Coeur torturé : Où se trouve la clé du bonheur ?

Chapitre 11

PDV de Lùna

02h36

Vous savez des fois, dans la nuit, vous vous réveillez sans trop savoir pourquoi. Pour ma part, c'était la faim qui m'avait réveiller.

Je me réveille et m'étire délicatement en faisant craquer mon dos ainsi que mon cou. Ça fait un bien de fou.
Je mets mes pantoufles près de mon lit et descends dans la cuisine sans faire de bruit.

Arrivé en cuisine, j'ouvre le micro-onde - j'étais sûr que Jackie me m'avait mis mon assiette de côté - et le réchauffe, une fois chauffer,  je m'installe sur la table de la cuisine et mange.

J'étais tellement dans les vappes encore dû à la fatigue mais la réalité m'a rattrapée. C'est ce que j'aime dans le someille, tu penses plus aux problèmes. Fin bien sûr cela dépend mais la plus part du temps, on échappe à la réalité brutale.

Dans quelques heures, je vais quitter la France. Je vais partir loin de ceux que je considère comme ma famille.
Mais je sais que c'est la meilleure chose à faire. C'est pas comme si j'étais seule,livrée à moi-même.
J'ai eu de la chance sur ça.

Je me dis souvent que dans la vie,il y a toujours pire et qu'il faut faire avec ce que tu as pour avancer dans la vie.
C'est une philosophie que je mets en place.

Mon repas terminé, je mets tout dans le lave vaiselle puis je vais dans la salle de bain, me brosse les dents et retourne dans mon lit.

Vous vous demandez sans doute pourquoi je vais pas dormir avec Jackie et ainsi profiter d'être avec elle le temps que je peux ? Tout simplement parce que je ne suis pas comme ça, je ne suis pas cette fille tactile ou caline, je ne sais pas. Peut être le fait de n'avoir pas grandi dans un cercle familial sain et remplis d'amour ? J'aime Jackie, j'aime ceux qui sont là pour moi mais.. vous savez quand on a l'habitude de la solitude..
C'est assez dure de s'en décrocher. Et elle ne fait pas si mal quand on sait que nos proches peuvent nous trahir.

Allongée sur le dos et bras croisé derrière ma tête. Je cogite un peu avant de m'endormir.

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7h10

Je sors de mon sommeil par des caresses et mots doux.

Jackie..

Je souris et m'étires puis la regarde.   
Je la vois me sourire sans rien dire.

C'est le moment, il est temps.

- Je t'ai préparer ton petit déjeuner en bas, des pains au chocolat sorti tout droit du four. Dit-elle de sa voie maternelle.

- Merci Jackie.. Tu aurais pas dû .. Dis-je gêné.

- Tait toi et descends manger à la place de dire de la merde ma poule. Dit-elle faussement énervée.

- Woah je me fais agresser ! Rigolais-je

On rigole un peu et elle me prit dans ses bras puis m'embrassa sur le côté de ma tête.

Elle me dit qu'il faudrait mieux de  descendre rapidement avant que Cheick mange tout.

Arrivée en bas, nous nous dirigons dans la salle à manger, s'installa et comment dire? La table était chargé !

Il y avait pleins de pains au chocolat, des croissants, des crêpes avec des pots de confiture, abricot, le beurre et le Nutella bien évidement.
Puis du jus d'orange, jus de pomme et jus d'ananas.

Cheikh avait son café noir, Jackie sa noisette et j'avais un chocolat au lait.

De voir ceci me rend nostalgique mais je balaya d'un léger geste de la tête cette pensée.

Je salue Cheick et lui demanda si il allait bien:

-Bien et toi? Bien dormie?

-Oui ça va et ouii. D'ailleurs merci Jackie pour les pâtes carbo d'hier elles étaient délicieuse !

- Merci ma puce. J'en étais sur que tu allais te lever, je connais ton estomac. Dit-elle en rigolant.

Je ris à mon tour.

- Comment elle va ta femme Cheick ?

- Elle va bien, après l'aéroport je vais la voir et prendre quelques vacances avec ma famille. Donc ma fille attention, à tout moment je viens au Mexique et que je te vois pas avec des garçons ! Dit-il faussement en colère.

J'en ris tellement cette réplique me fait du bien. Cheick est vraiment comme un papa pour moi. Il a toujours été là.

- Nous allons tous y montés de toute manière ! Tu seras pas la seule à bronzée. Rit-elle.

- Hâte de ce moment. Lui souriais-je.

Tout le déjeuner se passa dans la positivité, on a parler en aucun cas de ce qui allait se passer et tant mieux...

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Novembre,aéroport Nice

09h15

Ce début de mâtiné est passé à une grande vitesse. Les bagages sont faits, tout a été fait. Cependant, le stress commence légèrement à monter.

Un nouveau monde va s'ouvrir à moi. Un monde que je ne connais pas.

Un monde où personne me connaît.

Je sais que ça sera gratifiant et parfait pour moi. J'aurai pas rêver mieux comme nouveau départ.
J'essaye de me rassuré comme je le peux, malgré qu'il y a une part de vérité.
C'est la peur qui me fait parler, je le sais bien.

Dernier aurevoir, des larmes coulent mais ils me rassurent que prochainement ils viendront et je montes dans l'avion puis m'installa à ma place.

Tout se passera bien, il n'y a aucune raison que ça se passe mal...

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