OS Livai X Reader

Amour D'enfance

C'était en fin d'après-midi, alors que tu venais de finir ta journée de travail éprouvante étant de service de journée dans un café de ton quartier, tu reçus un message de ton meilleur ami Livai. Dans son message d'appel à l'aide, il te demandait expressément de venir chez lui après que tu ais fini ton boulot. Souriante à la vue de son message tu t'empressas de le rappeler avant que tu ne l'oublies. Et puis, c'était une urgence d'après lui. Qui laisserait son meilleur ami dans le pétrin ? Personne. Donc c'était une raison de plus pour la rappeler avec joie. La sonnerie du téléphone sonna contre ton oreille à l'ouïe fine alors que tu enlevais ton écharpe aux couleurs d'automne afin de mieux respirer l'air chaud que ton appartement conservait avec le chauffage. Il décrocha après quelques secondes. Alors que tu voulais le saluer comme toute personne qui le ferait à un appel, tu entendis des hurlements d'enfant derrière sa voix, même en ayant le téléphone à 30 centimètres de toi.

Livai: T/p! Vite, il faut que tu m'aides !

T/p: Bonjour Livai. Comment vas-tu ? Bien ? Moi aussi, merci de demander ! Lui répondis-tu avec amusement.

Livai: T/p c'est pas le moment ! Ce truc euh-je veux dire le bébé il pleure !

T/p: Livai... Te disais-tu pour toi-même désespérée par son comportement t'asseyant sur ton merveilleux et confortable canapé tant attendu. C'est un bébé, c'est parfaitement normal s'il pleure.

Livai: Sauf que ce gosse de merde chiale depuis 3 heures maintenant !  Petra m'a laissé tout seul avec pour un dîner d'affaire ! Comment elle veut que je m'occupe de cette... Cette chose !!!

T/p: Bon, commence par te calmer. Si tu t'énerves elle pleura encore plus. Qu'est-ce que tu veux que je fasse ?

Livai: Viens à la maison. Te répondit-il directement sans même réfléchir à un autre moyen, sûr de lui.

T/p: C'est d'accord. Lui répondis-tu avec un soufflement agacé de devoir t'occuper d'un enfant après ta séance de travail tout en regardant l'heure tardive sur ton horloge. Pendant que j'arrive, tu la mets au lit et tu la surveilles. Tu crois en être capable ?

Livai: Ouais. Dépêches toi !... S'il te plaît.

Tu raccrochas à ses paroles avant de te lever lacement du merveilleux canapé sur lequel tu étais assiégée mais étrangement heureuse qu'il t'ait dit un mot de politesse malgré son ordre. Maintenant dehors et revêtue de tes vêtements, tu commenças ton chemin jusque chez lui, les mains dans les poches. Le vent s'écrasait sur ta peau à ta marche rapide ainsi que les feuilles mortes d'automne qui vinrent éclabousser les semelles de tes bottes à talons noires. Ta tenue devait être soignée en tenant compte de ton travail. C'est pour cela que tu avais mis un pull à col roulé de couleur rouille avec une jupe noire en cuir, des collants fins de la même couleur ainsi que tes petites bottes. Autant dire que c'était une des tenues qui te mettait le plus en valeur. Arrivée à destination, tu ouvris la porte avant de t'annoncer joyeusement.

T/p: C'est moi !

Livai: Je suis dans le salon ! Criait-il assez fort pour que tu entendes.

Tu retiras tes chaussures ainsi que ton manteau et ton écharpe pour les poser sur le porte-manteau avant de le rejoindre. À ta vue, il te déposa le nourrisson devant le visage, le tenant à deux mains sous les esselles à ton plus grand étonnement. Tu le pris à ton tour avec beaucoup plus de douceur que celui-ci avant de le mettre contre toi, sa tête sur ton épaule afin d'essayer de l'apaiser. Livai se contentait de te regarder, presque attendri tel un enfant sage qui regardait sa mère exécuter une tâche qu'il n'avait point réussi à faire. Il devrait être moins brusque avec cette petite, d'autant plus qu'elle n'avait que 3 jours d'après tes ressources, pensas-tu. Mais une question te chiffonnas soudainement. Pourquoi Petra avait-elle laissé Livai seul avec sa fille sans instructions ?