PDV Luna:
Après l'échange avec Isabella, je suis gênée, chose qui peut être normal au vue de la situation. Mais ses bras autour de moi me permet d'atténuer cette gène. Quelques seconde plus tard, je m'enlève de son étreinte et lui prend ses mains.
-Merci Madame Mendès, pour tout.
- Tu n'as pas à me remercier pour ça Luna, Dieu nous a permis que nos chemins se croisent, c'est lui qui faut remercier.
Je lui souris et monta à l'étage ou se trouve la salle de bain que m'avait indiquer Luisa.
Je ferme la porte à clé après être rentrer et j'expire. Les yeux qui divague. Je me mis à lever mon regard devant ce miroir qui est juste en face de moi, pose mes mains à plat sur le lavabo. Et me fixe, m'analyse. Chaque trait, chaque défauts, je me rassure en me disant que je suis belle, que je suis forte. Mes yeux se baissent sur mes bras tatoué, ou sont cachée mes cicatrices. Je sais ce que vous vous dites, qu'il y a 2 minutes je tenais un autre discours, que j'étais positive. C'est ce qui arrive quand vous avez devant vous une personne souffrant d'un PTSD...
Me mettant 2 petites claques sur les joues et voyant mes yeux rouges à travers le miroir du aux larmes que j'empêche de couler, je me dirige vers la douche et me lave. L'eau tiède me fait un bien fou ! Cela détend tout mes muscles mais malheureusement je peux pas rester longtemps, on m'attend et je suis impatiente d'un côté et de l'autre, je m'y fais.
Je lève ma tête , l'eau frappa de son jet mon visage donc automatiquement mes yeux se ferme. J'inspire et expire de la bouche, baisse ma tête à nouveau et ferme le robinet, puis sort enfin en m'enroulant d'une serviette pris dans l'un des placards.
En me séchant, je me rends compte que j'ai oubliée de me prendre des affaires de rechange dans ma valise. Quel idiote! Je n'ai pas le choix d'y aller, en espérant croiser personne, particulièrement Rafael, ça serait tellement gênant.
Je déverrouille la porte et l'ouvre doucement en y jetant un coup d'oeil d'abord. Personne. Je sors plus confiante mais prudemment. Il y a 3 portes en tout, je vais ouvrir toutes les portes pour savoir laquelle est la mienne. Luisa m'a dit que Rafael avait monté mes affaires, j'en suis bien contente maintenant. La première et la deuxième ne sont pas à moi, je n'ai vue aucune valise. Donc logiquement c'est la troisième porte.
J'ouvre donc la troisième porte et vois ma valise ainsi que mon sac, je rentre et ferme la porte. Je me dirige vers celle-ci, la met à plat pour l'ouvrir. Une fois ouverte, je prends des sous-vêtements ainsi qu'une tenue tranquille, dont un short en jean mi-court et un t-shirt blanc qui m'arrive au nombril à motif Betty Boop. Je fais tomber ma serviette parterre et mets mes sous-vêtements, je m'apprête à enfiler mon short quand la porte s'ouvre. Surprise, je cache de mon mieux avec l'aide de mes mains, ma poitrine cacher de mon soutient gorge blanc.
- Ohh pardon Luna !
- Luisa ! Tu m'as fait peur ! Dis-je avec le coeur qui bat fort
- Je suis désolée, on te voyait pas revenir. Dit-elle en mettant ses mains comme si elle allait prier.
- C'est rien. Désolé j'ai oublier mes affaires de rechange du coup le temps que je prenne le courage de sortir sans avoir peur de croiser quelqu'un et de voir ou était ma chambre. Dis-je en souriant
- Pas de soucis, je vais te laisser finir de te préparer et dire à ma mère que tu n'es pas tomber en loupant une marche. Dit-elle en riant et en faisant un geste de main, signe que sa mère a exagérée.
Je la remercie, elle sort en fermant derrière elle et je finis de m'habiller, sans oublier de me mettre ma crème que j'ai oubliée de m'étaler.
Une fois chose faite, je descends en bas dans la salle manger, je les vois tous assis. Le premier à me voir est Rafael et évidement, il taquine Isabella.
- Vous voyez Isabella, elle n'est pas morte !
Je vois Rafael et Luisa se moquaient d'Isabella. D'ailleurs sa réaction ne se fait attendre:
- Mon beau-fils chérie si tu ne veux pas, ne plus voir ma fille dit le moi toute suite. Je me suis achetée un nouveau couteau qu'il faut que j'aiguise. Dit-elle en pointant sa louche vers lui.
- Vous n'oserez pas faire ça à votre beau- fils chéri ? Dit-il en feignant d'être blessé en mettant une main sur son cur.
Je vous avais prévenue non? Madame Mendès un vrai Kinder Surprise. Je dois avouer que sa menace m'a fait peur, qui n'aurait pas eu froid dans le dos?
A force d'observer leurs conversations bien plus qu'intéressant, j'entends un rire sur le coté, qui nous fait tous tourner la tête.
C'est Luisa.
- Pourquoi tu ris mon amour ? Après je comprends ta mère est un vrai clown.
- Luisa tu vas changer de fiancé!
Rafael rigole à en pleurer, eh bien, il a le rire vite.
- Si vous voyez la tête de Luna pendant que vous parlez vous aurez compris. Ria Luisa
- Pourquoi ma tête était comment? Dis-je en souriant
- T'avais l'expression d'une personne qui disait " Mais qu'est-ce que je fous ici avec ses cinglés?". C'était hilarant! Ria-t-elle en essayant de refaire mes expressions.
Elle est tellement drôle que j'en ai explose de rire. Chez eux le rire s'est plus que contagieux.
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Coeur torturé : Où se trouve la clé du bonheur ?
AcakLes actions révèlent plus ce que la parole veut dissimuler.