De temps en temps la fenêtre me rappelle le ciel.
Tant mieux d'ailleurs, j'ai besoin du bruit qui vient des gens "d'en bas" pour me motiver.
Si n'importe qui découvrait ce que je développe ici je me ferais sans doute étriper.
En attendant, je fais des découvertes fantastiques, et de temps à autre elle impliquent de faire "s'arrêter" un coeur.
(On ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs).
Au fur et à mesure, j'ai réussi à créer plusieurs systèmes basés sur la science et sur le mana, mais je n'en aurai "sûrement" pas l'usage, n'est-ce-pas ?
(Il ne faut jamais dire jamais).
Ce soir, il faisait encore froid, alors j'ai décidé de fermer, pour la première fois depuis plusieurs mois peut être, la fenêtre du laboratoire.
Alors que je me penchais pour attraper la poignée, j'aperçus une foule amassée aux pieds du bâtiment.
Je n'ai plus le temps de m'enfuir, donc.
(La meilleure défense, c'est l'attaque).
J'ai posé en face de la porte de la pièce dans laquelle je me trouve des tourelles automatiques, pour ralentir mes assaillants en cherchant une solution :
Un parachute ? Une montgolfière ? Rien ne semble crédible et j'entends déjà une émeute dans les escaliers.
Un tank serait pratique, mais je n'ai rien des pièces nécéssaires et pas le temps de construire quelque chose de pratique.
Des cris et des coups, derrière la porte, me rappellent que je n'ai en aucun cas le temps de me perdre dans ces pensées. Les gonds de la porte cèdent, et avec eux la porte s'étale vers l'intérieur.
De nouveaux cris retentirent, et un sourire de fierté et de joie mélangées se dessine sur mes lèvres.
Lèvres qu'il me fallu essuyer plusieurs fois alors que les tourelles que j'avais placé en désespoir de cause, celles que j'avais à peine testé, réduisaient en charpie mes ennemis.
Le sang giclait à travers toute la pièce, et même les cadavres n'obtenaient aucune pitié de la part de mes machines.
Le massacre fut bref, et le couloir était déjà vide depuis longtemps quand j'éteignis les machines assoiffées de cibles de chair.
(peut être ai-je créé mon nouveau chef-d'oeuvre...)
YOU ARE READING
Prose and poetry
PoetryProse and poetry, feelings and speech in text. I wanted to live as a human, But never never really was a man.