Notre Belle Histoire. {TOME2} PATRICK Fiori X GARANCE Thenault

Chapitre 27

{point de vue Luca}

Des amis à nous nous on rejoint, on décide jouer au foot sur la place, malgré tout, j'en oublie l'heure de rentrer, malgré que la nuit n'est pas encore tombé, le ciel est à peine un peu moins clair.

Shana : « Luca? C'est pas ton téléphone qui sonne ? »

Moi : « Si si, mais ça va, c'est pas grave ! Continuons de jouer ! »
Dis-je en lui faisant la passe.

Shana : « Et si c'est tes parents ? Si tu ne réponds ils pourraient te punir, et on pourrait plus se rejoindre comme aujourd'hui ! »

Moi : « Mais non aucun risque ! Ça peut attendre cinq minutes ! »

Lisandru : « Enfin... ça fait quand même deux fois que ça sonne ! »

Je souffle.

Moi : « Vous êtes grave relous. Vraiment. »
Dis-je en partant chercher mon téléphone que j'ai laissé sur le banc. Un appel de ma mère, et un de mon père. Alors que j'allais envoyer un sms, mon père me rappelle. Je réponds.

Moi : « Allô? »

Patrick : « Enfin tu réponds ?! J'aimerai que tu nous réponde de suite quand nous t'appelons ! T'as un téléphone c'est fait pour ça non?! Qu'est-ce que tu fais? Tu nous avais promis de rentrer avant la nuit! »

Moi : « Oui... ça va c'est bon... dix minutes c'est pas la mort ! On est entrain de jouer au foot et j'avais pas le téléphone dans ma poche. Et puis il fait même pas nuit ! J'ai encore une bonne heure avant que la nuit tombe! »

Patrick : « Ne me réponds pas sur ce ton Luca. Dans une heure, je veux que tu m'envoie un message pour me dire que tu rentres. »

Moi : « Pfff... d'accord. »

Je raccroche avant de reposer mon téléphone et de repartir jouer.

{point de vue Garance}

Patrick pose son téléphone.

Moi : « Alors ? »

Patrick : « Monsieur jouait au foot avec ses amis, alors forcément, il pouvait pas répondre dit-il! »

Je ris légèrement.

Moi : « Je pense  qu'on qu'inquiète un peu trop pour notre fils. Il n'est pas en sucre après tout. »

Patrick : « Ce n'est pas être inquiet, c'est juste s'assurait qu'il va bien, qu'il est pas entrain de faire des conneries. C'est être protecteur. »

Moi : « Peut-être oui. Mais un peu trop. »

Patrick soupire avant de s'assoir.

Patrick : « Bon okay... j'avoue... que parfois... on dépasse un peu les bornes. »

Moi : « Un peu? »

Patrick : « Beaucoup. »

Je ris avant d'aller chercher deux bières, une pour Patrick et une poire moi et m'assoir à mon tour.

Patrick : « Merci. »

Moi : « Qu'est-ce que t'as ? »
Dis-je en le voyant observer dans le vide.

Patrick : « Moi? Rien. »
Dit-il avant de boire.

Moi : « Oui. Bien sûr. »

Patrick : « C'est juste que si il lui arrivait quelque chose je me le pardonnerai jamais. »

Moi : « Qu'est-ce que tu veux qu'il lui arrive ? Il est avec ses amis, sur la place  du village, ce n'est certes pas le plus petit village, mais ce n'est pas non plus un grand village, encore moins une grosse ville avec des milliers d'habitants. On connaît plus ou moins tout le monde, dont certains qui habitent vers là où ils se trouvent tous. Alors si y'a le moindre soucis, crois-moi qu'on le saura, et puis... et puis après tout il ne lui arrivera rien! »