L'entente secrète (6)

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La voiture reprit la route avec un Mélissa totalement déroutée. Pendant tout le trajet, elle restait inerte sans même prononcer un seul mot. Il fallait qu'elle règle le problème avant que ça n'envenime. En effet, elle ne sait comment régler celui- ci sans que les invités à la maison ne soient perturbés. Connaissant ses parents, ils vont vouloir la narguer si elle ne se plie pas à leur volonté.


Depuis l’âge de seize ans, on la dorlotait comme un bibelot. Elle avait été condamnée à passer toute ses journées comme dans une sorte de prison, et il n’avait cessé de maudire son sort. « Oh ! Que c'était déplaisant ! Allons ! dit-elle d’un air toute triste et toute mélancolique. Decidant d'aller de l'avant , elle prit le combiné qui était près d'elle et composa le numéro qui y était inscrit.

Une voix chaude la répondit à l'autre bout du fil et la rassura. Visiblement, il y avait longue file d'attente pour cet emploi d'après les informations et ce qui l'inquiétait c'était son manque d'expérience qui l'importunait car elle risquerait de se faire écraser... Ayant obtenu l'adresse, elle se résolut à s'y rendre dès le lendemain après s'être retournée pendant longtemps sur son siège.
 
Elle descend de voiture et s’arrête un instant pour contempler la tour qui se démarque des autres bâtiments.  Celle-ci, de multiples étages, appartenait aux " Entreprises London ". À côté, se dressait les bureaux des entreprises London. Dans la première partie, l'espace était attribué à traiter les documents relatif à l’entreprise et le seconde étage abritait les appartements privés du PDG, en l’occurrence : Ralph London .

L'entreprise avait plusieurs entrées pour y accéder. Je prends le premier accès où il était écrit sur un écriteau " Bienvenue aux entreprises London". Je me dirige vers celui du second tout en faisant signe de la main aux responsables du personnel après m'être informée du bureau des informations. 

En prenant la porte à gauche, au fond du couloir, son attention fut attirée par une porte en bois sombre où était assigné l'inscription :  Administration des affaires.
La décoration qui y régnait était importée d'outre-mer.  Des carreaux de perle faisaient ruisseler le sol où des vases, délicatement déposés soutenaient des bouquets à peine livrés. 

Je m'apprêtais à échanger quelques mots quand on me fit signe d'entrer.  Après un long moment, on m'introduit dans le bureau de Ralph. Je me glisse à l’intérieur attendant que l'on m'ordonne de m'asseoir.

Entre deux larmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant