Chapitre 5

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« Tout comme il existe des coups de foudre en amour, il y a quelque fois
des coups de foudre en amitié. »

Guillaume Musso

-Hey Aaron ! Qu'est-ce qui ne va pas ? Dit Jay, me sortant de mes pensées.
Je ne suis pas d'humeur...je ne veux pas parler...je ne veux rien d'autre qu'elle, mais c'est impossible...il faut que je me vide la tête !

-Rien...mon pote arrange moi un combat, pour ce soir ! Exigeais-je.
Jay m'observa curieux, je savais qu'il avait compris, ce qu'il allait dire et il ne s'en dispensa pas, donc, il poursuivit : C'est Areva ! Vous vous êtes fait quoi cette fois ci ?

Bon sang ! Il ne peut vraiment pas se retenir pour une fois dans sa vie, je ne veux pas parler.

-N'importe quoi ! Où tu vas chercher sa ? Demandais-je, faisant mine de ne rien comprendre.

-Tu peux dire ce que tu veux, je te connais...c'est elle. Et ne t'inquiète pas, tu veux te défouler, tu l'aura ton combat. Me sort-il.

Il a toujours raison, il me comprend très vite, c'est mon meilleur ami, mais j'aurai tout de même essayé.

                               ***

Mon cellulaire sonne, je réponds d'une voix faible : Ici Areva.
La personne au bout du fil se mise à rire puis répondit : Picasso ! Je te réveil apparemment.
Abraham ! Pourquoi m'appelle-t-il ? S'interrogea ma conscience déjà en alerte.

-C'est une certitude ! Le coupais-je.

-Il est 12:00 et tu es encore au lit !, prépares-toi...on va faire une petite virée entre amis! Reprit-il.
Une virée entre amis ? Depuis quand ! Me prévient ma conscience.

-Abraham c'est le week-end, de plus je ne suis pas en forme ! Râlais-je.

-Aller ! Il faut se motiver ! Se changer les idées ! J'arrive, sois prête ! Finit-il avant de raccrocher.
Il n'a pas tord, il faut que je me change les idées, hier soir s'était vraiment une mauvaise soirée. Je me lève pour allée admirer la vue qu'offre ma fenêtre sur le campus. C'est le printemps, pourtant il y a toujours de la neige, il fait froid, tout est encore brumeux, hivernale...je crois que sa ne reflète que mon moral d'aujourd'hui Super ! Ironisait ma conscience. Ensuite je partis prendre une douche, m'essora, enfila par dessus mes sous-vêtements un pantalon jean noir, un sweat beige à manches longues. Je me parfuma, entoura mon cou d'une écharpe verte kaki frangée, mise mes baskets noirs, laissa mes cheveux en chignon mal fait et sortis de ma chambre. En bas je dû attendre une vingtaine de minutes avant qu'Abraham n'arrive. A l'intérieur de la voiture je lui fais la bise.

Moi : Donc on va où ?

-Un peu partout, tu verras sa seras super ! Je te ferai découvrir Toronto comme tu l'as jamais vu. S'exalta-t-il.

-Allons-y donc ! Le coupais-je en riant.

Dix-huit heures...

Avec Abraham on est allés visiter des galeries d'art, dans un parc d'attraction, à la patinoire, voir un match de Hockey...qu'est-ce qu'on a rit et qu'est-ce qu'on c'est amusé ! Je suis bien avec lui, il me fait tout oublier.

-Tu veux que je te ramènes ? Me demande-t-il, me faisant ainsi sortir de mes songes.

-Eu...non pas vraiment. Hésitai-je, je ne veux pas rester seule.

-D'accord, on va chez moi alors. décida-t-il.

-Si tu veux. Soupirais-je.

Je colla mon visage à la vitre, les paysages à peine visibles à cause du froid défilèrent, les étoiles elles, sont moins scintillantes que d'habitude...or elles sont toujours aussi belles.
Aaron alluma l'appareil audio de sa voiture, je la connais ! la chanson qui passe à la radio : All I want de Kodaline si sa c'est pas un signe !

Une passion éphémère...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant