PARTIE 59-60

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PARTIE 59:

Youssef : Il a pris deux ans Isleym.

Je l'ai regardé, et j'ai explosé de rire:

Moi: (toujours en rigolant): Les blagues de gamins comme sa Youssef, tu te les garde.

Youssef ma regardait choqué, mon père et ma mère se sont regardés puis Youssef a parlé:

Youssef: Isleym, ce n’est pas un jeu. Il est tombé.

Je les ai regardé un à un, puis je me suis levé et je suis parti dans ma chambre.

Je me suis assise sur le lit, et j'ai mis ma tête dans ma main.

C'est pas possible, Aymen n'a pas pu tomber, pas à cause de moi, pas pour sa.
Youssef a débarqué dans la chambre, et c'est assis à coté de moi.

Youssef: Réagis Isleym, reste pas comme sa .

Moi: Tu veux que je fasse quoi ?

Youssef: ....

Moi: Il est mort ?

Youssef: Qui ?

Moi: Celui qui m'a renversé.

Youssef: Non, il est dans le coma.

Moi: Si il se réveille, Aymen pourra sortir.

Youssef: Non il a été condamné à 2 ans il doit les faire.

Moi: Mais si l'autre il se réveille, c'est bon normalement ?

Youssef: Non Isleym, le seul truc qui peut l'aider c'est si il se comporte bien en prison il peut voir sa
peine diminuer de quelques mois.

Moi: C'est de ma faute.

Youssef: Hein ?

Pour moi c'étais de ma faute, à cause de moi l'homme que j'aime, parce que oui je l'aime, est en prison. Si je n'avais pas fait la fière, si je lui avais dit que je l'aimais, que j'avais besoin de lui, si je ne lui avait pas qui était celui qui m'a renversé on en serait pas la.

A Cause de moi Aymen était en prison.
A Cause de moi Aymen était en prison.
A Cause de moi Aymen était en prison.
A Cause de moi Aymen était en prison.

C'est la seule phrase qui résonnait, d'un coup sans que Youssef s'y attende je me suis levé et j'ai jeter ce qu'il y'avait sur mon bureau par terre.
J'ai brisé le miroir de ma chambre, en cognant fort dedans avec mon poings, je criais, je devenais complètement folle.

Youssef: ISLEYM ! CALME TOI, CALME TOI PUTA*N

Je n’arrivais pas, je devais évacuer le trop plein d'émotions que je contenais. Je me supportais plus, je me dégoutais.


Ma fille est morte, l'homme que j'aime est en prison. Et moi dans tout sa ? Je suis a la limite de la crise de nerfs, bonne à enfermer dans un hôpital psycatrique

Youssef : ARRETE ISLEYM CALME TOI MERDE !!

Aucune ne paroles ne m’atteignait, rien n’a pu me calmer.
Je me torturé l’esprit à me dire qu’a cause de moi Aymen était tombé, et que ma fille était morte.
Les larmes de ma mère c’est à cause de moi quelle coulent.
Les soucis dans la tête de mon père, c’est à cause de moi aussi.
Youssef est mon petit frère, c’est moi qui devrais le protéger mais c’est le contraire qui se passe. Rien ne va chez moi, non rien du tout.

Je continuais à me défouler sur ma chambre, et tout ce qui était dedans, quand j’ai senti des mains m’enroulait la taille.

Youssef me tenait fermement, en me disant de me calmer.

Youssef : Calme toi, Calme toi Isleym c’est bon, Sava passer.

Je me suis laisser tomber par terre, Youssef est tombé avec moi à terre.

Je pleurais dans les bras de mon petit frère, je pleurais à m’en étouffer.

Moi : C’est à cause de moi…, tout…. Tout à cause de moi.

Youssef : Rien n’est de ta faute. T’es juste une victime dans cette histoire.

Moi : Maman elle …. Elle pleure à cause de moi. Papa….. Papa il est mal à cause de moi. Mon bébé…… ma fille…. Youssef je la veux là avec moi. ….Aymen, il ….. Il est plus là. Il vient de perdre son père…….pourquoi il est en prison ? Moi j’y vais à sa place s’il le faut, mais fait le sortir, je t’en supplie…… Youssef s’il te plait fait le sortir de là bas.

Youssef ma serrait fort, il me faisait des bisous pour me calmer. Il me berçait comme si j’étais un bébé.

Un bébé, un bébé …. ! J’aurai pu moi aussi bercer un bébé, j’aurai pu moi aussi, mais je n’en ai pas eu l’occasion.

A force de pleurer, je me suis endormi à même le sol dans les bras de mon frère, dans les bras de Youssef.

***

Lorsque je me suis réveillé, j’avais un bandage autour de mes mains.
Ma chambre était rangée, mon frère dormait à coté de moi.

Doucement je suis sorti de mon lit, et j’ai rejoint la cuisine pour boire de l’eau lorsque j’ai surpris une conversation de mes parents :

Maman : Je n’y arrive plus.

Papa : C’est le mektoub, on ne peut rien n’y faire nous.

Maman : C’est nous qui l’avons marié, si j’aurai su, si j’aurai su ce qui allait se passer jamais je ne l’aurai marié.

Papa : Je pense qu’il faut qu’on parte d’ici.

Maman : Comment sa ?

Papa : Partir dans une autre ville pendant quelques années.

Maman : Mais ici c’est chez nous, il y’a nos voisins, nos amis, nos familles, nos travails. On a tout
construit ici.

Papa : On construira une nouvelle vie dans une nouvelle ville, mais ma fille ne restera pas là. Tout lui rappelle Aymen, sa famille et sa fille.

Maman : Et Pour partir ou ?

Papa : On en parlera avec Isleym, elle choisira.

Maman : Tu ne peux pas nous faire partir d’ici, et Youssef et Sarah ? Et ton travail ? On vivra de quoi ?

Papa : Arrête de penser qu’a toi, ou aux autres. Ouvre les yeux, voit que ta fille est en train de mourir
doucement.

Maman : TU CROIS QUE JE N’AI PAS ENVIE DE L’AIDER ?

Papa : ne Crie pas, elle risque de nous entendre. Ecoute si tu ne veux pas partir, moi je partirai avec ma fille ou sinon on l’envoie prendre des vacances ou elle veut.

Maman : Elle me brise le cœur, la voir pleurer comme elle le fait me tue à petit feu.

J’étais collé contre le mur, personne ne me voyait, ni m’entendait mais moi j’entendais tout. Et je comprenais vraiment leur réaction.

Je suis parti à la douche, j’ai pris une bonne douche froide, j’ai pleuré pendant longtemps sous l’eau. Mes larmes se mélangeaient à l’eau. Et puis pour mon bien, celui de ma famille et celui d’Aymen j’ai pris ma décision. La meilleure décision de ma vie j’en suis sur.

Une fois que j’ai finit ma douche, je suis parti m’habiller. Dans ma chambre il n’y avait plus de Youssef il a surement du se réveiller. Tant mieux comme sa je l’annoncerais devant tout le monde.

Je me suis habillé, et je suis parti au salon. Youssef et Sarah regardaient les dessins-animés à la télé, ma mère était à la cuisine, et mon père dans le balcon malgré se froid. J’ai appelé ma mère et mon père pour qu’ils nous rejoignent dans le salon, et puis j’ai commencé à parler :

Moi : Il faut que je vous dise quelque chose.

Youssef : Dire quoi ?

Maman : Qu’est ce qui se passe Isleym ?

Moi : Je vais partir.

Papa : Quoi ?

Youssef : Tu veux allais ou ?

Moi : J’ai de l’argent encore, je pars à Lyon, je me prends un petit studio et puis de là-bas je trouverai un travail j’en suis sur.

Maman : Mais pourquoi tu veux partir ?

Pourquoi ? Parce que je vous fais souffrir, parce que je suis en train de me détruire, et vous détruire avec moi. Si je souffre, je préfère souffrir en silence, et toute seule. A l’abri de vos cœurs.

Moi : Parce que je suis grande maintenant, et il faut que je devienne indépendante.

Maman : Tu peux très bien devenir indépendante ici Isleym.

Moi : Je veux partir.

Youssef : Et tu seras là-bas tout seul c’est sa ?

Moi : Oui, mais t’inquiète pas tout ce passera bien.

Youssef m’a regardait, comme si il voulait lire en moi, comme si il cherchait la veritable raison de mon depart.

Youssef : Pour moi c’est bon.

Moi : Pour de vrai ?

Youssef : Oui, mais je viendrai te voir là-bas souvent.

Mon père et ma mère se regardaient entre eux, puis mon père a dit.

Papa : Si tu promets de faire attention à toi, alors je te laisse partir.

Moi : Oui promis, je vous promets !

Maman : Tu es sur Isleym, tu ne regretteras pas ?

Moi : Oui, maman je ne regretterais pas.

Maman : Alors Vassy ma fille. Prends ton envole.

J’ai regardé ma famille, et j’ai souris à chacun.

Mon père : Mais tu ne pars pas tout de suite, tu partiras d’ici un mois et demi seulement. Et c’est moi qui te chercherai ton appartement.

Moi : Mais non papa, je pourrai très bien le chercher moi-même.

Mon père : C’est ma seule condition.

Moi : D’accord alors.

***

Deux semaines après me voilà dehors avec Youssef direction un kébab :

Youssef : Tu m’as toujours pas expliquer.

Moi : T’expliquer quoi ?

Youssef : Pourquoi tu veux partir ?

Moi : J’ai entendu une conversation entre papa, et maman ils sont mal à cause de moi, et puis même toi alors je préfère partir d’ici plus vite .

Youssef : tu te bars parce que tu penses que tu me mets mal ?

Moi : Non, pas forcement toi, mais tout le monde ici, et je préfère bouger.

Youssef : Tu comptes faire quoi pour Aymen ?

Qu’est ce que je compte faire ? Très bonne question, je n’en ai aucune idée, en faite depuis que j’ai su qu’il était en prison j’ai évité d’y penser. Mon esprit était toujours occuper.

Moi : Rien.

Youssef : Comment sa rien ?

Moi : Bah rien, qu’est ce que tu veux que je fasse ?

Youssef : Tu lui en veux ?

Moi : Oui.

En faite, lorsqu’un malheur nous touche on a besoin de trouver un coupable, sa soulage un peu la haine que la personne entretient en elle. C’est complexe à comprendre, mais c’est réelle. J’ai besoin de savoir qu’Aymen reste responsable du désastre qu’est ma vie pour me sentir un peu mieux.

Youssef : Pourquoi tu lui en veux ?

Moi : Je t’énumère réellement les raisons ou bien tu as posé la question comme sa ?

Youssef : Je vais te posé une question et puis tu me réponds sincèrement, et après je te laisse tranquille.

Moi : Quoi ?

Youssef : Tu l’aime hein ?

Moi : Non, plus maintenant.

Youssef : Arrête de mentir, tu t’es marié avec lui, tu as vécu des moments avec lui alors tape moi pas ton vice.

Moi : C’est bon Aymen, bon on y va.

On c’est levé pour sortir du Kébab quand :

Youssef : Oh ce n’est pas ton collègue qui était avec nous à l’hôpital ?

Je me suis retourné, et j’ai vu Nasser qui sortait de sa voiture.
Il est venu vers nous et nous a salué.

Nasser : Selem Aleykoum.

Nous : Aleykoum selem.

Youssef : Comment tu vas frère, sa fait longtemps on t’a pas vu.

Nasser : Sava hamdoullah et toi ?

Youssef : ah comme tu as vu sa va hein.

Nasser : Hamdoullah alors. Bon moi j’y vais à la prochaine incha’Allah.

Il est reparti, j’étais étonné qu’il ne m’est pas parlé directement, enfin d’habitude sa ne le dérange pas de me parler et là, il fait des manières.

Je n’ai pas prêté attention à son geste et je suis rentré avec Youssef, pendant le trajet Youssef a recommencé à parler ! Jamais il se tait celui la.

Youssef : Oh tu savais que Réda était allé chez Yasmin c’est bon ?

Moi : Non, je n’étais pas au courant.

Youssef : Yasmin elle avait peur de te le dire.

Moi : Pourquoi ?

Yasmin : Avec tout ce qui c’est passé, elle a voulu annulé la khtoba et la reporté sauf que la famille de Réda voulait pas trop, et elle avait honte de se réjouir devant toi alors que voila quoi.

Moi : C’est pour sa qu’elle ma pas prévenu ?

Youssef : Prend le pas mal venant de sa part, même Réda voulait pas trop faire la khtoba en ce moment.

Moi : Non, t’inquiète je leur en veux pas.

Youssef : Sava alors.

Nous sommes rentrés à la maison, et mon père est venu me parler.

Papa : Isleym ?

Moi : Oui ?

Papa : Je t’ai trouvé un bon studio, je l’ai prit. Viens voir les photos , tout est déjà installé.

Moi : Mais non c’est vrai papa ?

Papa : Oui !

Moi : (en lui sautant en coup) : OUAIS !! MERCI PAPA !!

Papa : Allez vient voir sa.

Mon père m’a ramené au salon, et m’a montré les photos du Studio, il était parfait pour moi. Le studio était assez grand, et c’étais bien éclairer, et il y’avait un grand balcon, et des fenêtres .

Moi : Il a l’air super.

Papa : Il te plait ?

Moi : Oui, vraiment même.

Papa : tant mieux alors.

****

Aujourd’hui c’est le début de tout, le début de ma nouvelle vie.

Nous sommes à trois semaine après que mon père m’a trouvé le studio.

Voilà déjà un mois et demi qu’Ameyn est rentré en prison, un mois et demi que je n’ai de nouvelles de personnes de sa famille. Ni de sa famille, Ni de lui, Ni de Nasser, ni même de Yasmin.

Youssef : Alors demain c’est le départ.

Moi : Oui enfin, je suis heureuse wallah !

Youssef : sa se voit à ton visage que tu es contente.

Moi : Tout va changer, la prochaine fois que tu me verras, je sourirais sincèrement.

Youssef : Ouais incha’Allah Isleym.

Moi : Il faut juste que je fasse quelques trucs avant de partir.

Youssef : Comme quoi ?

Moi : Je reviens Aymen !

Youssef : Non moi c’est Youssef.

Moi : (en baissant la tête) : Désolé, j’ai pas fait exprès.

Youssef : T’inquiète ! Allez bouge faire ce que tu as à faire.

Moi : Oui !

***

Me voilà devant leur maison, devant la maison de mon ex belle-famille. Ce soir je me lâchais, mon cœur allait parler.
Il est 19h, il fait noir dehors, j’espère qu’ils sont tous là, je veux leur parler à chacun.

Je sonne à l’interphone, et c’est une voix de femme qui me réponds : Je l’ai reconnu c’est Sonia.

Sonia : Allo ?

Moi : …

Sonia : Allo ?

Moi : C’est Isleym, tu peux m’ouvrir s’il te plait ?

Sonia : Hein ? Heu …. Oui oui.

Elle m’a ouvert la porte, je ne me rendais pas bien compte de ce que je faisais. Je ne réalisais surement pas.

Quand je suis arrivé à leur étage, j’ai vu Sonia au pas de la porte.

Sonia : Isleym qu’est ce que tu fais la ?

Moi : Je viens vous parlez.

Sonia : Parler de quoi ?

Moi : Je peux rentrer ?

Sonia : Oui bien sur.

Elle m’a laissé entrer, et a refermé la porte. J’ai entendu sa mère dire :

Sa mère : C’est qui Sonia ?

Sonia : C’est Isleym.

Quand elle a annoncé ma présence, j’étais déjà en face d’elle, elle m’a regardait de haut en bas puis a dit à Sonia.

Sa mère : Qu’est ce qu’elle fait là ?

Sonia : je …

Moi : J’ai à vous parler, (en me retournant vers Sonia) A vous tous, même tes frères.

Sonia : Ok. Je vais les appelés ils sont dans leur chambre.

Elle est partie les appelés, et sa mère continuait de me fixer comme si j’étais le mal en personne.

Je me rappelle qu’ici je suis déjà venu seulement deux fois. La première fois Amen m’a battu jusqu’au sang, et la seconde fois c’étais au décès de mon ex-beau-père.

Houssem : Wesh, qu’est ce tu fais la l’ancienne ?

Houssem venait de me sortir de mes pensées, je l’ai regardé et lui ai souri :

Moi : Je suis venu vous parler.

Houssin : Parler de quoi ?

Sonia : On s’assoit, on sera peut être mieux.

Chacun c’est assis, et j’ai prit la parole.

Moi : Si je suis venu c’est parce que je pars demain.

Houssem : Tu pars ou ?

Moi : je change de ville, je change de vie.

Houssin : Et Aymen ?

Moi : C’est pour sa que je suis venu.

Sonia : Comment sa ?

Moi : (en regardant sa mère) : Quand je me suis marié j’étais vierge, j’ai ramené sa avec moi (en lui tendant un papier),

Elle l’a prit et l’a regardé puis m’a regardé.

Moi : Ce que vous avez dans les mains c’est mon test de virginité que j’ai fais après mon mariage avec Aymen (partie 11), c’est grâce à sa qu’il a su que j’étais vierge avant lui. Je ne mens pas, regardez par vous-même la date du test. Si vous n’avez pas vu ce papier avant c’est parce que je n’avais rien à vous prouvez, mais aujourd’hui je vous mets devant le malheur que vous avez causé.

Sonia : Tu étais vierge ?

Moi : Désolé de parler comme sa Les garçons, surtout devant vous. Mais Oui Sonia j’étais vierge, et c’est ton frère qui m’a déviergé.

Je n’avais plus aucune honte j’avais déjà tout perdu, je n’avais plus rien à perdre.

Moi : Merci les jumeaux pour la gentillesse que vous avez eu à mon égard, merci beaucoup. Je ne l’oublierais jamais. Merci Sonia d’avoir ouvert tes yeux, un peu tard certes mais merci quand même.

Je me suis retourné vers sa mère qui était resté silencieuse à présent :

Moi : Votre fils m’aimait réellement, je n’en doute pas. Vous m’avez détruite, et vous l’avez détruit lui aussi. Il avait besoin de sa mère, et de sa femme. Il avait besoin de savoir qu’on l’aimait. J’ai essayé d’être une bonne femme même si vous étiez au milieu de notre couple. J’ai tenté le mieux que je pouvais, mais je n’ai pas réussi. Je suis là ce soir devant vous pour vous dire que votre fils je ne le veux plus, et ne le voudrait jamais. Je pars demain, bonne continuation à chacun de vous, et j’espère que vous regretterez un jour ce que vous avez fait, maintenant que vous avez ce test en main.

Personne ne me répondait, je suis parti sans ne rien rajouter, j’étais à pied j’ai commencé à marcher et puis j’ai eu un coup de speed, j’ai prit mon téléphone et :

Moi : Allo Yasmin ?

Yasmin : Isleym, c’est toi ?

Moi : Oui.

Yasmin : Isleym j’ai plus de nouvelle de toi depuis un mois presque.

Moi : Oui, j’ai pas donné vraiment de nouvelles a grand monde tu sais.

Yasmin : Comment tu vas ?

Moi : Je commence à aller mieux, merci.

Yasmin : Isleym pour mon mariage, enfin je sais que sa se fait pas que Réda soit venu quand ….

Moi : (je l’ai coupé) : Non Yasmin tu n’as pas à t’en vouloir, si moi je ne t’en veux pas. C’est tout a
fait normal ne t’inquiète pas ! Je te souhaite plein de bonheur avec lui, tu le mérites vraiment.

Yasmin : Tu ne m’en veux pas ?

Moi : Non, mais demain je pars Yasmin, je déménage mais je t’en voudrais si le jour de ton mariage tu ne m’invites pas !

Yasmin : Tu es folle, bien sur que tu seras invité !

Moi : Merci Yasmin d’avoir été la pour moi, de m’avoir beaucoup aidé comme tu as fait.

Yasmin : J’ai pas fait grand-chose pourtant, tu sais.

Moi : Tu as fait beaucoup ! Bon Yasmin je dois te laisser, on se rappellera de toute façon.

Yasmin : Oui, bien sur ! Merci de ton appel ma chérie.

Moi : Derrien ma belle, a bientôt Incha’Allah.

Nous avons raccroché, pour que je me sente plus légère, il me restait encore un truc à faire :

Moi : Allo Nasser je te dérange ?

Nasser : C’est qui ?

Moi : C’est Isleym.

Nasser : ah c’est maintenant que tu te décides de m’appeler ?

Moi : Oui, pourquoi tu attendais mon appel depuis longtemps ?

Nasser : Non, je ne l’attendais même plus.

Moi : Qu’est ce qui y’a ?? Tu parais froid ?

Nasser : Je ne parais pas froid, je suis froid.

Moi : Qu’est ce que tu as ?

Nasser : Rien Isleym, juste je pense que je n’ai plus rien à faire dans ta vie.

Moi : Comment sa ?

Nasser : Ne te vexe pas. Je t’ai aidé en Allah, pour Dieu je t’ai aidé. Mais je pense que j’ai été là dans ta vie dans tes pires moments pour t’aider à ne pas baisser les bras. Et à présent je n’ai plus rien a faire.

Moi : Nasser j’ai besoin de toi, tu ne peux pas me laisser comme sa.

Nasser : Tu n’as pas besoin de moi, tu as seulement besoin qu’on t’aime.

Moi : Mais …

Nasser : Tu te mens Isleym. Tu es musulmane, toute ces épreuves que tu as reçu ne sont pas arrivé par hasard c’étais pour que tu grandisses pour que tu comprennes des choses. Sa peut paraitre fou, mais avec du recul tu te diras qu’avec toutes ces épreuves tu as avancé, et tu as changé.

Moi : Nasser s’il te plait ….

Nasser : Pardonne-lui Isleym, tu as besoin de lui, comme lui a besoin de toi.

Moi : Qui Nasser ?

Nasser : Ton mari.

Moi : Nasser il est plus là, il est en prison.

Nasser : Pourquoi ?

Moi : Il a attrapé celui qui m’a renversé.

Nasser : Il faut aimer d’un amour sincère est vraiment fort pour pouvoir arriver au point de vouloir tuer une personne pour une autre. Il faut aimer réellement pour pouvoir souffrir pour une autre.

Moi : ….

Nasser : Tu as fait des péchés dans ta vie, tu le sais que personne n’est parfait.

Moi : Oui.

Nasser : tu aimerais que Dieu te pardonne ?

Moi : Oui.

Nasser : Alors tu sais que pour qu’’Allah te pardonne, tu dois pardonner aux autres. Pardonne lui, après tout tu n’as plus rien à perdre à présent. Commence la prière, confie tes peines à Dieu. Il t’aidera Isleym, et puis d’ici là, avec du recul tu me comprendras.

Moi : Je veux juste qu’on reste ami, juste sa.

Nasser : Ne changes pas de numéro, un jour peut être je t’appellerais, mais tu es ma sœur Isleym, alors considère moi comme ton frère et suit mes conseils. Bonne continuation.

Chronique d'Isleym: C'est toi et moi contre eux, toi et moi à jamaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant