Chapitre 18

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Je réalise trop tard que Lucas m'a encore injecté quelque chose dans le bras. Décidément, chez lui c'est une habitude. Alors que ma tête commence à tourner, Lucas me rattrape et m'assoit sur la chaise. Mon père se retourne et sort d'un des tiroirs de la commode un tube et une piqure, il la plante dans la veine de mon bras et extrait du sang alors que mes yeux se ferment.

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Je me réveille dans ma chambre, avec le visage de Lucas en gros plan. Cette vision d'horreur , près de mon visage, me fait faire un bond mais ses mains me stabilisent.

-Désolé de t'avoir fait peur, je vérifiais que ta poche d'eau soit bien ajustée.

-C'est bizarre que tu t'excuses. Je lance pour lui rappeler que je le déteste.

Il roule ses yeux et se lève pour sortir de la pièce. Mais avant qu'il ne puisse sortir je l'arrête en disant:

-Est-ce que Ethan va bien?

Il s'arrête, la main sur la poignée.

-Je peux rien te dire.

-S'il te plait , je suis vraiment inquiète.

Il se retourne avec son sourire sournois.

-Je pourrais peut-être te donner quelques informations si tu me donnes un coup de main? Si tu vois ce que je veux dire?

Il est vraiment entrain de me parler de ce que je pense, mais quel gros dégueulasse. Il se rapproche de moi pour au final n'être qu'à quelque centimètre de moi, je sens son souffle sur mon visage.

-De toute manière tes parents veulent que je sois leur futur gendre alors pourquoi ne pas céder et se faire plaisir tout les deux.

Je me redresse et le fixe clairement dans les yeux, énervée.

-Tu peux toujours rêver espèce de sale...

Le coup qu'il m'envoie me projette la tête contre le mur.

-Tu ferais mieux de me respecter. Dit-il avant de partir en claquant la porte.

-Jamais. Je réplique dans ma chambre seule.

Puis soudain encore une sensation de nausée me reprend et me pousse à me lever pour courir aux toilettes.

Après cet épisode je retourne dans mon lit pour me reposer un peu. Mais avant que je puisse fermer les yeux, la porte s'ouvre sur mon père qui me tire par le bras pour m'asseoir. Je vois ma mère et Lucas le suivre de près.

-Espèce de sale trainée.

Je ne comprends pas pourquoi il me parle comme ça avec les yeux près à sortir de leur orbites et son visage rouge d'énervement. Voyant ma tête qui traduit une certaine incompréhension il me hurle:

-Tu es enceinte et c'est sûrement de l'autre animal puisqu'il n'y avait que cet homme autour de toi ces derniers mois.

Le choc de cette nouvelle me fait le regarder dans les yeux sans rien ajouter, ce qui a le don de l'énerver encore plus.

Le loup de laboratoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant