PARTIE 51-52

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PARTIE 51:

Mama Fatma : Il faut que tu ailles manger benthi.

Moi : Mama Fatma, je suis fatigué, je veux dormir.

Mama Fatma : Ne pas manger ne changerai rien ma fille, c’est le Mektoub de Dieu.

Moi : Mama Fatma après, mais là je ne peux pas.

Sa fait 2jours que je ne sors plus de la chambre, je suis beaucoup trop fatigué.
Ma grossesse me fatigue trop, puis en plus avec les soucis que j’ai sa ne va pas en s’arrangeant.

La seule qui me soutient c’est Mama Fatma, elle est avec moi depuis ce soir la ou Aymen m’a dit qu’on retournerait en France pour divorcer.

Personne n’est au courant je pense excepter les jumeaux. Même Mama Fatma ne s’attend pas a ce qu’on divorce

:

Mama Fatma : C’est une dispute de couple, sa arrive à tout le monde, tu ne va pas t’empêcher de manger pour si peu !

Seulement une dispute de couple ? Non c’est beaucoup plus là.

Moi : Mama Fatma c’est finit, je le sais.

Mama Fatma : Non je connais Aymen il ne te laissera jamais toute seul.

A Bon ? Mama fatma tu es prête a parié ta vie sur sa ? Parce que moi non, je suis même certaine qu’il ne changera jamais d’avis. Il a juré, lorsqu’il jure il le fait.

Moi : J’en suis sure.

Mama Fatma : Bon ma fille, il faut que j’y aille. Mais benthi ne te détruit pas, tu n’es plus toute seule

maintenant tu as la petite.

Moi : Merci Mama Fatma.

Elle a raison, je ne suis plus toute seul j’ai ma fille à présent c’est elle est moi contre le reste.
Il fallait que je me fasse à cette idée, il fallait que j’arrive à avancer sans Aymen et ma famille à mes cotés.
Il fallait que je vive pour moi, et pour ma fille ma petite princesse.

J’étais près de la fenêtre, je regardais le paysage en face de moi quand la porte d’entrée c’est ouverte je me suis retournée et j’ai vu Aymen entré et me dire :

Aymen : Tu fais quoi ?

Moi : Rien…. Rien et toi ?

Aymen : J’étais en train de réfléchir.

Moi : A Quoi ?

Aymen : A Nous deux, enfin nous trois quoi !

J’ai eu une lueur d’espoir lorsqu’il ma parlait, je me suis dit que peut être il avait changé d’avis qu’il

ne voulait plus que l’on divorce.

Moi : Et Alors ?

Aymen : Alors on va descendre tous les deux en bas, et on va leur dire à tous que demain on a notre vol a 8h30 , je viens de prendre les billets et qu’une fois en France on divorcera. J’ai déjà appelé l’imam on sera plus marié devant Allah demain dans la journée.

Mon cœur c’est briser sous ses mots, c’est la fin ? La fin d’Aymen et D’Isleym ?
Même si c’étais le cas, je devrais rester forte pour ma fille, et pour ma fierté et mon honneur (enfin le peu qu’il me restait).

Moi : (les larmes aux yeux) T’es sur de toi Aymen ? Tu regretteras jamais ton choix ?? Une fois que demain on aura divorcé c’est finit nous deux ? Plus d’Aymen et D’Isleym ?

Aymen : Ouais, sa aurait jamais du commencer d’ailleurs, mais de cette erreur y’a ma fille qui naitra bientôt !

Moi : C’est du mariage que tu parles quand tu dis erreur ?

Aymen : Ouais.

Moi : D’Accord, alors oui moi aussi j’accepte de divorcer de toi.

Aymen : Parfait. On descend le dire à ma mère.

Moi : On y va.

Comment peut-il qualifier notre mariage d’erreur ?
Je me suis éloigné de la fenêtre, et Aymen et moi sommes descendu en bas au salon.

Sonia et sa mère était dans la cuisine, Houssem et Houssin devant la télé, et Mama Fatma dans sa chambre.

Aymen les a tous appelé, puis on c’est tous assis au salon.

La mère d’Aymen : Qu’est ce qui ce passe ?

Mama Fatma me fixait, elle ne me lâchait plus du regard.
Sonia regardait Aymen, puis moi, puis Aymen, puis moi !
Et les jumeaux restés la tête baissé.

Aymen : Isleym et moi on repart demain matin en France !

Ma belle-mère m’a regardait de travers, elle a du se dire elle me retire mon fils, et blablabla !

Sa mère : Tu ne tiens pas tes paroles ! Tu m’avais dit que tu resterais ici avec moi quelque temps.

Aymen : Maman, demain dans journée Isleym et moi nous irons voir l’Imam pour divorcer.

Les jumeaux ont relevé la tête a la fin de sa phrase, Mama Fatma a ouvert grand la bouche. Sonia fait les gros yeux, et sa mère a sourit.

Sa mère : Quoi ? Mon fils tu veux divorcer c’est bon ?

Mama Fatma : Aymen, mon fils tu ne peux pas divorcer comme sa, la laissé elle est enceinte de toi mon fils.

Sa mère : Ce n’est pas à toi de décider seulement à lui, s’il veut divorcer alors il divorcera !

Elle était bien cette blague, quand Aymen et moi étions bien sa ne la dérangeais pas de se mêler de notre vie et là elle dit que c’est lui seul qui peut décider.

Sonia : Mais attend Aymen, sa veut dire tu va laisser Isleym ? Enfin vous allez plus être ensemble et tout ?

Elle est conne ou elle fait exprès ?

Aymen : Ouais.

Sonia : Mais Aymen t’es tombé sur la tête, elle est enceinte de toi tu va la laissé sur le carreau avec la petite ? Tu ne va pas tenir la promesse que tu as faite à Papa ? Tu va laisser celle pour qui tu t’es battu ?

Sa m’avait fait trop plaisir ce qu’elle venait de dire là. J’étais très choquée qu’elle ne soit pas

d’accord avec lui, et je n’ai pas été la seule d’ailleurs.

Aymen : C’est toi qui me dit sa ?

Sa mère : Sonia ? Tu es folle ma fille, laisse ton frère tranquille !

C’est un truc de ouf, malgré tout les problèmes que ma belle-mère avait, elle gardait en tête le fait que je divorce d’avec son fils ! Elle n’attendait que sa finalement !

Aymen : C’est bon, moi je vais dormir demain on a le vol a 8h30. Houssem tu nous déposes ?

Houssem : Ouais t’inquiète frère !

Aymen c’est levé, et est monté dans sa chambre qu’il occupe depuis 2 jours maintenant.

Je me suis levé a mon tour, et j’ai commencé à me diriger vers les escaliers pour monté lorsque ma belle-mère m’a appelait.

Ma belle-mère : Isleym ?

Je me suis retournée et l’ai regardé

Ma belle-mère : Je te l’avais dit, que mon fils divorcerais de toi.

Elle a osé dire sa devant tout le monde, Mama Fatma, les jumeaux et Sonia.

Moi je l’ai regardé en souriant :

Moi : Oui vous me l’aviez dit, et je ne vous ai pas cru.

Ma belle-mère : Pourtant regarde à présent !

Moi : Oui, on va divorcer. Je vous félicite.

Ma belle-mère m’a regardait en souriant, puis Houssin est intervenu :

Houssin : Maman t’es sérieuse la ?

Ma belle-mère : Quoi ?

Houssin : Tu n’as pas honte de lui dire sa ! Imagine qu’on fasse vivre sa à ta fille à Sonia wesh !

Sonia bizarrement à direct baissé la tête après cette phrase, et sa mère lui a répondit :

Ma belle-mère : Ma fille personne ne lui fera de mal, elle est trop pure pour sa.

J’ai encore regardé Sonia, et la voilà qui rougit. Je n’ai pas fait plus attention et je suis monté dans ma chambre. J’ai refait ma valise, celle d’Aymen pour une fois ce n’ai pas moi qui lui ai faite, après tout je ne suis que sa futur ex femme !

J’ai rangé la chambre, et je me suis allongé, en attendant que la nuit passe, et que le lendemain mon destin finisse de s’accomplir

**

Nous voilà a la porte d’entrée, je dois dire au revoir a chacun ou plutôt Adieu.

Mama Fatma est venu est m’a prise dans ses bras en me disant :

Mama Fatma : n’Oublie pas ma fille, que rien n’arrive par hasard. Tu vas me manquer.

Moi : Merci Mama Fatma pour tout, merci !

Elle m’a prise une dernière fois dans ses bras, et je l’ai serré très fort.

Ensuite, je suis allez faire la bise à Sonia pour lui dire au revoir.

Moi : Bah Selem Sonia, et puis bonne continuation.

Sonia : A Toi aussi Isleym, bonne continuation et puis fait bien attention à ma nièce hein !

Moi : (j’ai répondu en lui souriant).

Jai fait la bise à ma belle-mère (bah oui tout de même), et je suis allé vers Houssin pour lui dire au revoir.

Houssin : T’étais la meilleure belle-sœur quand même !

Moi : Tu as en qu’une pour l’instant hein !

Houssin : Tu restera la meilleure , t’inquiète !

Moi : Toi aussi mon meilleure beau frère !

IL est venu et ma tapé dans les mains (façon a nous de nous dire aurevoir).

Puis je me suis dirigé vers la voiture, là ou m’attendais Aymen (coté passagé), et Houssem (coté conducteur).

J’étais en train de marché vers la voiture lorsque Sonia m’a tiré par le bras :

Sonia : Isleym ?

Moi : Oui ?

Sonia : Désolé pour tout ce qui c’est passé, j’ai mis longtemps pour comprendre mais je suis rellement désolé.

Sa ma fait plaisir, j’étais touché de son geste, mais bon c’étais trop tard à présent.

Moi : Merci de me le dire au moins.

Sonia : Je voulais te demander un service ?

Moi : Oui ?

Sonia : Quand la petite naitra, tu me laisseras venir la voir ?

Ce n’étais que sa ? Alors oui elle m’a fait vivre la misère, mais je ne peux pas lui refuser sa, non je n’y arrive pas.

Moi : Oui, y’a pas de soucis, tu viendras la voir quand tu voudras.

Sonia : Merci.

Elle est retournée vers la maison, et moi je suis monté en voiture.

**

Le trajet c’est fait dans le silence, et sa m’allait très bien comme sa.

Une fois à l’aéroport, nous avons enregistré les bagages, et nous voilà parti direction la France, mais avant sa j’ai dit au revoir à Houssem :

Moi : Bah Selem hein, tu prends bien soin de toi, et pose toi incha’Allah !

Houssem : J’aurai pu, j’aurai empêché tout sa !

Aymen était parti aux toilettes.

Moi : C’est le mektoub Houssem, ce n’est pas grave ! J’ai quand même ma petite princesse !

Houssem : Elle va être gâtée la petite hein, t’inquiète puis si tu as besoin moi je suis là ok ? Tout le temps !

Moi : Merci beaucoup.

Houssem : Allez Vassy Aymen revient, de toute façon je rentre en France d’ici 2semaine, on se reverra.

Moi : Oui, Incha’Allah.

Je l’ai tchéké (tapé dans les mains), et puis il a dit au revoir à son frère.
Moi j’étais un peu éloigné d’eux, je n’entendais donc rien.

**

Durant le vol, aucun mot n’a été échangé avec Aymen, une fois arrivé à l’aéroport de France, nous sommes monté dans sa voiture (qu’il a laissé au parking je vous rappelle), et nous sommes parti direction…Quelle direction ? Telle est la question !

J’ai posé ma tête contre la vitre, et j’ai posé mes mains sur mon ventre, en le caressant doucement.
J’ai vu Qu’Aymen ma regardait puis il a regardait mon ventre et mes mains avant de dire :

Aymen : Tu ne m’interdiras pas de la voir.

Moi : Je n’en ai pas l’intention, dès que tu voudras la voir elle sera là.

Aymen : De toute façon je ne te laisse pas le choix.

Moi : Les problèmes qu’il y’a sont entre toi et moi, pas entre moi toi et elle.

Aymen : Et Pour le prénom, je veux donné mon avis aussi.

Moi : D’accord.

Aymen : Et je veux pas qu’elle aille en Algérie, enfin pas tout de suite sava être qu’un bébé.

Moi : Je ne compte pas bougé d’ici.

Aymen : Et si un jour tu te remarie, je veux le voir avant qu’il vive avec ma fille.

Moi : Je ne me remarierais pas.

Aymen : ok.

Le reste du trajet c’est fait en silence, nous voilà arrivé dans ma ville, et nous allons direction une mosquée.

Une fois arrivé la-bas, j’ai vu Sofien adossé contre une voiture.

Je n’ai pas posé de question, j’ai simplement suivi les ordres d’Aymen :

Aymen : Vient, on descend.

Je suis descendu, et nous voilà en face de Sofien :

Aymen : Sava frère ?

Sofien : Ouais et toi ?

Aymen : Ouais, Ouais. Bon azy je reviens moi.

Aymen c’est dirigé vers la Mosquée, et Sofien ma parlait :

Sofien : Tu sais pourquoi on est la ?

Moi : Ouais, il va me répudier, et il faut un témoin alors tu es la.

Sofien : Je suis désolé Isleym wallah.

Je n’ai rien dit, après tout pour répondre quoi ?

Aymen est revenu vers nous : Vassy Isleym, il te faut un foulard t’en a avec toi ?

Moi : Ouais, j’en ai un.

Je suis parti vers la voiture, et Aymen m’a ouvert, j’ai pris un foulard qui était dans mon sac et je l’ai est rejoint.

Nous sommes rentrés dans la mosquée, l’imam était là, il nous attendait.
.
Il nous a demandé si nous étions sur de vouloir divorcer et la raison. Aymen a simplement dit qu’on ne s’entendait plus.
Ensuite l’imam a dit à Aymen de me répudier.
Ce dernier ma regardé et :

Aymen : Je te répudie, je te repudie, je te repudie

Il vient de me repudier devant 2 témoin: l’imam et son meilleur pote.

Me voilà donc séparé de lui, c’est bon je suis enfin libre.

**

Nous revoilà devant la voiture, tout c’est passé très vite je suis rentré dedans j’étais marié au père de ma fille, j’en suis ressorti me voila femme divorcé.

Sofien : Bon j’ai fait ce que je devais faire, je bouge maintenant.

Aymen la remercié, et Sofien est partit.

Moi : Bon je récupère ma valise, et tu n’entendras plus parlé de moi avant la naissance de la petite.

Aymen : Je te dépose pas ?

Il veut me déposé ? Il veut me déposé ? C’est qu’il a le sens de l’humour celui là.
Déjà pour pouvoir me déposer sa serait bien de savoir ou je voudrais allez, mais j’éviterais de me faire déposer par l’homme que j’aime qui vient de me répudier.

Moi : Non pas la peine, je veux juste ma valise.

Il m’a passé ma valise, et me la donné, heureusement elle roulait à roulettes.

Il est monté dans sa voiture et m’a dit :

Aymen : T’es sur tu ne veux pas que je te dépose ?

Moi : Non c’est bon.

Il a commencé à mettre le contact quand je me suis rappelé :

Moi : Aymen Attend !

Aymen : Ouais ?

Moi : Tiens, t’allais oublier sa.

J’ai enlever la bague qu’il m’avait mise au doigt, et je lui ai tendu.

Aymen : Tu peux la gardé Isleym.

Moi : Elle est plus utile maintenant.

Une fois qu’il l’a prit, il a démarré la voiture est il est partit.

Et Moi ? Je suis resté là, à regarder la ru ou j’étais.

Jusqu'à qu’un groupe de gadjo qui sortait de la mosquée m’ont vu.

Un en particulier c’est diriger vers moi :

Le gadjo : Selem Aleykoum Okhty (ma sœur), tu vas bien ?

J’ai levé les yeux, et je l’ai regardé d’un air interrogateur.

Moi : Bah pourquoi je n’irais pas bien ?

La gadjo : Il faut toujours répondre à un selem, et puis tu pleures si tu n’as pas remarqué.

J’ai touché mon visage, et effectivement je pleurais.

Moi : Aleykoum selem.

Le gadjo : Voilà, bon ma sœur tu veux allez quelque part, faire quelque chose tu as l’air vraiment pas bien.

Moi : Non c’est bon merci vraiment.

La gadjo : Dans l’islam aidé son frère et sa sœur est un acte bon. Je ne fais pas sa pour te draguer ou autres.

En effet, il ne semblait pas être une dragueur, mais plus le frère musulman, il était posé dans ses propos, et trouvait vraiment les bons mots.

Je veux bien qu’il me dépose mais ou ?

Chronique d'Isleym: C'est toi et moi contre eux, toi et moi à jamaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant