« L'oiseau est tellement imprévisible. Tantôt il part, tantôt il revient... »
Tahiti (Polynésie Française), 04h00 du matin.
Driing driing driing ... !!
-Mmmh, non, non ! Dis-je fatiguée.
-To'u metua here e (traduction : ma chérie), il est temps de se préparer l'avion décolle dans 1h30 ! Réplique ma mère en allumant la lumière, s'approchant de moi pour me faire un bisou.
Je lui rendis le bisou puis d'un vif geste, je me précipite vers la salle de bain pour me laver, me préparer. Et cris à ma mère : To'u metua vahine here e, ua here au 'ia 'oe (traduction : Ma maman chérie je t'aime fort). Je l'entend pousser un petit rire.
Maman assise sur mon lit : Tu vas me manquer, encore une fois, comme tous les jours ... tu feras attention au Canada ?
Moi continuant à me préparer : Oui maman d'un ton rassurant je ferai attention tu me connais, et puis on s'appellera rajoutai-je.
Maman avec un grand sourire : C'est ta deuxième année de droit, je suis très fière de toi !
Moi la rejoignant dans ma chambre le sourire aux lèvres : Merci ! Tout en arrangeant mes cheveux.
Maman : Nous t'attendons à l'entrée ! Et elle descendit.
Je n'arrive pas à croire que c'est déjà la rentrée, les cours reprennent. Cette année j'ai décidée de quitter mon université de France pour celui du Canada. Après avoir parcouru un site je me suis dis que sa serai tentant car plusieurs Polynésiens y sont scolarisés et puis cette nouvelle université propose plusieurs activités, cours, et ils ont mêmes un campus, des chambres etc. Mes parents sont tout simplement heureux pour moi.
Je pris mes valises et rejoignis mes parents à l'entrée, quand je vis mon père un grand sourire aux lèvres.
Papa : 'E mea nehenehe roa 'oe (traduction : tu es très belle), d'un accent très français.
Ma mère sortit un petit rire et moi aussi. Depuis leurs rencontre mon père s'était mis à apprendre notre langue (le tahitien), ce qui donna un résultat satisfaisant mais l'accent laisse encore à désirer.
Moi dans les bras de mon père : Je t'aime papa !
Puis nous nous dirigeons vers la voiture, direction l'aéroport. Arrivée à l'aéroport, bagages enregistrés, nous attendons l'embarquement.
Quelques instants plus tard ... l'heure de l'embarquement est arrivé...
Je pris mes parents dans les bras, les embrassais sur la joue et dis : A très vite, to'u metua here e (traduction : mes parents adorés) on s'appellera.
J'entre dans l'avion, cherche mon siège et m'affale dans celui-ci. Écouteurs aux oreilles je m'endors (déjà). Les heures passèrent soudain je sortis de mon sommeil.
Hôtesse : Nous sommes arrivés Mademoiselle LIBE avec un grand sourire.
Ha ! J'avais oubliée que papa était connu et faisait en sorte que l'on s'occupe bien de moi à chaque fois que je prenais l'avion et encore, j'étais la fille du Capitaine LIBE, pilote d'avion richissime, mais je n'y accordais aucune importance. Je descendis de l'avion.
New-York (Amérique du nord), au même moment.
Aaron ! Aaron chérie !
Ouais Maman ! Dis-je un peu fatigué.
Maman d'une voix très distinguée : Le jet est prêt mon Aaron chérie ! Ton père et moi prendrons un autre jet pour l'Italie...tu sais que les affaires n'attendent pas.
Moi agacé : Bien évidemment !
Maman : La villa est prête, tes affaires y sont ... il ne manque plus que toi.
Je me leva pour me préparer.
Maintenant, direction le jet. Mes parents m'ont souhaités une bonne rentrée etc... me voilà parti pour le Canada.
Canada.
Enfin arrivée devant l'entrée de l'université. Je n'arrive toujours pas à y croire ! Elle s'étend sur des hectares de terre et j'y suis...enfin. Une femme vient à ma rencontre..
Elle : Mademoiselle LIBE, bienvenue dans votre nouvelle Université, Harward, votre père m'a contacté et prévenu de votre arrivée, je me présente : Olivia VAL, directrice de cet établissement.
Moi : Oui...merci ! (je me souviens ! c'est une amie de longue datte de mon père) et repris à voix basse il ne pouvait pas s'en empêché.
Elle me fait visiter les parties importantes de l'établissement, puis me conduit à ma chambre, devant la porte elle me tend la clé puis,
dis : Donc je vous laisse découvrir votre chambre, si il y a quoique ce soit, n'hésitez pas, les portes de mon bureau vous sont ouvertes. Je lui fait un hochement de tête en guise de réponse et la voilà parti.
Ma chambre est dans le dortoir des filles au dernier étage de l'aile B. Seule, j'ouvre la porte et là surprise ! Elle était toute faite, le décor, les meubles...TOUT ! Je reconnus alors les goûts de ma mère et le faire trop de mon père. C'est juste parfait ! Elle me fait rappelée à ma chambre de Tahiti : typiquement local (c'est-à-dire, naturelle, épurée ... simple!). Les murs sont blancs, sur lesquels sont accrochés des cadres photos, des étagères de livres (et mes livres y sont placés) et des crochets (en guise de portes manteaux) qui se fondent dans le décor. Mon lit au linge de soie est couvert d'un drap brun beige, d'une couette bleu pastel, et aux coussins de couleurs terre de Sienne et fauve placé près de la fenêtre aux rideaux blancs cassés, suspendu au plafond un lustre en bois de couleur ardoise, et ma tête de lit, table de chevet, store, bureau, lampe, le banc en face de mon littout était en bois brut. Mon dressing est dans la salle de bain. Là encore mes parents n'ont rien laissés passer : des paniers en jonc de mer, rangements en rotin etc.
Submergée de bonheur, je décide de les appeler.
Moi : Il ne fallait pas surexcitée, Maururu roa !(traduction : Merci beaucoup !).
Eux : Tu sais que cela nous fait plaisir, tu en pense quoi ?
Moi : Je l'adore ! Elle me fait rappelée à celle de Tahiti.
Eux : C'était le but, amuse toi bien et bonne rentrée encore, ta matou tamaiti here (traduction : notre petit bébé d'amour).
Moi : Oui, bien évidemment je vous aime. Et je raccroche, pour me doucher et m'endormir.
***
Ah ! Enfin arrivé ! Dis-je un peu énervé.
J'en avais marre de rester dans ce foutu jet, à ne rien faire.
Aaron ! Aaron !. Je me retourne et vois que c'est Jay, mon Ami.
Moi : Mais qu'est-ce que tu fais là toi ? En lui faisant un tape la main.
Jay : J'en conclus que tu es content de me voir mon pote !
Moi : Haha ! Ça va, alors ma voiture ?
Jay : Oui comme d'habitude. Mec ! C'est la rentrée ! Les fêtes, les filles...tous sa reprennent sans oublier les cours...et ta voiture est chez toi, je suis venue avec la mienne.
Moi : Ta gueule, on va chez moi !
Jay : Pff...on y va !
Dans la voiture direction la villa, Jay et moi reprenons notre discussion. Qu'est-ce qu'il m'avait manqué ce mec, on c'est connu à l'âge de 13 ans aux cours de Muai Thaï. Jusqu'à maintenant on en pratique. Nous somme d'ailleurs dans la même classe en troisième année de droit.
Des minutes passèrent, enfin à la maison. Jay se pose dans le salon, moi je vais prendre une douche. Quand je rejoins Jay, il y a 10 pizzas entassées sur la table basse, l'autre, les mangeant morceaux par morceaux affalé dans le grand fauteuil, ce regardant un combat de Muai thaï. Je fais alors comme lui et commentions les combats.
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Une passion éphémère...
Random"Ce que je vais vous dire n'est pas facile à entendre, impossible à admettre, mais si vous voulez bien écouter notre histoire, si vous voulez bien me faire confiance, alors peut-être que vous finirez par me croire" Marc Levy. Je m'appelle Areva et...