12.

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-Gaby-

Un ricanement nerveux demande à percer la barrière de mes lèvres à l'entente de ta question, mais un frisson incongru me parcourant dans la longueur en sentant tes doigts me caresser lentement me persuade de me retenir.

- Parce que je n'en veux pas.

"Je ne veux que toi" pensai-je intérieurement.

Tes doigts continuent à s'agiter sur ma peau, et je sens que j'en veux plus.

Que je veux te toucher également, et que ta gêne n'a pas lieu d'être. Tu viens de m'avouer ton attirance pour moi, et je veux faire de même. Mais je ne suis pas douée avec les mots.

Alors j'agis après avoir murmuré :

- C'est toi que je veux.

Je me redresse maladroitement dans l'espace restreint offert par la petite baignoire et me penche vers toi en m'installant à genou, sur mes talons, tout en lâchant ta main pour encadrer ton beau visage des miennes. Je sens que les remous de l'eau chaude chatouillent mon ventre et giclent un peu hors du bain, mais je m'en fiche complètement. Je sais aussi que ma poitrine est exposée à ta vue. Une bouffée de chaleur m'envahit et une explosion divine fait rage entre mes jambes, mais étrangement, je ne recule pas. Je fige mes yeux dans les tiens et achève :

- Je veux que tu me voies vraiment. Car j'ai l'impression que tu as arrêté de le faire depuis que nous avons grandi et que nous sommes devenus des adultes.

 

Au Creux De La Baignoire [+18]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant