Chapitre 6

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Après une heure de barricade je finis de tout boucler, plus rien ne peux rentrer mais ça signifie aussi que plus rien ne peut sortir. Je m'allonge dans mon lit et commence à réfléchir sur les derniers évènements. Je sais qu'au vu de toutes les choses qui se sont passées, les routes, les pillages.. j'ai dû rester dans une sorte de coma et je ne sais pas combien de temps. Mon dieu, est-ce que mes parents vont bien? Et pourquoi il n'y avait personne à l'hôpital à part moi? Je m'endors sur ces dernières réflexions.

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Je me réveille toujours accompagné de mes trois plus grands compagnons. La faim, la soif et la solitude. Mais il y en a un quatrième qui arrive, l'odeur. Je commence à puer. Je me lève et me dirige dans la salle de bain pour vérifier si l'eau fonctionne, même si j'en doute fortement. Et ma théorie se confirme quand je tourne la poignée de la douche et qu'aucune goutte ne sort, Génial. Je décide donc de fouiller quand même dans mes placard en espérant que tout n'a pas été dévoré par je ne sais quel animal. Putain je vais crever de faim. Et vu les bruits que j'ai entendus hier soir, je ne vais pas me risquer à aller dehors sans armes.

Fort heureusement, je trouve quelques rations comme des biscuits, des bouteilles d'eau... Je remercie mon père de m'avoir acheter un fusil, après m'être fait cambrioler. J'ai aussi trouvé des vêtements et surtout un sac à dos. Bon vu que les animaux sont attirés par la nourriture, je laisse la plupart de mes biscuits et de l'eau dans un placard. Je change de tenue et je pars vers l'aventure.

Je me rends dans un supermarché, sur le chemin je n'ai pas eu de problèmes , je n'ai rien entendu. J'ai réussi à récupérer des petites choses. Puis je me dirige vers mon lieu de travail, je me demande si je vais croiser quelqu'un et j'espère surtout voir mes parents. Ou voir l'autre débile de Lucas.

Au bout d'une matinée j'arrive enfin au laboratoire. J'ai extrêmement mal aux pieds , je décide de m'arrêter pour manger, me reposer et rentrer dans le laboratoire. J'ai cherché pendant une heure, une putain d'heure gagé je n'ai rien trouvé. En passant dans un couloir je m'arrête devant une porte. je l'ai connu, c'est celle qui mène à l'aile qui m'est interdite. Quelque chose m'intrigue, elle a été défoncée. Je décide donc de l'emprunter, j'arrive dans une partie que je ne connais pas et une odeur putride me monte au nez.

Dans un tournant, je crois vomir devant moi il y a des corps de chercheurs, d'agents de sécurité et d'autres qui n'ont pas lieu d'être dans ce laboratoire. J'enjambe les corps en mettant mon nez dans mon coude. Je pousse une porte et arrive dans une pièce ou il y a un lit des toilettes et c'est tout, le strict minimum pour que quelqu'un survive. Parce que je suppose que sa nourriture devait être emmenée par le personnel. Mon dieu et dire que tout ça se passait dans mon laboratoire.

Je m'approche un peu plus du lit, et remarque qu'il y a quelques dessins sur le mur. Il y a des symboles bizarres mais surtout en analysant les dessins je commence petit à petit à comprendre ce qui s'est passé. Je vois un bébé arraché à sa maman. Ensuite, des chercheur, je suppose puisqu'ils portent des blouses comme moi je portais il a quelque temps. Ils sont dessinés avec une piqure qui touche le bébé. Et puis les images commencent à changer, l'enfant devient grand. Des chercheurs ont l'air de lui donner des médicaments ainsi que des piqûres qui sont plantées dans le bras de la personne dessinée, je pense qu'il s'agit d'un homme. Il reste encore un dernier dessin, l'homme se transforme en une bête, je n'ose pas y croire mais ça ressemble à un loup. Je m'assois sur le lit, pour digérer les informations.

Déjà, j'ai l'impression d'avoir collaboré à tout le mal que j'ai pu faire à cette personne. Et puis je n'ose pas croire que dans ce laboratoire , ils ont créé un loup, c'est inimaginable. Je tourne la tête sur le bout du lit. Et trouve le dossier médical accroché. Je le prends et lis que le nom du sujet est "XH5-1". Ces dernières lettres me font écho. J'ai utilisé une matière appelée XH5-1 dans mon traitement. Et l'autre con, me l'a injectée. Alors que je commence à assimiler la nouvelle, j'entends un cri d'animal. Je suppose qu'il s'agit d'un loup.

Le loup de laboratoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant