•souvenirs•

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- "Chifuyu réveille toi"

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- "Chifuyu réveille toi"

Je sens un tapotement une mon épaule.

Je remets la couette sur moi pour ne pas penser à la personne présente derrière moi, je ne veux pas me lever..

Je sais très bien que c'est Baji qui est derrière moi pour que je bouge de mon lit mais je préfère rester seul, dans mon lit à ne '' rien '' faire dedans.

Ça fait deux jours qu'il vient dans ma chambre le matin. Tapote doucement mon épaule et dépose ses lèvre sur mon cou pour me motiver à bouger mais depuis ce jour là je ne veux pas bouger ou risquer d'être près de lui.

Marcher à côté de lui avec la même fierté que j'avais avant tout ça...

Tout ça ce n'est plus qu'un lointain souvenir...

- "Chifuyu ?"

- "laisse moi seul je veux pas te voir.."

- "on peut sortir un peu si tu veux ? Aller dans un petit village pas loin d'ici pour la journée ?"

Je fixe le coussin et le serre dans ma main.

- "non je ne veux pas..."

- "ça te ferais du bien ! Et puis comme ça on va pouvoir se retrouver...un peu tout les deux..."

- "je n'en ais envie..." Je parle de façon détaché.

- "ce n'est pas en restant enfermé dans ta chambre que tu vas t'en sortir, tu sais ça ?"

- "tu n'es pas mon père je veux pas de ton avis sur ce que je veux faire"

Je veux qu'il parte...

Même après notre notre '' discussion '' il y a deux jours ma relation avec Baji reste difficile pour moi.

Je continue à le repousser mais lui essait de me prouver son amour, sa sincérité, son envie de me sauver,

Mais moi...

Mais moi je ne veux pas vraiment être sauvé...

Tout dans mon esprit me fracasse le crâne ça me fait si mal..

- "juste un peu chi' s'il te plaît ?"

- "tu arrêtes de me prendre la tête si j'accepte ta demande ?"

Il se relève de mon lit en souriant,

J'ai beau faire en sorte de ne plus me sentir heureux et de vouloir partir loin d'ici voir le visage joviale de Baji sur moi me remplit le coeur et je ne peux pas m'empêcher de me dire que je n'est pas le droit de faire des idioties...

Mon dénie et mon envie n'est pas aussi grand que ça,

Il n'y a pas ce petit truc qui fait déborder mon esprit et qui me fait dire la phrase :

Le prince et l'esclaveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant