas.
C'était merveilleux .
La fin est proche X .
Nous nous aimons .
Nous avons tout les deux ...
Un objectif.
Celui de nous s'entretuer.
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Il fait chaud . Mmh. Les premières lueurs de l'aube me réveillent . Mon regard se pose sur les plats préparés de la veille. Nous n'avons point mangé. Finalement, la nuit a été torride . Je n'ai pas de mal à sortir du lit mise à part que son penis est à l'intérieur. Délicatement, je l'enlève . Il bande dès le matin . Merde, c'est pas mon problème. Je me lève , la tête dans le cul . X ronfle discrètement. Comme c'est séduisant. Ce matin , je veux être seule , et quoi de mieux que sortir prendre l'air en ville . Je sors de sa chambre et je m'habille dans la mienne . Je me vêtue d'un bas noire , un haut noire avec un gilet Adid@s de la même teinte , enfin une casquette noire . J'applique un peu de rouge à lèvre , et me maquille très légèrement. J'attache mes cheveux .
Magnifique chignon , me regarde dans la glace .

Avant de partir en ville , je me sers dans le frigo . Marc fait le stock de Caprisun , et m'en tend un . Je lui remercie . Tout de même , je lui annonce mon programme de la journée si X lui demande à son réveille . Il grimace en comprenant de qui je parle . Il ne l'apprécie pas , alors . Sur ce , je quitte la Villa . Je décide d'y aller à pied et de laisser la voiture dans le garage . Après tout, je dois réaliser mon objectif de pas de la journée . 20 000 putain de pas .

Les passants ne me calculent pas . Mon identité est protégée . Le problème d'être dans un clan réputé , c'est que les gens se méfient de vous et s'éloignent car ils sont craintifs . Je veux communiquer, échanger et prouver que je ne suis pas ce genre de personne qui massacre tout le monde car j'appartiens à un clan . Surtout quand j'en suis exclue involontairement. Je sirote mon jus en me baladant dans la rue . Il fait beau . Le ciel est bleu , aucun nuage à l'horizon. Quand il fait beau , c'est mauvais signe . Il ne m'arrive que des malheurs quand le temps n'est pas merdique . Ça me perturbe . Je continue d'avancer tranquillement. Au loin , des voitures de polices sont arrêtées. Je peux même dire que ces voitures sont vides . Une personne subit un vol , ou un harcèlement à ce moment , comme d'habitude. Je ne dois pas m'en préoccuper.
Putain , pourquoi fait-il beau temps ...

- Madame ! , m'interpelle une voix d'homme .
Qui ose me faire chier ?

Je pose mon pied par terre , et me retourne à moitié vers la voix . Je me fige face à l'uniforme du monsieur . Un bleu . Ils sont deux . Ma boisson me lâche des mains . Je ne pense qu'ils sont là pour un événement grave . Je n'ai pas à me sentir coupable de quoique soit, car je ne suis pas encore une meurtrier . X est encore vivant . Mon cœur bat tellement vite , c'est pas possible il va me lâcher à un moment où un autre . Les deux agents s'approchent petit à petit de moi . Ils n'ont pas l'air de plaisanter , l'un est largement plus jeune que l'autre .

- Nous souhaitons parler , dit l'autre homme .
En langue de signe du con ?

Celui-ci me semble jeune pour être promu policier . Peut-être un apprenti. Il est mince , et sa voix tremble à chaque instant . C'est un joli petit blond qui se trouve là. Il est à coter de l'autre monsieur , qui lui est grand et costaud . Je regarde à droite , j'ai une ouverture qui s'offre à moi . Je me mets à courir quand le policier baraqué m'attrape sans rancune . Il n'hésite pas à me mettre les menottes . Aïe . Le batard serre jusqu'à l'os . Je ne comprend pas qu'y se passe . Fichu de beau temps .

- Vous êtes en état d'arrestation pour avoir tuer votre garde du corps .
Avoir baiser plutôt ?

Malgré tout, je grimace devant eux . A l'aube , j'ai regardé son visage , même déposé un bisous digne d'une petite amie . Il est vivant . Je dévisage l'un comme l'autre jeune apprenti . Je sais qu'ils ne lâchent pas l'affaire . Ils sont si persuadés que cela .

- Vous niez ? , demande le même agent .
Surtout que je ne peux parler ni faire des signes .

Étant muette . Je leur montre mes mains , il se marre tandis que le jeune m'observe attentivement. Je secoue avec mal mes mains , mais les menottes me serrent tellement . Je panique . J'abandonne, et je laisse par céder . Le blondinet sort un papier de sa poche . Monsieur San 2.0 ? Il tend une photo vers moi . Il hésite , et tremble comme un petit moineau . Il a peur de qui , son supérieur ou de moi .

- C'est bien vous sur la photo ? , en me montrant une image .
Ne me dite pas que j'ai des problèmes de vues .

Je suis choquée , outrée et déçue en voyant la personne prise en photo . Comment peuvent-ils confondre ma personne avec celle-ci . Il approche la photo , à croire que je suis aveugle . Honteux . Contre toutes attentes , ils pensent à 100% que je suis dessus , et mon garde du corps est mort . La seule personne qui est décédée entre mes mains est l'unique Marguerritte Dumas , et personne ne sait que je suis derrière ce crime . Maintenant je suis accusée d'un crime que je n'ai pas encore réalisé . Sincèrement, si X est mort, et j'en suis la meurtrière , aucun Homme ne peut me juger car je suis douée pour cacher les corps . La réalité reprend le dessus , je hoche la tête de gauche à droite . Je ne suis pas , je le reconnais quand même . Le jeune baisse la tête , il range la photo .

- Vous mentez , prononce l'Agent .
Toi t'es con ma parole .

- C'est vous ?, chuchote le petit .
Non.

Les larmes montent . Je cède mon corps , dépêchez-vous . Je n'en reviens pas comment des policiers tels que, ne sont pas capable de faire leur travail correctement. En ce moment, des viols , des vols , des meurtres se font , et ils préfèrent être ici pour une fausse affaire . Il me prend par les menottes , je supplie malgré tout de me lâcher . C'est si gênant , d'être arrêter devant une foule . Ils nous filment . X va voir , stupide que je suis . C'est trop tard , l'homme a plus de forces . Le petit blondinet me tient à l'épaule . Les deux me tiennent par les côtés .

- Luna Lopez, vous êtes priée de garder le silence .

Je suis Eva Lopez , bande de chômeurs .

Nous nous dirigeons vers la voiture . C'est la première fois que je rentre dans un commissariat. Passionnant.

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Effondrée .
Enfermée .
J'attend .
Je suis dans le noire .
Combien de temps , je suis ici ?
1 jour ? 2 jours ?
Personne se préoccupe de moi .
Luna a pris mon identité ?
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LA CHEFFE MUETTE (CORRECTION EN COURS)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant