Chapitre 17

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-Je n'ai pas compris tu as réussi à fabriquer un traitement?

Avant qu'il ne puisse répondre, les portes s'ouvrent sur la pire personne au monde, rien que de le voir j'ai envie de l'étriper. Il s'agit de Tony.

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-Bien le bonjour. Dit-il avec son sourire séducteur.

Il part s'asseoir à côté de ma mère soit en face de moi, de sorte à ce que la table puisse nous séparer si un vilaine pulsion me prend.

-Voila, la dernière personne que nous attendions.

-Tu te rends compte que cette personne à mis ta fille dans le coma.

-Écoute. Dit mon père en me prenant mes mains. C'est moi qui ait dit à Lucas de t'injecter ce traitement, je savais ce qu'il allait se passer, et je devais te mettre à l'abri. Malheureusement, les agents de police t'ont trouvé avant les nôtres ils t'ont donc amené à l'hôpital le plus proche. Et c'est de là qu'est partie l'épidémie, certains policiers ont été infectés, et on propagé la maladie. Je ne pouvais pas faire disparaître ton cas ,alors que la situation dans les hôpitaux était incontrôlable. Et dès que toute les installations à l'hôpital ont cessé de fonctionner, j'ai pensé que les machines qui t'avaient maintenu en vie avaient cessé et que tu étais morte. A ce stade nous ne sortions presque plus de notre abri , et nous économisions nos vivres.

-Tu m'aurais laissé mourir. Je me lève et commence à repartir vers les portes mais les gardes ne sont pas du même avis il me force à me rasseoir.

-Calme-toi ma princesse. Nous sommes ici car ta mère et moi avons plusieurs choix à te proposer.

-Jamais je n'accepterais un contrat avec vous.

Sans que nous l'ayons vus venir ma mère se lève et me donne une claque qui résonne dans la pièce. Plus personne n'ose parler pendant que je lui jête un regard noir. Elle se rassoit, en reprenant son doux sourire.

-Maintenant jeune fille, tu vas nous écouter, soit tu collabores et tu es avec nous soit tu es contre nous et tu n'as pas envie de savoir ce que nous sommes capable de faire.

Je me lève, Lucas fais de même et commence à se déplacer vers moi, je ne fais pas attention à lui et je cris:

- Mais Papa vient de dire que "cette affaire est réglée", vous n'avez plus besoin d'aide parce que d'après ça j'en déduis que vous avez trouver un traitement.

-Nous avons bien réussi à créer un traitement mais nous ne savons pas s'il est vraiment sûr. Nous avons décidé de commencer le début du traitement, sur des cobayes mais il nous faudrait un échantillon ou nous savons que la transformation a été stoppée, pour comparer, comme un échantillon contrôle tu comprends? Me demande mon père.

Je réalise trop tard que Lucas m'a encore injecté quelque chose dans le bras. Décidément, chez lui c'est une habitude. Alors que ma tête commence à tourner, Lucas me rattrape et m'assoit sur la chaise. Mon père se retourne et sort d'un des tiroirs de la commode un tube et une piqure, il la plante dans la veine de mon bras et extrait du sang alors que mes yeux se ferment.

Le loup de laboratoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant