L'entente secrète (8)

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C'était une journée très fatigante et agitée pour Mélissa qui n'avait pas estimé le travail aussi difficile. Elle était partie de sa maison à 7 heures du matin pour réaliser sa dernière semaine de stage. Arrivée à destination, elle était impatiente de retrouver les stagiaires surtout Lysie, avec laquelle elle sympathisait tout le temps

La porte s'ouvre et avec un regard presqu'impertubable, je déposai un document qui était entre mes mains sur le bureau. Je fus distraite un peu par la chaleur qui consumait tout à cette période de l'année.

C'était la secrétaire qui venait de rentrer. Elle la connaissait suffisament depuis un bon moment Lysie pour savoir quand elle fait cette tête d'enterrement, que quelque chose n'allait pas. Elle lui fit signe d'avancer et son expression se transforma en une indicible tristesse. Et dans l'nstant d'après, s'ensuit des pleurs dont elle ne saurait expliquer l'origine.

En cette circonstance, Lisa ne savait quelle attitude adopter étant qu'elle n'y a jamais fait face auparavant. Quelles que soient les explications qu'elle pourra donner, cela ne saurait atténuer la douleur qui la démangeait de l'intérieur.

Elle lui parle en lui tapotant l'épaule.« Je détourne la tête et tapote les plis de ma jupe avec hauteur.

Mélissa : Voyons Lysie ! Qu'est ce qui ne va pas ?

Lysie : Je m'excuse de vous déranger mademoiselle Mélissa mais dernièrement je me sens en train de décomposer.

Mélissa : Mademoiselle Lysie, peu importe les problèmes que vous avez. Sachez que le courage est la meilleure option d'en venir à bout. Je te soutiendrai Lysie si vraiment tu veuilles m'en parler.

Lysie : merci mademoiselle mais ça ne se reproduira plus. Je vous laisse.

Sitôt l'incident terminé, Lisa reprit le travail. Tous les documents assignés qui faisaient un tas dans son casier, avaient été envoyés au bureau des ressources pour révision. Une bonne partie de ses tâches fut finalisée de très tôt. Et quand Ralph London voulait vérifier sa compétence et sa rapidité au travail, celui-ci fut tombé des nues. Premièrement, les dossiers ont été remis à temps à la direction de l'entreprise et secundo en termes de vigilance et d'esprit d'équipe, les autres employés ne sauraient la rivaliser.

Elle émit un sourire de satisfaction. Ralph London la regarda aussitôt, remarqua son expression et sourit. Quand il riait, c'était comme un dieu importé tout droit d'un conte de fée. Il avait l'air de quelqu'un qui en sait plus long qu'il ne le dit.

Je deviens rien qu'en le voyant comme ça timide et réservée. Mais j'ai fait tout mon possible pour ne pas paraitre discourtois en me parlant à moi-même, pour me calmer les nerfs. Ralph finit par rompre le silence.

Ralph : Mon dieu ! Comme vous êtes rapide. Je n'aurais pas fait mieux en deux jours.

Mélissa : merci monsieur j'en suis flattée.

Cependant, elle était sur la défensive même si les employeurs n'ont pas cessé de tarir d'éloges à son encontre. Les rumeurs qui circulaient , laissaient penser tout autres sur certains d'entre eux. Plusieurs des employés se plaignaient du caractère masochisme de ce dernier en l'occurrence Ralph. Elle lui restait tellement à prouver dans cette boîte que ces éloges quoique méritoires ne lui importaient peu.

Plus tard dans l'après-midi à l'heure où les derniers rayons de soleil disparaissaient à l'horizon, en empruntant la ruelle se situant à proximité de chez elle, cette dernière remarqua tout près le Rolls Royce de Sir Donald garée devant la maison.

La voiture crépitait de mille-feux. C'etait le dernier modèle, la dernière version flambant neuve que toute personne rêvait de posséder. Mélissa s'imagine déjà être au volant de l'une d'entre elle et promet de s'en approprier une sitôt qu'elle aurait suffisamment gagné d'argent.

Ce qu'elle voulait par dessus tout c'est montrer à sa famille que cette experience valait la peine d'être vécue. Comme c'était important d'être libre , de dépendre de soi-même ! Celle-ci émit une vague salutation en rentrant. Plusieurs personnes étaient assises dans le salon et la conversation allait bon train. Désormais, elle ne pouvait perdre une minute de son temps. Elle se devait être calculatrice dans ses choix quoi qu'il en coûte.

Plus tard, assise dans sa chambre, devant la fenêtre ouverte, Mélissa révisa les derniers documents du lendemain.

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 07, 2022 ⏰

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