𝐀𝐥𝐨𝐧𝐞 𝐀𝐠𝐚𝐢𝐧𝐬𝐭 𝐓𝐡𝐞 𝐖𝐨𝐫𝐥𝐝

05. 𝐁𝐚𝐝 𝐝𝐨𝐝𝐠𝐞

NDA: je pourrais écouter ce son en boucle pendant des heures et je ne m'en lasserais jamais, bonne lecture...

- Manhattan 11.20 am -

SKY

Un bruit explosa autour de nous, un sifflement constant résonnait dans mes oreilles.

Paniquée, j'ouvris les yeux que j'avais subitement fermé suite à mon sursaut causé par la puissance de l'impact sur le par brise, mon premier réflexe fut de vérifier si je n'étais pas blessée et je constatai que je n'avais rien. Ma tête tourna vers Sulyvan et heureusement, lui aussi était intact.

Avant même avoir pus cligner des yeux, le tireur avait appuyé sur la gâchette laissant la balle partir dans notre direction et ma respiration se couper.

Elle avait traversée le milieu du par brise de la Mercedes pour finir sa trajectoire dans le siège arrière, au milieu de Kyo et du brun.

Quelle chance, personne n'est blessé...

Je relevais les yeux sur le toit du bâtiment où se trouvait le tireur il y a quelques secondes, mais miraculeusement, il avait disparu.

Le feu tricolore où nous étions arrêté demeurait encore rouge flamboyant. Je pense qu'aucun de nous quatre ne réalisait ce qu'il venait de se passer.

Soudain, des cris se firent entendre à l'extérieur. Je tournai alors ma tête en leurs direction et vis au milieu d'une foule affolée trois hommes, les mêmes hommes étranges que j'avais aperçus peu de temps auparavant.

-Qu'est ce qu'il se passe ici bordel ?se demanda mon ami à côté de moi.

Les trois hommes se mirent à courir dans notre direction et mes yeux sortirent presque de leurs orbites quand je vis que chacun d'eux portaient dans leurs mains un pistolet.

Les garçons qui m'accompagnaient n'avaient pourtant pas l'air de réagir jusqu'à qu'un des trois hommes en costume leva son bras, son glock nous pointait, nos regards se croisèrent et il tira sans hésitation, un tire maladroit puisque la balle vint percuter la portière avant de la Mercedes.

L'adrénaline monta et nos souffles se saccadèrent, du mouvent attira mon attention sur les sièges arrières puis je vis mon frère sortir lui aussi son flingue et mes tremblement reprirent de plus belle.

-DÉMARRE PUTAIN, DÉMARRE ! hurla mon frère à Sulyvan.

Notre conducteur ne se fit pas prier et grilla le feu en faisant couiner les pneus qui eux ont sûrement du laisser des traces noires sur le bitume.

Sulyvan serpentait entre les voitures à une vitesse excessive mais contrôlée, je jetai un coup d'œil furtif au rétro viseur droit et vis un pickup noir nous suivre.

La conduite effrayante de mon ami ne permettait pas à mon dos de se décoller du siège de la Mercedes.

Des balles ricochèrent contre les portières, je me recroquevillai tétanisée, Kyo ouvrit sa fenêtre et tira sur la voiture qui nous attaquait.

Les virages, la vitesse et les coups de feu n'arrangeaient rien à mon état mental.

J'avais ce sentiment que cela ne s'arrêterait jamais, mes mains étaient toujours positionnées sur ma tête tentant d'atténuer l'angoisse que je sentais arriver. Après quelques minutes qui me paraissaient être une éternité, les bruits de balles avaient finit par cesser mais mon angoisse, elle, était toujours bien présente.