chapitre 4 : Briser une âme

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Chapitre 4 : Briser une âme

Musique en médias : Come home

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Ohhhh et si vous avez lu No rules, vous allez aimer ce chapitre.


Hena

Souvenir :

Dans l'usage commun, la Providence peut désigner la volonté de Dieu, mais aussi le signe du Destin ou d'une force supérieure aux humains.

Certains se présentent comme une figure divine et tentent d'imposer leur vision des choses - particulièrement biaisée – aux autres. Ils vont alors se présenter à vous comme vos professeurs, ceux qui vont aideront soit-disant à ouvrir les yeux sur le monde qui vous entoure et le Divin qui l'habite.

J'ouvre difficilement mes yeux. Je me sens mal, je crois que je vais vomir. Et j'ai raison. Une seconde plus tard, je me tords en deux et vomis à même le sol en béton. Mon corps me brûle et paradoxalement je suis complètement glacée.

- Ainsi le veut la Providence.

Je relève ma tête et découvre que je suis dans une chambre dénuée de tout ornement. Il y a un lit. Une minuscule table de chevet, et c'est tout.

Je tressaille aux paroles de mon géniteur qui s'agenouille devant moi tandis que je me recroqueville. J'entends une musique au loin, comme une espèce de chant religieux.

- Qu'est-ce qui se passe ? ! Où est Karl ? je murmure. Où est maman. Où est-ce que je suis ?

Je me sens mal. J'ai la tête qui tourne et mon corps est faible. Mais je reconnais la voix de mon frère au loin. Il hurle. Je tente de me relever mais je m'écroule au sol.

J'ai été droguée. Maman.

Maman où est tu ? ! Karl ! Karl !

J'aimerai crier mais la majorité de mes hurlements sont silencieux. Oh, ils n'en sont pas moins douloureux.

Les cris internes sont les plus durs à supporter.

Mon géniteur, Daryl, pose ses mains sur mes épaules pour m'aider à m'assoir sur le sol. Ses yeux bleus se posent sur mes yeux verts et je vois la détermination sur son visage.

- Karl est avec Marcus. Parce que la Providence le demande, mon trésor. Nous ne sommes que ses obligés.

Il ne dit rien concernant ma mère. Je ne comprends pas. Tout allait bien hier. J'étais chez moi avec mon petit frère et ma mère. Puis mon père, que nous n'avions pas vu depuis des années, a débarqué. Et me voilà ici. La panique m'envahit.

- Où est-ce que je suis ?

Je sens les larmes qui coulent sur mon visage et la panique me bouffe de l'intérieur. Je veux voir mon frère.

Une porte s'ouvre dans le dos de mon père et une lumière m'aveugle. Mais je gade mon regard dessus et c'est à cet instant que j'aperçois au loin un simple symbole sur le mur de l'autre côté de la porte. Un simple cercle avec un point dedans.

- C'est l'œil de la providence, murmure mon père comme s'il savait ce que je venais de voir.

C'est quoi ces conneries. Je secoue mes épaules pour m'éloigner de lui mais je suis trop faible pour ça.

Soudain, je sens une autre présence masculine qui s'approche de nous après avoir longuement rodé autour de nous.

- Qu'est-ce qui se passe ? je chuchote en tentant de garder les yeux ouverts.

TOXIC HELLOù les histoires vivent. Découvrez maintenant