Le soleil se leva sur une Annecy plutôt calme. Il faisait beau, les gens semblaient heureux d'être là. Florence ne fit pas exception. Elle s'était levée avec l'idée de reprendre sa vie en main et l'incident de la vieille n'était pas près de l'en décourager. Elle prit une feuille et un stylo et commença à noter tout ce qui pourrait l'intéresser. Pour trouver un boulot, il fallait déjà choisir un secteur d'activité. Elle écrivit animaux, voyage, nature, action...
Quant à Pascal, sa discussion avec Marchand lui avait ouvert les yeux sur ce qu'il ressentait. Il était amoureux, éperdument, mais au-delà de ça il l'estimait. Donc même si cela signifiait la perde, il devait lui parler ou plus jamais il ne pourrait se regarder en face ni rester dans la même pièce qu'elle.
Mais comme rien ne se passe jamais comme prévu, un grain de sable nommé Chapaz vint semer le trouble dans l'organisation de la journée de chacun. Il téléphona à Cassandre et lui demanda de passer au commissariat vers 10 heures. A leur dite, débarquèrent lui et son sourire plein de malice. Florence ne tarda pas non plus. Et quand elle entra, toutes les bonnes résolutions que Pascal avait prise en se levant s'effondrèrent.
- Monsieur le procureur, pourquoi vous m'avez faite venir ? Interrogea Cassandre troublée par le regard que lui lançait Pascal.
- Parce que j'ai une proposition à vous faire.
- De quel genre ?
- Revenir au commissariat.
- Quoi ?
- En tant qu'observatrice bien sûr. J'ai appelé votre médecin pour avoir son avis et elle pense que ça pourrait vous aider.
- Vous avez fait quoi ? De quel droit ?
- Écoutez, je sais que c'est déplacé, mais je pense sincèrement que ça peut marcher. Bien sûr, je vous force pas, je vous le propose.
- Vous me forcez pas ? C'est sûrement pour ça que vous me le proposer devant tout le monde.
- Personne ne vous en voudra si vous refusez. Ça peut même être qu'une journée, c'est vous qui décidez.
- ... Je suppose que ça coûte rien d'essayer. Très bien, si ça ne les dérange pas.
- Pas du tout commissaire, au contraire. Lança Nicky un grand sourire aux lèvres.
- Bien alors c'est réglé. Je vous appelle ce soir pour faire le point.
- Génial, j'ai hâte.
- Ah vos sarcasmes, ils m'avaient presque manqué.
- Faites comme si j'étais pas là. J'observe.
- Ok heum, du coup j'ai essayer de remonter jusqu'au vendeur de boucles d'oreilles, au final ça été plus facile que prévu parce que c'est un artisan. Je lui ai montré la photo de notre victime et ça ne lui dit rien. Par contre, il se rappelle d'un homme qui est venu le voir y a cinq ans et qui avait flashé sur la paire.
- Il s'en rappelle ?
- Oui parce qu'il lui avait fait sortir tout son stock pour trouver la perle rare.
- Et on est sûr que ce sont bien celles là ?
- Oui parce qu'il y avait un nombre très limité de paires et qu'il n'en n'a vendu qu'une seule. Elles étaient trop cher pour les autres acheteurs potentiel.
- Combien ?
- 50.
- Donc cet homme, aurait fait des pieds et des mains pour trouver LE bijou. Un petit ami ?
- Possible, le vendeur se rappelle que l'homme devait avoir entre 35 et 40 ans.
- Et il aurait pas un nom par hasard ?
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Cassandre : Une seconde d'inattention
FanfictionEt si vous aviez l'opportunité de recommencer, de repartir de zéro. Imaginez une gomme capable d'effacer votre vie, comme ça, en un claquement de doigts. Que choisiriez-vous ? Florence elle, a choisit...