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Le soleil commençait à se lever et moi aussi. Je marche vers ma salle de bain pour me préparer. J'enfile un tee-shirt et un pantalon noir. Comme hier, je mets  mon anorak, mes chaussures et mes lunettes d'aviateur, puis je sors. Pendant un moment je marche vers la superette du coin de la rue. J'entre et fais mes courses.
J'achète du riz, de la farine, sucre et du sel. À mon retour je vais en cuisine et me prépare un déjeuner que je mange. L'après-midi je resors faire une petite balade.

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{Le soleil se couche, je devrais bientôt rentrer}

Sur ma route l'atmosphère devient de plus en plus pesante. Les frissons de danger me parcouraient à chaque craquement de feuille. Puis soudain, tout devient noir et restreint. On m'avait bandé les yeux et attaché avec des cordes.

-Celui-là est pas mal. On devrait en tirer un bon prix et au pire on profitera bien de lui, entendis je

Mon corps se fit baloter dans tous les sens. Au bout de 1h (horloge interne) ils me posent et me dégagent la vue.

{Donc, je me trouve dans une salle sombre avec d'autre oméga entre le rang C- et C+ il doit quand même y avoir des hybrides de rang B- mais je ne les sens pas. Certains poussent des couinements de détresse, d'autre sont recroquevillés sur eux même  et d'autre, comme moi, reste morne devant ce spectacle.
Bon, résumons la situation. On a des semi-alpha (A-) qui nous surveillent et une trentaine de caméra de surveillance dans toute la pièce. Conclusion : Impossible de s'échapper. Autre conclusion: Je suis fichu.}

- Bon, écoutez moi les sous-merdes. À partir de maintenant vous êtes des esclaves. Vous avez l'obligation de nous appellez "maître" et de ne refusez aucun ordre. Pour chaque manquement une punition vous sera infligé.

Après ce charmant discours, ils nous envoient dans une pièce beaucoup plus grande où se trouve déjà d'autre omégas. Les jours qui suivirent devenaient de plus en plus long que les précédents. 

De temps à autre des groupes d'omégas arrive. En un mot, cet endroit était l'enfer. On se faisait battre dès que nos maîtres provisoires en avaient envie, la nourriture qu'on nous servait venait tout droit des poubelles et en plus de ça, il m'arrivait à moi et à bien d'autre de se faire violer. Je commençait à avoir des cicatrices.

Lorsque nos chaleurs apparaissaient, nos gardes nous confinaient dans une salle et nous y laissaient le temps que ça se calme

Entre temps je me suis fait des amis parmi ce foutoir. Grand-huit et Nana. Je les aime bien. Malheureusement un jour ils ont disparus et c'est là que je m'en suis enfin apperçu. Et un jour comme chaque semaine enfaite depuis que je me suis apperçu des disparitions :

-Ça va être l'heure, annonça un homme

Mon bras se fit attraper juste après.

{Ça y est. C'est mon tour}

On m'accompagne alors dans une pièce ou plutôt sur une scène. On m'agenouille les bras accrochés derrière et un poteau s'élève je suis maintenant attaché tel Eren. Je prierais presque pour que Livaï me sorte de là peu importe la méthode.

Je suis alors aveuglé par une lumière pointé en plein dans mes yeux.

- Bien, nous commençons l'audience avec 120 pièces pour ce magnifique oméga de rang C-. Qui dit mieux ?

Les propositions fusent dans toute la salle et c'est là que je réalise:

{Nous sommes dans une salle au enchère. On est en plein trafic d'oméga}

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Fin...du chapitre

À la prochaine mes petits gyozas 🥟

Un oméga bleuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant