Un regard bleu turquoise

Chapitre 17

PDV Dabi:

Une fois arrivé dans le labo du doc, je la posais sur un des sièges avant de moi aussi m'affaler sur l'un d'eux. Le doc se tourna vers nous et attrapa l'un des tubes qui étaient sur son bureau avant de le verser dans une seringue.

-Jeune fille. Ce que je m'apprête à t'administrer n'est pas nocif pour la santé mais après la piqûre, tu vas ressentir un léger malaise...

Lilith abaissa la manche de sa veste silencieusement. Elle était sans doute en train de vérifier si on n'était pas en train de la droguer avec son œil de Dieu. Le doc lui fit la piqûre. Celle-ci sembla tanguer un peu sur elle-même, le regard brouillé avant de fermer les yeux. Quand elle les rouvrit, ses deux yeux étaient teints de la même couleur.

Un regard bleu turquoise.

-Un nouveau monde semble s'être ouvert à toi. Ricanais-je.

-A partir de maintenant, tu pourras utiliser l'œil de Dieu à 100% sans avoir peur d'une quelconque contrepartie. Utilise le au service du jeune Maître.

-Bien... Souffla-t-elle.

Elle me regarda un petit instant.

C'était certain, elle me sondait.

-Qui y a-t-il?

-J'avais simplement besoin de vérifier un truc.

-Dis moi tout.

-Le nombre de personnes que tu as tuées.

-Tu vas t'inclure dans le nombre si tu continues à me scanner comme ça.

- Que veux-tu? Tu es si beau que je n'arrive même pas à détacher mon regard de ta sublime carrure.

-Déjà en train de tromper ton petit ami?

-Il faut dire que vous avez la même habitude: se teindre les cheveux pour renier le soi du passé. C'est mignon.

Elle peut voir ça aussi?

Ça promet...

-Tu aimes avoir le dernier mot hein? Lui demandais-je en quittant mon siège.

-Pas forcément mais je dois avouer qu'avec toi ça va devenir ma nouvelle passion.

Je lui attrapais la jambe en prenant bien soin de la serrer fermement.

-Et bien sache que je suis très mauvais perdant.

Elle hurla de douleur avant que je ne lui lâche sa jambe.

-Doc. Il faudra lui remettre les deux jambes en état. On aura besoin de son alter pour la mission de demain. Lui dis-je avant de m'en aller.

Toga était juste derrière la porte. Elle n'avait pas son sourire habituel.

-Tu aurais quelque chose à me dire? Tu viens défendre ta nouvelle copine?

- Tu ferais mieux de t'entendre avec elle aussi.

-Sinon quoi hein ?

- Comme tu as pu le voir, elle risque d'avoir le dernier mot.

-J'ai bien compris qu'il était plus sage de l'avoir dans son camp que contre son camp, mais ça ne veut pas dire que je dois la saquer.

- Tu fais comme tu veux.

Un mois passa.

Le mois le plus fatiguant que j'ai pu vivre depuis que j'ai rejoint la ligue.

Les héros étaient toujours à nos trousses.