03.𝐓𝐢𝐫𝐞𝐝

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-NYPD Manhattan 7.am -

SKY

Mes yeux s'ouvrirent brusquement suite au bruit du grillage qui me privait de la liberté.

Un maton se tenait au dessus de moi et en me surplombant, il annonça d'un ton détaché :

-Lèves toi, ta garde à vue est levée.

-Hein...comment ça ? J'ai même pas achevée mes 12h. lui dis-je d'une voix encore endormie.

-Quelqu'un a payé ta caution, maintenant lèves toi, j'ai pas que ça à faire. lâchait-il d'une voix très aimable.

Notez l'ironie.

Je me levai difficilement, le dos encore engourdît par ce banc qui m'avait servit de lit et je suivis l'homme en uniforme jusqu'à l'entrée du bâtiment. Devant le commissariat, Sulyvan Diaz était là, accoudé contre sa voiture et une paire de lunettes aux verres sombres cachant ses yeux.

Je signai les papiers de ma libération, récupérai mes affaires et je rejoignis le détective à l'extérieur.

-Qu'est-ce que tu fou là ? lui demandai-je en m'approchant d'un pas fatigué.

-Il n'y a pas de quoi, souffla-t-il l'air exaspéré.

J'aimerais le remercier, c'est vrai, il m'avait évité 6h de plus dans cet endroit mais je détestais dépendre de quelqu'un. Je n'avais besoin de personne et encore moins d'aide.

-Allez, montes, j'ai des choses à te dire.

Je levai les yeux au ciel en le contournant.

-Je peux rentrer seule.

Ouais c'est bien beau de jouer à la rebelle Sky mais tu comptes aller où?

Soyons honnêtes, j'avais été lâchement virée de mon manoir fortuné alors j'étais à la rue, sans argent et même si cela m'irritait de l'avouer, Sulyvan était le seul qui pouvait m'aider à cet instant.

Je fis alors demi tour et rejoignis le jeune Diaz près de sa voiture.

- Wow, Sky Anderson renoncerait-elle à son idée d'être une femme indépendante et qui n'a besoin de personne? C'est du jamais vu! dit le brun d'un air faussement dramatique.

- Ferme la tu veux?

Je m'installais alors dans son véhicule du coté passager pendant que lui, prit place derrière le volant.

Il fixa pendant quelques secondes mon visage hargneux avant de pouffer de rire.

-Cesse de te foutre de ma gueule et contente toi de regarder la route, lui ordonnais-je presque.

Il était 7h, j'étais de base loin d'être la personne la plus agréable de ce monde, mais le fait que ma tête tambourinait depuis mon réveil en me faisant atrocement mal et le sourire en coin de mon chauffeur n'arrangeaient en rien mon humeur déplaisante.

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SULYVAN



𝐀𝐥𝐨𝐧𝐞 𝐀𝐠𝐚𝐢𝐧𝐬𝐭 𝐓𝐡𝐞 𝐖𝐨𝐫𝐥𝐝 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant