Chapitre 5 : Les Horcruxes

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Chapitre 5 : Les Horcruxes

Chapitre 5 : Les Horcruxes

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Monsieur le directeur,

Je me permets de vous écrire cette lettre afin de vous faire une demande plutôt inhabituelle. Comme vous le savez, je serai majeur au mois de décembre et j'aimerais savoir s'il serait possible de rester à Poudlard durant les vacances d'été. A quelques mois de ma majorité, je me désole de devoir retourner dans un orphelinat où les conditions de vie ne sont pas favorables à mon développement en tant que sorcier et préfet. J'ai bien conscience de beaucoup en demander mais j'ose espérer que mes résultats académiques et mon comportement exemplaire durant mes cinq années à Poudlard pourront jouer en ma faveur.

Je vous adresse, professeur Dippet, mes salutations les plus respectueuses.

Tom Elvis Jedusor.

    Il relut sa lettre, c'était très bien. Il ne voyait pas comment on pouvait le lui refuser. En réalité, c'était peut-être l'une des rares fois où il était sincère. Rien n'était vraiment faux dans cette lettre. Il détestait l'orphelinat. Il venait de terminer ses épreuves de BUSE et allait devoir y retourner dans deux semaines.

    Il n'avait toujours pas réussi à tuer qui que ce soit grâce au Basilic mais il avait un plan. Il allait rester avec le serpent pour s'assurer que sa victime le regarderait bien dans les yeux. Et pour rester avec le serpent, il ne pouvait pas le lâcher dans les couloirs. Ils allaient rester dans les toilettes. Et ils attendraient Mimi Warren. C'était simple, très simple. C'était comme si Mimi, elle-même, lui avait soufflé sa propre mort. Il allait jeter le sortilège de l'Imperium à Olive Hornby pour l'obliger à insulter Mimi et elle allait, comme toujours, aller pleurer dans les toilettes. Et il allait enfin créer son Horcruxe. Il attendait avant d'agir, déjà parce qu'il voulait vraiment obtenir les meilleures notes à ses BUSE, et aussi parce qu'il ne savait pas quel objet utiliser. Il ne possédait rien. Rien de prestigieux. Pas le moindre bijou. La seule chose qu'il avait c'était son insigne de préfet.

    Les seules choses qu'il avait déjà possédées, il les avait dérobées. Mais n'était-ce pas là un signe ? Il allait être le seul être au monde à tromper la mort, il allait voler la mort. Il était Voldemort. Il pouvait bien voler quelque chose à l'un de ses camarades mais cela n'avait pas vraiment de sens. Qu'avait-il volé récemment ? se demanda-t-il en fouillant dans sa valise.

    Il tomba alors sur le petit carnet noir qui avait un jour appartenu à Billy Stubbs. N'était-ce pas symbolique ? D'utiliser le carnet qu'il avait volé à un petit idiot de Moldu ? S'en servir pour y déverser une partie de son âme en tuant quelqu'un de la même espèce ? C'était comme s'il remettait la Sang-de-Bourbe à sa juste place. Une mort écrite entre les pages d'un journal acheté sur Vauxhall Road, un carnet aussi ordinaire qu'elle.

    Il attrapa, alors, ses notes sur les Horcruxes qu'il avait écrites des années plus tôt. Il connaissait la procédure par cœur. Il l'avait tant relue, en avait tant rêvé, qu'il savait. Il se montrerait à la hauteur.

Plus loin que quiconqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant