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PROLOGUE

Ce que les Dieux ont laissé.

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...Et un jour, le Temps tomba, et le Cataclysme tonna.

Les montagnes s'écroulèrent, les cascades pleuraient à grosses larmes, les volcans criaient leur peine.

Les étoiles implosèrent, fracassantes avec leur fatalité l'immensité de l'univers, chahutèrent dans leurs ultimes explosions, les comètes, les planètes, les voix-lactées.

Le silence de l'espace se fissura.

La fin, telle qu'on l'imagine.

... L'absolument rien.

La fin des horloges qui tournent.

Toutes les aiguilles de ce Monde cessèrent de courir les pourtours de leurs cadrants.

Tout s'arrêta.

... Tout.... Se figea.

... Les enfants, eux, ne cessent jamais d'ajouter des lignes, il n'y a jamais de point final.

On donna, à une petite lueur, une petite tête pas plus haute que trois pommes, un crayon de bois gras, un bout de parchemin et les fantômes des étoiles lui murmurèrent.

... "Dessine, ou plutôt redessine le Monde, comme l'imagines-tu."

Un monde, peint de l'imaginaire débordant d'une enfant.

Mais dans les rêves de gosses,

Se perdent toujours quelques cauchemars.

ÉPILOGUE DES ÉCRITS DU TEMPS.

LE DERNIER SORCIER LIVRE 1 [STATUT : PUBLIÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant