[Fairy Tail] - Le Roi Des Dragons {Tome 1}

Chapitre 55 - 4e Partie (100 % Corrigé)

Acnologia continue son récit sur le passé de comment il avait passé des mois à aider Ignir à devenir humain et lui, à contrôler son dragon. C'étaient des entraînements de dur labeur.

« Deux mois après le marché qu'on avait passé ensemble ta mère et moi, tous les efforts qu'on faisait, étaient de dur labeur. Je me suis rappelé qu'une journée alors qu'elle se lavait ses écailles dans un lac. J'étais sur la terre ferme à trouver un moyen, de comment contrôler, ce colosse en moi. On avait du mal à le maîtriser, il s'était encore attaqué à ta mère. Je n'avais pas remarqué qu'un monstre des profondeurs allait s'attaquer à ta mère. C'est quand il a sauté et attrapé le cou de ta mère avant qu'il plonge que j'ai hurlé le nom du dragon rouge. J'ai paniqué alors que ta mère allait se noyer. J'avais peur de perdre le contrôle, mais je n'avais pas le choix, j'avais besoin de ma forme dragon. Alors comme un idiot se jetant dans le danger. Je me suis transformé et j'ai plongé pour m'attaquer au monstre marin qui était tapis dans le fond du lac. Trop affaibli, le monstre a cessé de se débattre alors, je l'ai monté à la surface avant de revenir chercher ta mère qui perdait faiblement connaissance. J'ai attrapé son cou et je l'ai remonté avant de la tirer hors de l'eau. Elle a toussé, rejeté toute l'eau qu'elle a ingurgitée. Je suis devenu humain sans difficulté avant de lui prodiguer les premiers soins avec mes pouvoirs. Elle s'est sentie mieux le soir même où j'ai fait griller le monstre marin.

— Merci... Tu as risqué ta perte de contrôle pour me sauver.

— Tu l'as fait pour moi, il y a deux mois contre la tempête de neige. Et puis, tu es mon partenaire de vie. Je ne pouvais pas rester là sans rien faire.

— Je me doute bien.

— J'ai agi sans réfléchir et foncer tête baisser dans le danger. Mais je pense que c'est un coup de chance qu'il ne t'est pas tué alors que durant ses deux mois, il l'a clairement fait comprendre qu'il voulait te tuer.

— Tu as scellé ton passé. Tu ne peux pas calmer la fureur d'un dragon comme ça, Eden !

— Org, pitié, ne m'appelle pas comme ça !

Ignir avait ris face à mon grognement. En vérité, mon véritable nom est Eden. Acnologia est le nom d'un dragon que j'ai connu. »

— C'est joli Eden comme nom. Pourquoi tu ne voulais pas que maman t'appelle ainsi ?

— Ça me rappeler trop de mauvais souvenir !

— Et aujourd'hui ?

— Ta mère est la seule personne que j'aie autorisé à m'appeler ainsi, mais seulement quand on est seul.

— Tu ne comptes pas laisser les autres dragons découvrir ton vrai nom !

— Non, aucunement !

Natsu eut un rire amusé en s'imaginant les dragons débattre sur le véritable prénom de son père.

« Après une nuit bien épuisante, j'ai de nouveau prodigué des soins à ta mère pour fermer les blessures encore persistantes à rester ouverte. Je cherchais aussi une idée de comment contrôler ma forme dragon. Pour le moment, c'était de laisser Ignir se reposer. Ce n'était pas une bonne idée d'invoquer mon dragon alors que ta mère était blessée. Je l'ai laissée près du lac, le temps qu'elle se repose alors que j'explorais aux alentours. J'ai trouvé un vieil homme au sol, sur le ventre. J'ai utilisé ma magie de soin pour faire une analyse et j'ai été obligé d'agir vite. Il avait fait un malaise. Il était en vie, mais toujours inconscient. Puis une fois sa vie hors de danger grâce à ma magie, je l'ai pris avant de l'emmener au camp et de le poser sur un lit de feuille que j'ai fait cette nuit pour dormir. Ta mère m'a vu ramener un être humain inconscient et âgé.

— Est-il... ?

— Je l'ai sauvé à temps ! Il a fait un malaise et il est hors de danger actuellement grâce à mes soins. Je l'ai sauvé de justesse.

— En étant humain, tu peux faire preuve de gentillesse et d'entraide envers les humains. Mais ton côté dragon ne se laissera pas dompter et c'est un réel danger pour l'avenir.

— Même avec mon passé scellé, il est toujours aussi cruel.

— Ton côté dragon fait ressortir ta pire haine, ta pire vengeance envers les dragons et donc il s'en prend plus aux dragons qu'aux humains alors c'est normal de ne pas le contrôler. Tant que tu n'as pas pardonné les dragons, tu ne le contrôleras pas, Acnologia. Tu dois apprendre à pardonner ceux qui t'ont fait du mal.

— Je ne sais pas si je vais y arriver, ils sont si cruels et égoïstes, je ne dis pas ça pour toi, mais je parle en général.

— Je sais que tu généralises ! Je ne prends pas ça seulement pour moi. Mais ton dragon doit apprendre à comparer ceux qui sont le bien et le mal. Il ne doit pas généraliser sur tous les dragons. Moi et mes amis sommes pour la cohabitation avec les humains.

— Mais comment ? Il ne comprendra jamais !

— Tu dois ne faire qu'un avec ton dragon. Tu pourrais essayer de le convaincre. Tu dois communiquer avec ton côté dragon, Acnologia. Sinon ça ne fera qu'aggraver la situation.

J'avais soupiré, il y avait trop de « tu dois ». Je ne pensais pas que ça allait être dur. Le soir, le vieil homme s'était réveillé alors que moi et ta mère, on se faisait face en dragon.

— Acnologia calme-toi, tous les dragons ne sont pas aussi cruels et égoïstes. Il y a ceux qui défendent les humains et les protègent. Et ceux qui voient les humains comme des insectes. Je suis la preuve vivante que je protège les humains et je n'ai jamais cherché à te blesser ou te faire du mal. Si tu veux protéger l'humanité, je peux t'apprendre Acnologia.

Mon côté dragon voulait lancer un laser sur ta mère, mais par un miracle, alors que je me battais pour faire comprendre à mon côté dragon que Ignir n'était pas quelqu'un de dangereux, cruel et égoïste et que je ne valais pas mieux que ceux qui tuent les humains en agissant comme un monstre, je crois que mon côté dragon à accepter d'apprendre à pardonner certains dragons. J'ai pu redevenir humain sans un mal, mais très fatigué.

— Acnologia ?!

— Je suis fatigué, je vais aller dormir !

— DES DRAGONS !!! Hurlait le vieil homme, de peur.

Je ne tenais peut-être pas debout, mais j'avais assez de force pour m'approcher du feu de camp.

— Vous...

— Je ne vous ferai rien, je vous ai sauvé la vie. Vous avez fait un malaise et je vous ai soigné au point de vous sauver la vie, mais avec votre âge, vous ne pourrez pas tenir aussi longtemps, je le crains.

Le vieil homme avait été surpris, je m'étais assis doucement et tenu la tête.

— Tout va bien Acnologia ?! Tu as failli me tuer quand même !

— J'ai sommeil, réveille-moi demain...

Je m'étais déjà endormi une fois allongé. J'étais trop fatigué. Je m'étais ardemment battu pour contrôler ce dragon en moi. Je n'entendais plus rien, je ne savais donc pas ce qu'ils s'étaient dit entre eux. »

— Tu l'as contrôlé comme ça ?

— Oui et non, car mon dragon était encore mitigé, mais il avait une préférence envers ta mère. Je pense même que ta mère l'avait « envoûté », avoue Acnologia entre parenthèse à son fils.

— Envoûter ?

— Et bien que ta mère plaisait d'une certaine manière à mon dragon alors que moi, j'étais encore mitigé sur les agissements des dragons. S'il y en avait du bien ou du mal en eux. Mais moi, je n'étais pas encore tombé sous son charme. Ignir me détestait encore du fait que j'étais encore dangereux. Donc, elle ne se relâchait pas non plus. Elle restait sur ses gardes.

Natsu sourit, impatient de connaître la suite. Son père venait de faire un grand pas vers l'avenir.