Un Homme Amoureux.

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Attention ! Chapitre contenant des contenus à caractères sexuels. Alors si vous n'êtes pas à l'aise avec cela ou trop jeune, veuillez attendre le prochain chapitre. Merci à toutes et à tous ! Bonne lecture !

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La sonnerie retentit au moment où la grande aiguille de l'horloge se positionnait à 19 h. Les chaises grincèrent avant que ma classe préparatoire ce vide petit à petit. Le week-end venait enfin de commencer. Rangeant mes affaires après avoir vérifié que tous les élèves étaient partis, je fermai la salle et pris la route pour rentrer chez moi. J'allais enfin retrouver ma femme et mes enfants, déjà à la maison depuis quelques heures. Certes, étant professeur Physique-Chimie, je ne pouvais décidément pas me plaindre de mon emploi du temps beaucoup moins chargé que ma compagne, mais c'était assez pénible de faire ses cours à l'avance puis, de partager mon savoir avec des lycéens et classes préparatoires. C'était encore de véritables gamins et pour ce fait, je leur en voulais de ne pas savoir se maîtriser en classe. Certains s'en fichaient complètement de mon cours tandis que d'autres essayaient de suivre et de le comprendre. J'avais déjà surpris une fois une gamine en train de dormir sur la table. Qu'est-ce que je pouvais bien leur reprocher ? Ils préféreraient sans aucun doute être chez eux en jouant sur leurs jeux vidéo ou en train de flirter avec des gamines dans les bars. Pour cela, j'étais tout à fait d'abord avec eux. Moi aussi, au lieu de donner cours à ces élèves indisciplinés et souvent malpolis, j'aimerais être chez moi avec ma famille. Mais il fallait bien travailler pour survivre.

Me garant à l'entrée de la cour, je fermai la porte, pris mes affaires et entrai enfin à la maison. À peine les chaussures sur le tapis que ma fille se colla contre les jambes en me souhaitant le bonjour puisque je ne les avais pas vus ce matin. Je me baissai à sa hauteur et lui offris un bisou sur la joue avant de la porter dans mes bras. Elle ressemblait tellement à sa mère que cela en devenait surprenant. Plus elle grandissait, plus elle héritait de sa beauté. Sans les voir venir auprès de nous, mes deux garçons vinrent aussi me faire une étreinte. Même si m'exprimer n'était pas ma spécialité, j'étais extrêmement proche de mes enfants. Ils représentaient mon monde avec mon épouse. Adolescent, je n'aurai jamais pensé avoir une aussi belle famille avec la femme de ma vie. Premièrement, l'idée d'avoir des enfants était pour moi une lourde responsabilité que j'avais pensé ne pas savoir gérer puis, être marié signifiait s'engager avec des restrictions qu'adolescent, je n'aurai pas pu tenir. J'étais plutôt du genre à aller voir beaucoup de filles dans la même soirée si vous voyez ce que je veux dire. Mais T/p est arrivée dans ma vie et depuis notre rencontre, je n'ai cessé de l'aimer. En parlant d'elle, je l'entendis crier depuis la cuisine.

- P/g1 ! Si je ne te vois pas sur la chaise dans 10 secondes, tu n'auras pas de dessert.

- Qu'est-ce que tu as fait ? Lui demandais-je calmement en le regardant.

- Je n'ai pas fini mes devoirs... Me confit-il en soupirant avant de partir rejoindre cette fameuse chaise qui devait l'attendre patiemment dans la salle à manger, là où T/p pouvait cuisiner et surveiller nos enfants en train de faire leur devoir.

P/f et P/g2 allèrent jouer dans leur chambre comme je leur avais demandé, étant déjà en pyjama. Laissant mes affaires pour l'instant à l'entrée j'alla la rejoindre dans la cuisine. Elle était dos face à moi, occupé à cuisiner le Bourguignon et les coquillettes d'après l'odeur qui se dégageait. C'était mon plat préféré. J'en avais déjà l'eau à la bouche et voir ma femme avec sa tenue de travail, c'est-à-dire un jean qui moulait parfaitement ses hanches en accord avec un maillot blanc à dentelle sur les épaules pouvait difficilement atténuer ma faim. Elle était décidément à croquer dans cette tenue certes simple, mais qui mettait son corps en valeur. Mon corps se déplaça seul, désireux de retrouver sa moitié et mes mains allèrent directement entourer sa taille avant de coller mes hanches contre les siennes dans une chaude étreinte. Son doux parfum entra à l'instant même où mon nez se colla contre son cou dans mes narines et cela me procura un profond sentiment de bien-être. Je n'avais plus ce visage si indifférent que je reflétais tous les jours pendant mes heures de cours, contre son corps, je pouvais être enfin moi-même. C'est en la sentant se tourner un peu que je compris qu'elle avait laissé de côté la nourriture pour m'avoir dans ses bras. Alors je m'éloignai légèrement d'elle et elle put se tourner face à moi. Son visage angélique, ce sourire qu'elle me faisait à chaque fois qu'elle me voyait et ce regard intense pouvait difficilement me contenir à l'embrasser.

- Tu as passé une bonne journée ? Me demanda-t-elle en entourant mon cou de ses bras.

- Comme d'habitude et toi ? Les patients ne t'ont pas trop fatigué ?

- Pas tellement comme tu peux le voir, je suis rentrée plus tôt, aujourd'hui.

Un fin sourire vint s'échouer sur mes lèvres et automatiquement, je l'embrassai passionnément comme tous les jours lorsque l'un ou l'autre rentrait à la maison. Sentir ses mains bouger entre mes joues, ma nuque et mes cheveux me procurait une fois de plus du désir pour ma femme. Ses baisers étaient tellement bienfaisants que je me perdais souvent dans ceux-ci en oubliant le fait qu'il fallait reprendre notre respiration. Après avoir rompu notre échange elle se colla confortablement sur mon épaule et j'en profitai pour déposer de nombreux baisers dans son cou, auxquels elle me répondit par des papouilles dans les cheveux. Cela faisait un moment que nous n'avions pas eu un moment à deux, entre les enfants et nos travails respectifs, nous nous voyions sans pour autant passer du temps ensemble. C'est pour cela qu'elle avait posé son week-end afin d'être enfin à deux, les enfants iraient chez leur tante qui s'était fait un plaisir d'accepter notre requête.

- Je prépare tout, vas t'installer. Prononçais-je en embrassant son front.

- Mais tu viens juste de rentrer.

- Raison de plus, tu t'es occupé des enfants en plus de faire la cuisine, je peux au moins préparer les assiettes.

Elle me remercia et alla chercher P/g1 qui avait enfin fini ses devoirs après tant de colère et appela les autres qui jouaient dans leur chambre. Les assiettes pleines et tout le monde à table, le dîner se passa tranquillement avec la bonheur humeur des enfants, racontant avec envie leur journée et ce qu'ils allaient faire demain avec leur tante. Voir leur sourire réchauffait mon cœur, ils avaient le même sourire que leur mère. Cela en était déroutant. Et P/g2, malgré son jeune âge commençait à me ressembler comme deux gouttes d'eaux. Maintenant, il savait manger seul, sans que moi ou T/p l'aidions avec la fourchette et j'étais déjà très fier de mon petit garçon. J'étais fier de ma famille même si je ne le disais pas à voix haute, ou bien devant tout le monde lors d'un dîner. Je dévorais le repas en de nombreuses fourchettes pleines, et le repas prit fin après avoir mangé un yaourt pour les enfants, du fromage pour ma femme et rien pour moi puisque je n'avais plus faim. 

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 08, 2023 ⏰

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