Chronique d'Isleym: C'est toi et moi contre eux, toi et moi à jamais

PARTIE 34-35-36

Partie34 :

Aymen: TOI ET MOI ON VA PARLER MAIS T'INQUIETE BIENTOT TU FERRAS PLUS LA BELLE !!

Je n’ai pas répondu, il veut faire le gars qui s’excite tout seul, bah Vassy moi je suis fatigué de me battre toujours contre lui !

Il a démarré toujours en marmonnant dans sa barbe, et moi j’ai posé ma tête contre la vitre.

Une fois arrivé à la maison, je suis monté à l’étage et je suis parti m’allongé dans ma chambre, je n’en pouvais plus de fatigue, il fallait que je me repose un peu.

***

Aymen : Lève-toi, tout de suite !

Aymen qui vient me secouer dans mon sommeil, il ne semble pas au top de sa forme, il parait même énervé.

Moi : humm (encore endormi) Qu’est ce qui y’a !

Aymen : tu te fous de ma gueule la ? Hein dit moi Aymen je te prends pour un con !

Moi : Mais sa va pas ou quoi ? Qu’est ce qui y’a ?

Aymen : C’est quoi sa ?

Il me jette mon téléphone, et je comprends enfin ou il veut en venir, il est tombé sur la photo de groupe que nous avons tous fait en Espagne lors de nos vacances (partie 30 et 31).

Moi : Et quoi ?

Aymen : T’es enceinte sur cette photo sa ce voit, tu la fait quand ?

Moi : Je l’ai fais cet été !

Aymen : T’ETAIS OU CET ÉTÉ ?? HEIN ET POURQUOI T’ES AUTANT BRONZER ?? JE TE PARLE LA !

Moi : Calme toi, je suis allez en Espagne, avec Mon frère et ses collègues et des filles !

Aymen : TU TE FOUS DE MA GUEULE ? C’ETAIS QUAND ???

Moi : Bah on est rentré aujourd’hui.

Aymen : DONC PENDANT QUE MOI JE SUIS LA AU CHEVET DE MON PÈRE, MA FEMME FAIT LA P*TE EN Espagne ?

Moi : Quel pute tu me parles la ? Je suis parti en vacances, j’étais avec mon frère ! Et je te rappelle que c’est toi qui est partit de la maison le premier alors je n’ai pas d’ordre à recevoir de toi !

Aymen : Toi t’a pris la confiance, mais sa va vite changer ! Demain tu prends tes affaires chez ta mère, et tu reviens ici, et d’ici peu on part.

Moi : Comment sa on part ?

Aymen : Sa tu le verras à ce moment là, en attendant tu bouges plus de la maison.

Moi : Tu crois j’ai 15 ans pour m’interdire de sortir ?

Aymen : FERME LA ! Si t’avais pas profité pour te tailler en Espagne je ne serai pas comme sa !

Moi : Mais comment tu peux me dire sa Aymen ? Tu m’as laissé, Putain Aymen tu m’as laissé toute seul, t’es parti, et t’as même pas cherché à savoir comment j’allais moi ou le bébé. Non tu t’en foutais ! Et fais pas genre parce que toi aussi tu es allé en Espagne.

Aymen : Si je suis parti c’est parce que tu me petais les cou*lles ! C’est bon ? T’as eu les explications que tu voulais ? Tu me soules, j’en peux plus Isleym tu m’étouffes et tu m’éloignes de ma famille ! Ma famille Puta*n !

A la fin de sa phrase, j’ai senti mon cœur se serrait, il pensait donc que je voulais l’éloigner de sa famille ?
Alors si sa mère et sa sœur me déteste sans raison apparente c’est de ma faute !
Et quand est ce que je l’ai soulé ? Plusieurs fois je n’ai pas supporté son comportement mais je n’ai jamais rien dit.

Moi : Moi je t’éloigne de ta famille Aymen ? MAIS PUTA*N T’ES UN VRAI MALADE, C’EST PAS DE MA FAUTE SI TA MERE NE M’AIME PAS ! T’AURAIS DU REFUSER CE MARIAGE SI JE TE CASSAIS TANT LES COU*LLES !!

Aymen : SUR QUI TU HAUSSE LE TON COMME SA !! FAIS PAS LA BELLE JE T’ENCASTRE DANS LE MUR MOI PETITE CONNE ! TU CROIS QUE JE LE SAVAIS MOI QUE T’ETAIS AUTANT UNE GAMINE HEIN ! J’AURAI DU DIVORCER DES LE DEBUT !

Divorcer dès le début ? Oui c’est ce qu’il m’avait dit (partie 13). J’étais à bout, j’en pouvais plus, j’avais beaucoup trop accumulé !

Moi : C’EST-CE QUE T’AURAIS DU FAIRE DES LE DEBUT ! DIVORCER ET NE PAS ME METTRE ENCEINTE ! MAIS T’INQUIETE CETTE SITUATION ELLE VA PAS DURER LONGTEMPS, JE COMPTE BIEN DEMANDER LE DIVORCE !

Oui, je l’aime à la folie, mais son caractère de sauvage commence à m’insupporter, et je ne tiendrai pas longtemps comme sa, le divorce c’est surement la meilleure solution.

Aymen : (calmement) : Tu comptes demander le divorce ? Tu crois que toi Isleym tu demanderas le divorce et que je te laisserais partir ?

Moi : TA PLUS LE CHOIX AYMEN PARCE QUE OUAIS T’AS ÉTÉ UNE ORDURE AVEC MOI ET MOI J’AI TOUJOURS ACCUMULE MAIS LA AYMEN STOP J’EN PEUX PLUS DE TOI DE TA FAMILLE DE CETTE VIE !

Aymen : Qu’est ce que tu raconte, t’es complément folle !

Moi : NON JE SUIS PAS FOLLE JE SUIS FATIGUE !! TU SAIS C’EST QUOI TOI DE SE FAIRE MARIER PAR SA FAMILLE HEIN ? TU SAIS C’EST QUOI DE PERDRE SON INDEPENDANCE COMME JE L’AI PERDU ? TU M’INTERDIS TOUT ! MEME SORTIR TOUTE SEUL JE PEUX PAS ! J’AVAIS DES PROJETS, JE VOULAIS DEVENIR QUELQU’UN, FAIRE DE GRANDES CHOSES MAIS DEPUIS QUE T’ES RENTRER DANS MA VIE JE SUIS L’OMBRE DE MOI-MÊME ! ALORS OUI TU ME LAISSERAS PARTIR PARCE QUE JE NE TE DEMANDE PAS TON AVIS ! ET CE BEBE QUE J’AI DANS LE VENTRE J’EN VIENS MEME PARFOIS A LE DETESTER PAR TA FAUTE !

C’est bon c’est sorti, ce que j’avais à dire est dit. Ce bébé je commençais à le détester parce que ce bébé me lierais à jamais à Aymen, et cette situation dans laquelle j’étais je ne la supporté plus.

Aymen : A Ouais à ce point là ?

Il a parlait calmement, comme si il été dégouté de ce que je venais de dire.

Moi : Bon Vassy, je vais rentrer chez moi finalement je suis fatigué là.

J’ai voulu esquivé cette discussion, j’assumais plus, j’assumerais surement jamais d’ailleurs.

Aymen : C’est ici chez toi Isleym.

Ici c’est chez moi ? J’ai explosé en sanglot après qu’il est prononcé cette phrase.

Je pleurais comme si j’avais perdu ma mère, ces larmes qui sortaient elles venaient du cœur, c’étais trop pour moi. Je suis jeune j’ai encore la vie devant moi, avec mon mari je devrai être la femme la plus heureuse, j’attendais un enfant, j’étais marié, j’aurai pu avoir la vie que tout le monde rêve.
Mais non ma vie elle est empoissonné, il me fait la misère, peut être pas physiquement, mais moralement et c’est encore plus dur à supporter.
C’est une violence mentale que je vis, et je supporte plus sa, je ne veux plus.
Bien sur qu’ici sa devrai être chez moi, mais Aymen tu ne fais rien pour me faire sentir chez moi, je compte sur toi, mais tu me déçois chaque jour un peu plus qu’hier.

Aymen me voyant pleurer c’est avancé vers moi et ma pris dans ses bras, au début je me débattais pour pas qu’il me touche, puis après je me suis laisser aller, et j’ai posé ma tête contre son torse.

Moi : Non Aymen ici ce n’est pas chez moi, je ne m’y suis jamais senti chez moi ici. Sa peut paraitre bête mais c’est chez toi, moi je suis là qu’en décoration.

Aymen : …

Moi : Wallah que je ne voulais pas sa, je voulais une belle vie, avec plein d’enfant. Mais là je peux plus, je te pardonnerais peut être un jour le fait que tu m’es laissé pour partir avec ta mère mais pour l’instant je ne peux pas. Je vais te soutenir Aymen parce que j’ai promis à ton père, je vais être là pour le meilleur et pour le pire. Mais laisse moi du temps, à la naissance du bébé, on verra ce qu’on fera.

Aymen : Tu veux vraiment divorcé ?

Moi : Laisse-moi le temps.

Aymen : J’ai merdé Isleym je le sais.

Non je ne voulais pas qu’il fasse la victime, parce que je n’aurais pas tenu, et il m’aura touché, et je l’aurais pardonné ENCORE une fois, sauf que là je ne voulais pas. Ma fierté a été rabaissé plus d’une fois, mais là je ne veux plus lui laisser le droit de me dominer. Je laisse faire le destin, on verra ce qu’il me réserve.

Moi : Je vais rentrer Aymen.

Aymen : Je te dépose alors.

Moi : Non c’est bon, je vais appeler mon frère.

Aymen : Je ne peux pas déposer ma femme ?

Moi : On y va alors.

J’ai céder encore une fois mais bon je sentais qu’il avait besoin de sa.
Je sais plus si je compte pour lui ou pas, mais ce qui est sur c’est que si la situation ne s’arrange pas , d’Aymen je ne m’accrocherai pas.