Chapitre 0.3

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Un mois était passé, où Keigo, Koto et Mamoru, s'étaient revu régulièrement, apprenant petit à petit à se connaître. Puis Keigo Takami était officiellement devenu Keigo Kaze, son ancienne identité effacée à jamais. Les procédures judiciaires n'avaient pas été compliquées, étrangement avoir en sa possession une lettre signée de la main de Mme la présidente de la Commission de sécurité publique héroïque facilitait considérablement les procédures et évitait nombre de questions.

Ainsi, pour accueillir convenablement l'enfant, les deux adultes avaient quitté leur loft du centre-ville et acheté une maison fraîchement bâtie dans un quartier résidentiel éloigné du centre-ville de Musutafu. Avec ses murs clairs et son beau jardin, elle attestait de leur nouveau départ, du réel et officiel début de leur vie de famille à tous les trois.

Après l'emménagement et la crémaillère où se pressèrent les amis du couple, leur vie commença son nouveau cour. Mamoru continua de s'occuper de son restaurant qui gagnait en renommée et Keigo reçu pour la première fois des cours. Malheureusement, la Commission refusait qu'il aille à l'école et recevait donc celle-ci à la maison pour rattraper l'inexistence de sa scolarité, lui qui avait vécu cloîtré du monde extérieur, caché afin que personne ne sache où se terrait son criminel de père. Pendant ce temps, Hope continua les patrouilles et missions qu'on lui confiait, laissant cependant petit à petit le devant de la scène à des héros comme Endeavor et surtout l'étoile montante avec qui elle se disputait la première classe du classement depuis quelque temps : All Might.

Passa une première année où Keigo découvrit les joies de Noël, Halloween et autres fêtes traditionnelles. Il fêta aussi son anniversaire pour la première fois. Afin de choisir la date, Mamoru avait eu pour bonne idée d'ouvrir bien grand le calendrier et laisser le hasard faire les choses. De cette façon, Keigo fêta le passage de ses ans le 28 décembre.

Puis une deuxième année arriva. Le petit garçon finit par rattraper tout son retard scolaire, sous les félicitations de son professeur qui louait les incroyables compétences intellectuelles de l'enfant. Puis le poussin (comme se plaisait à l'appeler son père adoptif) commença son entraînement héroïque. La commission avait été très claire là-dessus. Une fois son éducation rattrapée, il devrait commencer ce pourquoi on les avait tirés de la misère lui et sa génitrice, laquelle avait été relogée dans la plus grande discrétion.

Keigo passa par la suite une bonne partie de ses après-midi à approfondir le contrôle de son alter dans les salles d'entraînement de la C.S.P.H, profitant des conseils de nombreux professionnels, mais aussi quelques fois avec l'aide d'Hope qui profitait de ses remises de rapports pour passer en coup de vent et superviser les tests que relevait son fils.

Seulement alors que le mois de septembre arrivait, le perspicace Keigo sentit que quelque chose clochait chez celle qu'il considérait dorénavant comme sa mère. Elle d'ordinaire si enjouée lorsqu'il lui racontait sa journée semblait dans la lune. Le phénomène ne l'aurait pas inquiété s'il avait été unique. Mais ces absences se firent de plus en plus habituelles, jusqu'à ce qu'un soir Koto convoque la réunion de famille.

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Quatre mois passèrent depuis cet incident et, alors que l'héroïne préparait le repas en l'absence de Mamoru qui assurait le service dans son restaurant pour les fêtes de fin d'année, Keigo jouait dans sa chambre.

Propulsé grâce à une plume et voltigeant au-dessus des meubles, Peluche Endeavor allait sauver les personnes (ou plutôt figurines) coincées dans un immeuble en carton d'une hauteur indécente, quand un bruit de vaisselle brisé retentit depuis le salon. Se dépêchant d'aller voir ce qui se tramait, Keigo aperçu depuis les escaliers une Koto fébrile qui se jetait sur le combiné de la maison.

- Qu'est-ce qui se passe, questionna le jeune garçon, tout en envoyant ses plumes ramasser les éclats de céramique qui criblaient le sol ?!

- Oui, commença Koto au téléphone, ignorant momentanément son fils, c'est Koto, passez moi Mamoru ! Mais oui, je sais qu'il travaille ! Mais passez le moi à la fin ! Le 30 décembre ! Mais j'en un rien à faire ! Je perds les eaux !

Dans les minutes qui suivirent cet appel, la maison fut en totale effervescence : pendant que Keigo finissait d'éteindre le feu de la plaque où avait commencé à brûler leur dîner, Koto récupéra la valise qui attendait dans la chambre parentale depuis une semaine.

Enfin, ils entendirent un crissement de pneus dans la rue. S'acharnant sur le portail qu'il n'arrivait pas à ouvrir Mamoru jurait. Lorsqu'enfin les clés acceptèrent de tourner dans la serrure, il se jeta comme un lion en cage dans la maison.

- Koto tout va bien ?!

Devant lui se tenait sa femme et son fils qui après leur petit moment de panique avait retrouvé leur calme en digne héros. Alors après de rapides embrassades tout trois prirent place dans la voiture en direction d'une clinique privée au courant de l'accouchement à venir. Alors que Mamoru roulait aussi vite que la réglementation l'autorisait, Koto et Keigo s'agitait, tout habitué à la vitesse qu'ils étaient. Comble de la frustration, l'héroïne ne pouvait absolument pas utiliser son alter, les conséquences pour le bébé pouvant se révéler gravissimes.

Heureusement, leur attente fut de courte durée puisque le bâtiment aux couleurs pâles de la clinique apparu. Avec un peu de difficulté lié à son imposant ventre, la future maman se dégagea de la voiture aidée de ses deux hommes.

Dès sa sortie des infirmiers approchèrent avec un fauteuil roulant qu'elle refusa poliment. Et après un détour à l'accueil commença une très, très longue soirée.

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C'est à minuit vingt qu'un bébé naquit à la clinique des Alizées. Un tout petit bout de chou qui pleura à peine sa sortie du ventre maternel. Une petite fille au nom de Yuna.

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Et voilà le dernier chapitre de notre prologue. Le décor est planté et l'héroïne de cette histoire vient de pointer son nez.

Est-ce que ce début vous à plu ?

Avez vous des théories quant à la suite ?

En tout cas je vous souhaite plein de soleil ☀️

Flore Lunaire

Le souffle du vent - My Hero Academia X OCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant