[Fairy Tail] - Le Roi Des Dragons {Tome 1}

Chapitre 60 - Dernière Partie (100 % Corrigé)

Acnologia se rappelait qu'après leur baiser inattendu, ils se sont évités, mais que son esprit était embrouillé. Il était tout le temps allongé sur son lit, s'enfermant presque h24 dans sa chambre. Il devait avouer que Ignir l'attirait beaucoup aussi bien physiquement que mentalement. La nuit, il rêvait de lui.

« Durant plusieurs jours, je m'étais enfermé dans ma chambre à réfléchir à ce que je ressentais. C'était tout nouveau et ça m'avait perturbé. Ta mère m'attirait aussi bien sur son physique, qui j'avoue me perturbe parfois que mentalement. Elle me faisait tourner la tête. La nuit, je rêvais d'elle et de temps en temps, j'avais des rêves érotiques, chose qui m'avait apeuré. Après des journées passées dans ma chambre, le majordome était venu me voir en pensant que j'étais triste ou, mis en quarantaine au cas où j'étais tombé malade. Il m'a alors demandé si j'allais bien. J'ai hésité à lui en parler avant de me dire qu'il a vu pratiquement comment étaient nos vies entre moi et Ignir pour savoir ce qu'il se passait. Je me suis alors décidé à lui en parler.

— Est-ce que tout va bien ?

— Non, enfin si... Enfin peut-être que non en fait !

— Vous avez l'air d'être perdu !

— C'est le moins que l'on puisse dire, oui !

— Qu'est-ce qu'il ne va pas ? Dites-moi tout et je vous aiderai.

— Je ne sais pas exactement ce que je ressens, c'est tout nouveau. Je sais seulement que Ignir et moi sommes partenaires de vie. On est lié par nos instincts draconique.

— Décrivez-moi ce que vous ressentez et je vous dirais ce que c'est ?

— J'ai parfois chaud, des fourmillements dans mon bas ventre quand je pense à Ignir. La nuit, je rêve de lui et de temps en temps, je fais même des rêves érotiques. Je me sens gêné en sa présence. Je n'arrive même plus à le regarder droit dans les yeux.

Le majordome avait ri à ce moment-là, j'ai cru qu'il se moquait de moi, mais l'intonation de son rire me faisait comprendre qu'il était amusé par mon ressenti.

— Vous êtes amoureux !

— Amou...quoi ?

— Amoureux ! Vous avez des sentiments d'amour pour le jeune Ignir. Les fourmillements dans votre bas ventre, c'est normal. C'est ce que l'on ressent quand on désire la personne qu'on aime. L'envie, le désir. Et le fait que vous avez chaud, c'est parce que vous rougissez de gêne ou d'amour. Vous savez, je vous observe et vous, vous tournez autour sans vous en rendre compte. Vous devriez lui dire ce que vous ressentez. Il ressent la même chose que vous. Je lui ai parlé bien avant vous. Il a pourtant essayé de vous en parler. Il a hésité à frapper à votre porte plusieurs fois, mais il a pris peur et il s'est réfugié dans sa chambre. Il n'a pas eu assez de courage pour vous le dire. Prenez votre courage à deux mains et allez lui avouer. Prenez le temps de lui dire.

Après ça, le majordome est parti, me laissant ruminer dans ma tête pour réfléchir, comment l'avouer à ta mère. Je devais d'avoir assimilé le fait que j'étais tombé amoureux de ta mère et l'accepter. C'était l'une des premières choses à faire avant de lui avouer. Et surtout trouver pourquoi je suis tombé amoureux de ta mère ? Qu'est-ce qui me plaisait chez lui ? Je crois que j'aimais sa façon d'être, sa sagesse, sa gentillesse, sa bienveillance... Mon admiration pour lui s'était en vérité transformée en un amour puissant dont je ne m'en étais jamais rendu compte. J'avais été trop aveugle. En fait, je crois même que j'étais tombé amoureux de ta mère lors de notre première rencontre et que je n'ai jamais voulu l'admettre ou, le voir. Je me suis alors levé du lit avant d'aller me laver et m'habiller puis de me diriger devant la porte de chambre d'Ignir. J'ai pris une grande inspiration avant de toquer à sa porte. J'ai alors entendu un « entrer » de sa part. Quand je suis entré, il ne s'attendait pas à me voir alors qu'il était assis sur un canapé, le dos droit, lisant un livre. Avec les rayons du soleil, je le trouvai encore plus magnifique, comme s'il était le dieu même du soleil. Quand il a relevé son visage pour me regarder, il était surpris et gêné en ma présence.