Deux académies

Chapitre 16

Pdv Epione

J'ouvris les yeux. La pièce où j'étais était la chambre de Five. Il faisait noir si on oubliait la lampe allumée. Je regardais mes bras et vis des plaies qui se cicatrisaient. Je tournais la tête et vis ma peluche koala. Je souris. Je me mis ensuite sur le côté du lit en posant mes deux pieds au sol. J'eue une douleur atroce au pied.

Je regardais autour de moi et vis un sapin de noël qui n'était pas décoré. Je me levais tant bien que mal puis je boitais jusqu'à la fenêtre. Je m'appuyais sur le rebord pour ne pas tomber. J'ouvris les rideaux puis la fenêtre. Une brise glaciale fonça sur moi. Mais surtout, dehors, il neigeait ! Je me penchais un peu et tendis ma main. Quelques flocons tombèrent dessus mais j'entendis un bruit de porte.

Five : hé !

Il courut vers moi. Avec une main, il prit les miennes et avec l'autre qui était libre, il ferma la fenêtre. Il commença ensuite à me porte sur son épaule.

Moi : lâche moi !

Five : arrête de bouger tu vas te faire mal

J'arrêtai de ma débattre. Il me posa sur le lit.

Moi : pourquoi t'as fait ça ?

Five : et toi, tu crois que tu es en état d'être malade ?

Je levais les yeux au ciel. Je regardais à côté de moi et vis un carton rempli de décoration. Mais il n'était pas là tout à l'heure. Je fouillais un peu dedans.

Moi : tu voulais décorer le sapin sans moi ?

Five : je ne me le permettrais pas

On rigola puis je me levais pour m'assoir devant le sapin. Five arriva avec le carton. Il le mit derrière nous et il s'assit à côté de moi.

Moi : c'est moi qui mets l'étoile

Five : si tu veux

Je souris et pris deux boules de noël. J'en accrochai une dans le sapin et l'autre dans les cheveux de Five.

Five : aïe

Il l'enleva et soupira.

Moi : et j'ai dormi combien de temps au faite ?

Five : quatre jours. Et Lila t'as gardé pendant trois jours. Ça veut dire que demain c'est le réveillon

Moi : à ouais quand même

On éclata de rire puis on continuait de parler de tout et de rien. Soudain, Five m'appela.

Five : Epione ?

Moi : oui ?

Five : tu sais quoi ?

Moi : nan

Il se pencha vers moi et il attrapa ma joue. Il m'embrassa. Tout en faisant la même chose que lui, je le poussais vers l'arrière et je me redressais. Je me mis sur lui. Sans hésiter, il prit mes hanches et il me colla à lui. J'avais sa tête dans mes mains.

Après plusieurs secondes, on se sépara tout en restant proche.

Moi : tu voulais me dire quoi ?

Five : que tu me rends fou

Moi : tu me l'as déjà dis

Five : quand ?

Moi : dans l'autre 2019

On poussa un petit rire puis on s'embrassa à nouveau.

Une année est passée. Enfin... une merveilleuse année est passé. Mais là, le boulet qui me sert de copain ne se réveille pas !

Moi : aller ! Sort du lit !

Je le bougeais dans tous les sens mais rien.

Moi : si tu ne me réponds pas, je considère que tu es mort alors je te tire pour que ton cadavre se casse la gueule par terre

Une cloche sonna et Klaus ouvrit la porte.

Klaus : alors ?

Moi : nan

Mon ami fit encore sonner la cloche. Five mit la couverture sur sa tête pour atténuer le bruit.

Five : arrêtez

Moi : sort du lit !

Five : encore deux minutes

Klaus : s'il ne sort pas dans deux minutes, tu m'appelles et je prends le fusil du vieux

Moi : aucun problème

Mon ami partit. Je commençais vraiment à en avoir marre. Je me penchais alors au dessus de lui. Il bougea sa tête et me regarda. Je l'embrassais rapidement puis je vis qu'il souriait. Et il bougeait enfin !

Moi : gamin

Il rigola pendant que je pris un de ses t-shirt dans l'armoire. Je lui balançais à la tête.

Moi : tu mets ça

Five : non

Moi : ce n'était pas une question

Il le mit puis je sortis de la chambre, le boulet derrière moi. Sauf qu'il me retourna vers lui.

Moi : arrête de t'arrêter tous les deux mètres. Je te rappelle qu'on doit ouvrir nos cadeaux de noël

Il me regardait dans les yeux tout en prenant mes mains

Moi : quoi encore ?

Five : tu sais que ça fait un an qu'on est ensemble

Moi : oui je sais ça

Five : mais est-ce-que tu sais que je tombe de plus en plus amoureux de toi chaque jour ?

Je l'embrassais, les mains sur la nuque. Five, lui, avait mit mes bras autour de moi pour me coller à lui. Je rougissais suite à ses paroles et à son câlin. Ce n'est pas possible. Je l'aime vraiment trop ce con.