Les raisons pour lesquelles je te hais

11 - "Respire."

Avertissement : ce chapitre entier est classé 'Adulte' et est très descriptif. Donc si ce n'est pas votre truc, ce que je comprends aisément (ayant moi-même du mal à écrire ce genre de scènes en français et étant incapable d'en lire en français également), n'hésitez pas à passer ce qui se trouve entre les deux *emoji flamme*.

***

Ils s'embrassent pendant un long moment. Un très, très long moment. Le fait est que pour la première fois peut-être, ils ont tout le temps du monde.

C'est drôle, Clarke avait toujours imaginé que leur premier baiser, leur première fois, leurs premiers mots d'amour se produiraient au bord d'une autre fin du monde. Comme si Bellamy et elle ne pouvaient pas exister ensemble s'ils ne se battaient pas pour leur vie et celle de leur peuple.

Ils se battent encore pour une vie ce soir. Pour celle de Clarke. Pourtant, d'une certaine manière, ça ne ressemble pas à un combat. C'est doux, lent, sans hâte. C'est tout ce que Clarke n'aurait jamais pu imaginer pour eux.

Elle a déjà passé quelques heures à découvrir son corps en le dessinant au pinceau, mais elle recommence en l'explorant avec ses mains cette fois. Elle laisse traîner ses doigts sur sa peau sombre, se délecte de la sensation de ses muscles puissants sous ses paumes, souligne ses bras, ses épaules et son dos comme si elle ne pouvait pas s'en passer. Elle ne peut pas s'en passer.

Bellamy ne semble pas pouvoir se passer d'elle non plus. Il soupire contre sa bouche quand elle effleure son ventre et glisse de plus en plus bas.

"Qu'est-ce que tu fais ?" demande-t-il, la voix éraillée.

"Je veux te toucher", répond-elle, audacieuse et confiante. D'après ce qu'elle pressent sous la ceinture, c'est ce qu'il veut aussi.

"On a le temps."

"Mais nous devons mettre de la peinture partout."

"Je dois mettre de la peinture partout. Toi, tu as le rôle le plus facile, tu dois juste rester tranquille."

🔥🔥🔥

Pas question. Il rit quand elle enroule ses jambes autour de sa taille et les tourne sur le matelas pour se retrouver à califourchon au-dessus de lui. Elle l'embrasse avant qu'il puisse protester, glisse sa langue sur sa lèvre inférieure. Il s'ouvre à elle tout de suite, la laisse approfondir leur baiser comme elle le souhaite, gémit quand elle mord légèrement la chair. Ses grandes mains parcourent son corps avec révérence, répandant leur chaleur partout sur sa peau jusqu'à ce qu'un feu brûle en elle qu'elle ne peut plus contrôler.

Il rompt le baiser quand elle roule ses hanches contre son entrejambe. Son membre gonflé effleure son centre de la meilleure façon qui soit, ce qui la fait soupirer et recommencer.

"Clarke-."

C'est déjà tellement bon, de l'avoir contre elle, de sentir sa peau sur la sienne, son odeur qui l'entoure. Elle ne peut pas attendre de l'avoir en elle. Mais elle est toujours malade et fatiguée, même avec l'excitation qu'elle ressent. Bellamy la sent faiblir, entend comment elle s'essouffle rapidement.

Il pose des yeux inquiets sur son visage quand il appose sa main sur sa taille et murmure :

"Laisse-moi m'occuper de toi."

Elle acquiesce et le laisse l'aider à s'allonger sur le matelas. Elle tente de ne pas rougir sous la ferveur qu'elle peut lire dans son regard, mais gémit quand il commence à effleurer sa peau de ses mains et lui murmure combien elle est belle.