une impression de déjà vu

761 39 10
                                    

Je me réveille en sursaut. Je viens de faire un cauchemar : le Papillon a récupéré les miraculous et a fait un vieux horrible. Je ne serai pas en mesure de l'expliqué. Rien que d'y penser, j'ai envie de vomir. D'ailleurs, ça fait longtemps qu'il n'a pas akumatisé de personnes. Hier, je n'ai pas eu la visite de Chat-noir. Il a peut être pensé qu'une nuit, c'était trois soir. Enfaite, j'en sais rien. Le temps de m'habiller et de me coiffer sans oublier de prendre le parapluie d'Adrien, je descends dire bonjour à mes parents qui travaillaient déjà à la boulangerie. J'ai pris deux croissants, un pour moi et un pour Alya. J'ai courru vert l'école. Les cours commençaient dans cinq minutes. J'ai mangé mon croissant en chemin. Ce n'est pas de la chance, mais un talent. Je me suis entraînée tout les jours. Depuis, je ne l'étouffe plus. Soit. Arrivée là-bas, je donne le croissant à Alya qui le mange aussitôt en me demandant comment s'était passé l'exposé chez Adrien. Je lui ai répondu que c'était bien. Mais bon, elle a voulu en savoir plus. Normal, c'est une future journaliste.

À peine le temps de déposer mon sac que la sonnerie retentit. Tout le monde se dirigea vers sa classe. Aujourd'hui, c'est une longue journée : français, français, anglais, histoire, géographie, math, math et musique.

J'en avait déjà marre de cette journée. En plus, ça se voyait qu'il allait pleuvoir toute la journée.

Misère.

J'ai courru tout la journée. Pas le temps de rendre le parapluie à Adrien.

En parlant de lui, le contrôle d'anglais s'est merveilleusement bien passé. Tout ça c'est grâce à lui. Je lui dirait quand il viendra chez moi pour continuer l'exposé.

J'espère que ça ne va pas être aussi bizarre que la dernière fois. Au pire, on s'amusera bien.

À la fin des cours, toujours avec le parapluie, j'attendais Adrien à la sortie. Il commença à pleuvoir fort. Très fort. Je me mis sous le toit du préau. Quand je vis Adrien sortir, j'ouvris le parapluie pour me faire mouiller le moins possible. Alors qu'il descendait les marches, il me fit signe. Il me dit alors :

- excuse moi de t'avoir fait attendre, j'ai discutée avec le prof de musique.

- il n'y a pas de problème !

Quand il avait fini de descendre les escaliers, il s'avança vers moi. Je ne voulais pas qu'il soit trempé, alors dans un geste délicat...

... Je lui tendis le parapluie.

- tu te souviens le jour de notre rencontre. Tu m'avais donné un parapluie. Je ne te l'avais jamais rendu. C'est bête hein !

- et maintenant, on inverse les rôles.

Il prit le parapluie. Nos doigts se touchèrent. Mais je ne rougis pas. Marre d'être rouge constamment. Marre de ressembler à une tomate tout le temps. À croire que j'ai exagérée avec le rouge à lèvre.

Au lieu de prendre le parapluie pour lui, il me prit par la hanche et me tira vers lui. Nous étions côte à côte sous le parapluie. C'était si romantique ! Mais toujours pas de rouge sur mon visage. Plus jamais.

- je n'allais pas te laisser sous la pluie, Marinette.

- merci.

Nous étions immobiles, collés, comme ça, dans la cour de l'école sans un mot. Mais ce silence n'était pas gênant. Pas du tout même.

Nous avons commencés à marcher vers la sortie du collège. Toujours collés. Mais le rouge avait prit des vacances. À Dubaï (bye) sûrement.

Nous avons continué comme ça jusqu'à chez moi.
Quand nous sommes arrivés, j'ai proposé une viennoiserie à Adrien et nous somme montés dans ma chambre.
Je rappelle que tout les photos gênante avaient été retirées la veille. Oh non !

J'en ai oublié une.

J'ai demandé à Adrien d'aller fermée la fenêtre à côté de mon lit le temps pour moi de...

... Changé de fond d'écran.

Heureusement. Je sais le faire. Sinon...

Quand il revint à côté de moi, le fond d'écran montrait une photo de moi devant la tour Eiffel.

- elle est magnifique cette photo.

Il avait dit quelque chose d'autre mais je n'avait pas compris. Avant de lui poser la question il changea précipitamment de sujet en parlant de l'exposé.

"Tu es magnifique. Heureusement qu'elle ne m'a pas entendu le dire. Holala, j'espère qu'elle n'a pas entendu. Je vais changer de sujet. C'est mieux. ".

- on continue l'exposé ?

- c'est pour ça que tu es là, non ?

- bien sûr.

Il avait une voix sarcastiques à ce moment là. Bizarre.

Nous avons travaillé et fini l'exposé. Enfin. Il nous avait demandé quatre heures en tout. Quand même !

Alors que j'allais raccompagner Adrien, il se stoppa net.

- pourquoi tu t'arrêtes ?

- j'ai besoin de savoir quelque chose de très important Marinette.

- ça à l'air sérieux, vas-y.

- est-ce que tu es...

... Ladybug ?

marichat EtcOù les histoires vivent. Découvrez maintenant