Miraculous - Ne m'abandonne pas [ Tome 1 ]

Chapitre 11

Après quelques longues secondes d'attente, la porte s'ouvrit sur Adrien. Son expression lassée fut vite changée par de la surprise puis de la joie.

- Marinette ?

La styliste n'était officiellement plus de ce monde. Le mannequin, ou plutôt le dieu face à elle portait un large t-shirt blanc et un jean moulant noir. Ses cheveux ébouriffés et encore humides prouvaient qu'il avait pris une douche il y a peu. Le délicieux parfum musqué de son gel douche lui parvint aux narines et elle ferma quelques secondes les yeux avant de les rouvrir et de le contempler à nouveau.

Le blond fondit sur elle et la serra dans ses bras.

- Mais qu'est-ce que tu fais là ? Demanda-t-il après leur étreinte.

- Je... Je suis désolée qu'on se soit quitté en mauvais terme, parce que tu es une personne très précieuse, oui vraiment très précieuse. Je ne voulais pas te blesser.

Il lui offrit un franc sourire avant de l'embrasser délicatement sur le front.

- On est fautif tous les deux. Ne t'en fais pas pour ça, tu es entièrement pardonné.

Adrien l'invita ensuite à entrer en prenant par la même occasion sa valise.

La bleuté entra et resta stupéfaite par la beauté des lieus. Elle retira ses chaussures avant de faire quelques pas pour admirer le magnifique séjour moderne dans les ton blanc et beige. Ce qui la frappa fut les vitres face à elle qui offraient une vue d'ensemble sur la rue et les buildings qu'elle avait vu plus tôt en arrivant.

- Tu as perdu ta langue ? La taquina le blond.

- Non, je suis juste très surprise de constater que tu peux avoir bon goût en matière de déco. Répondit-elle sur le même ton taquin.

- Eh ! Laisse-moi te dire que ce n'est que le début ! Le jeune homme attrapa le bras de son amie et la tira pour lui faire visiter les autres pièces de l'appartement.

Une belle salle de bain moderne grise et blanche avec une grande baignoire et douche à l'italienne, une pièce avec un bureau et des fourniture scolaires ainsi qu'une étagère où figurait une quarantaine de livres et enfin trois chambres. Une blanche avec un mur en bois et un énorme lit, sans doute celle d'Adrien, une autre dans les tons violets et la dernière dans le bleu.

- Je pensais que tu mettrais plus de couleurs dans ton appartement. Avoua-t-elle en le suivant jusqu'à la cuisine.

- Je le voulais, mais je ne sais absolument pas lesquelles et si elles rendraient bien. Alors j'ai préféré jouer la carte de la sécurité.

Le jeune homme proposa un verre d'eau à la bleuté qui le bu d'une traite. Il faisait chaud et encore plus depuis qu'elle avait retrouvé Adrien.

- J'espère que je ne gâche pas tes plans. Demanda-t-elle en posant son verre sur le plan de travail.

L'homme s'approcha d'elle en souriant.

- Absolument pas. Tu es plus importante que n'importe quel "plan". Il posa sa main sur sa joue et la caressa délicatement.

La styliste ferma les yeux, appréciant grandement ce contact. Quand elle les rouvrit, le visage du mannequin n'était qu'à quelques millimètres du sien. Il était si proche qu'elle sentait son souffle sur ses lèvres.

N'y tenant plus, elle écrasa ses lèvres sur les siennes en enroulant ses bras autour de sa nuque. Le blond prolongea le baiser en les mouvant et posa ses mains sur sa taille pour réduire la proximité entre leurs corps. Ils reprirent l'espace d'une seconde avant de s'embrasser à nouveau, avec la langue cette fois-ci. Celles-ci dansaient ensemble et laissèrent échapper quelques sons gutturaux. Adrien passa ses mains sur les fesses de la jeune femme puis glissa sous ses cuisses et la porta. Celle-ci entoura ses jambes autour de sa taille sans rompre leur baiser et passa ses mains dans ses boucles blondes humides.

Le mannequin se dirigea dans le couloir qui menait à sa chambre et y entra. Il déposa la bleuté sur son lit et s'allongea au-dessus d'elle en plaçant ses coudes de chaque côté de sa tête pour ne pas l'écraser. Il descendit ses baisers à la commissure de ses lèvres, puis dans le cou en passant par son lobe d'oreille ce qui provoqua un gémissement. Marinette tira sur quelques mèches ce qui fit grogner le blond qui aspira la fine peau de son cou et laissa une marque rouge. Il descendit à la naissance de sa poitrine et souleva son haut après avoir obtenu son accord. Il contempla un instant sa poitrine vêtue d'un soutien-gorge en dentelle rose puis embrassa son sein droit. Il entendit le cœur de son amie battre rapidement ce qui le fit sourire malicieusement.

Un grognement provenant du ventre de la styliste le stoppa subitement. Il leva la tête avec un sourire amusé face à son visage devenu cramoisi.