Chapitre 7

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On bougea mon épaule. Encore ? J'essayais donc de chasser la personne.

Moi : stop !

Five : lève-toi où je te tire par le pied

Je me retournais vers lui car il était derrière moi.

Moi : pourquoi t'es encore là ?

Five : on n'a pas le temps !

Il prit ma main et il me releva. Il m'aida à rester debout car je risquais de tomber. On partit ensuite en courant de la boite. On traversa le couloir puis on monta dans l'ascenseur. On commença à monter tranquillement.

Five : au faite. Comment tu arrives à dormir autant ?

Moi : parce que toi t'as une autre idée pour t'occuper à l'intérieur ?

On rigola. Soudain, la porte s'ouvrit, laissant apparaitre Ben. Celui-ci tenait une arme. Il commença à nous tirer dessus mais Five attrapa mon bras avant. Il nous téléporta dans un des couloirs à l'étage.

Moi : préviens avant !

Five : non je te laisse mourir

On commença alors à courir. Je suivais Five puisque c'est lui qui était devant. Je vis qu'il allait entrer dans le grenier.

Moi : pas ici du con

Five : je ne te permets pas

Mon ami partit quand même au grenier. Je le suivis, la boule au ventre. Puis tout mon stresse partit. Five aussi s'était arrêté. On vit tout les deux Alphonso. Ce dernier était allongé par terre. Dans sa main, il y avait une bouteille de vodka et sous son nez il y avait de la poudre blanche. Bon bas génial. Au moins on peut passer en paix.

J'entendis Ben crier. Il devait être dans un couloir loin de nous mais assez proche pour qu'on l'entende. Avec Five, je me dépêchais d'aller sur le toit du manoir.

Moi : bien joué ! Et on va où maintenant ?

Five : fais moi confiance

Moi : et comment je suis sensé faire ? Surtout avec toi ? Et je te rappelle que Ben va arriver dans une ou deux minutes et on est coincés sur le toit

Five : on n'est pas coincés

Je sentis qu'il prit mes hanches par derrière. Je rougis. D'accord. Respire. Ça va aller. Donc pendant que j'essayais de me calmer, Five nous avait téléporté en bas. On était devant le manoir.

Five : part ici

Je me retournais vers lui. Il était en train de partir vers une voiture. Il ouvrit la portière de derrière et me fit signe de monter. Je fis donc ce qu'il me demandait. Je m'assis derrière le conducteur et Five à côté de moi. Devant mon ami, il y avait Klaus et devant moi le gars avec plein de couteaux. J'en déduis que c'était lui Diego.

La voiture démarra. Après plusieurs mètres, je me rendis compte de quelque chose.

Moi : mais je n'ai pas pris de vêtement moi

Klaus : pas grave tu prendras les miens

Five : hors de question. Elle en achètera des nouveaux.

Klaus : mais ça lui irais bien

Five : pas du tout.

Diego*d'un air hautain : depuis quand tu t'intéresses à la mode Five ?

Five : je ne m'y intéresse pas. C'est juste une évidence.

Puis aucun bruit. Je décidais de briser le silence qui m'énervait.

Moi : comment vous avez su que j'étais en bas ?

Diego : on le sait c'est tout

Moi : bien vu Sherlock. Alors comment vous savez ?

Five : quand je me suis téléporté, j'ai pris le temps d'écouter ce que t'as dis le vieux

Moi : donc tu m'espionnes ?

Klaus : ouh ! Quelqu'un est amoureux ? Tu ne nous l'avais pas dis ça, petit frère

Five : pas du tout. Et dois-je te rappeler que je suis plus âgé que toi ?

Diego : seulement de quelques mois

Mon ami soupira alors que moi, je me marrais.

Moi : mais pourquoi ça a pris si longtemps ?

Klaus : un certain Diego ne voulait pas venir. Il voulait rester dans le canapé à regarder les feux de l'amour avec de la glace. C'est dur les chagrins d'amour

Moi : Diego ? Amoureux ?

Klaus : avec une fille nommé Lila

Diego : la ferme

Klaus et moi : mho...

Diego : fermez-la

Moi : d'ailleurs, comment t'as fait pour être en couple ? Toi ?

Diego : tu râlais moins quand je t'ai frappé

Moi : mais ça je sais que c'est toi qui m'a assommé. T'as l'air du genre à foncer dans le tas sans avoir d'explication

Klaus : franchement, tu m'impressionnes

Moi : ouais je sais. C'est moi qui faisais les mots croisés dans le journal quand j'étais petite

Diego : ça n'a aucun rapport

Klaus : si faut faire fonctionner son cerveau

Diego : quelque chose que...

Five*en coupant la parole* : vous avez finis ?

Klaus, Diego et moi : oui

Five : parfait

On continua le trajet en silence.

Deux académiesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant